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Sophia polis

Savoir bâtir, bâtir le savoir. À la découverte de Sophia Polis et de son université d’été

Du 25 au 31 juillet 2022, se tiendra dans un lieu enchanteur, au cœur de l’Allier, la troisième université d’été de Sophia Polis. Des noms familiers aux lecteurs d’« Éléments » – Guillaume Travers, Jean-Yves Le Gallou ou François Bousquet – y interviennent régulièrement. Au menu, cet été ? « En quête de sens ». Vaste programme, vaste chantier, vaste ambition. Entretien avec Guillaume Poliste, cofondateur et président de Sophia Polis.

ÉLÉMENTS : Présentez-nous Sophia Polis . La dénomination est ambitieuse. À quoi pourrait bien ressembler cette cité de la sagesse ?

GUILLAUME POLISTE. La dénomination peut sembler ambitieuse, mais elle ne l’est pas. Pour nous, la cité de la sagesse, c’est avant tout la cité oubliée ou plus exactement la cité abandonnée. C’est la cité du bon sens qui a laissé à l’humanité les meilleures choses, la cité que l’on s’est acharné à détruire depuis le XVIIIe siècle. Concrètement, nous proposons de recréer non pas une, mais des cités, celles qui ont fait la France : des communautés d’hommes qui vivent en intelligence, unis par des intérêts communs, qui ont envie de mettre en commun leur culture, leur savoir, pour apporter un peu de richesse. Non pas une richesse économique, même s’il en faudra nécessairement, mais une richesse des talents, une richesse spirituelle et une richesse des valeurs. Quel est l’atout pour y parvenir, me direz-vous ? Un seul : le courage. Et là encore, il ne s’agit pas seulement d’un courage tout intellectuel, mais d’un courage ancré dans le réel : le courage du travail, le courage de la force… celui de la sueur, où il faut savoir donner beaucoup pour accepter de recevoir peu. La cité de la sagesse n’est pas la cité de la fantasmagorie, c’est celle du concret.

ÉLÉMENTS : À quoi pourrait ressembler la cité de la sagesse ?

GUILLAUME POLISTE. Je le redis : cette cité n’a rien de fantasmé ou d’inaccessible. Elle a déjà existé… Athènes n’est-elle pas un exemple de cité de la sagesse ? Ce serait une cité où tous les hommes, femmes et  enfants  auraient une place et une partition à jouer. Nous partons, comme vous, du constat de la destruction de la famille, qui ne transmet plus, donnant ainsi naissance à des enfants rebelles, et potentiels persécuteurs de leur prochain. Les causes en sont multiples et variées, mais elles trouvent toutes leur source dans l’ignorance de certaines vérités. Ces vérités, nous les tenons notamment de Dieu. Nous sommes en cela très influencés par saint Augustin pour qui la famille est considérée sur le modèle romain, c’est-à-dire formée du couple (mari et femme auxquels les enfants demeurent attachés jusqu’à ce qu’ils aient pu fonder leur famille à leur tour). La famille est la première des sociétés humaines et le fondement de toute société.

C’est un peu, aussi, la Sparte de Bardèche, c’est-à-dire la cité où les hommes sont considérés non plus en raison de leurs qualités viriles, mais en fonction de ce que nous pourrions appeler leurs talents (le tailleur de pierre, le paysan, le charpentier…), talents mis au service des autres, de la communauté. Toujours en accord avec Bardèche, ce serait encore une cité où « les hommes s’efforcent de vivre selon la nature des choses qu’ils ne prétendent corriger qu’en y ajoutant de la politesse et de la générosité ». Être citoyen de la cité de la sagesse, c’est encore avoir une idée de la vie, une attitude devant la vie, c’est refuser la médiocrité… c’est à dire adhérer à des valeurs qui nous sont dictées par notre foi, la foi virile de notre Seigneur Jésus Christ. L’Église a su créer autour d’elle au cours des siècles une multitude de ces cités. C’est ce que nous voulons recréer, autour d’Elle.

ÉLÉMENTS : Cette polis, on l’imagine assez éloignée de l’abbaye de Thélème, qui a un côté libertaire et défroqué, si vous me permettez ? Qu’est-ce que vous mettez derrière, du temporel ou du spirituel ? Cité de Dieu ou cité des hommes ?

GUILLAUME POLISTE. Oui, effectivement, notre cité est très éloignée de l’abbaye de Thélème… ne serait-ce que par le fait que l’abbaye de Thélème est une utopie. Mais surtout, notre cité repose sur un juste équilibre de tout. Nous l’avons dit, notre cité, c’est un peu de Sparte et un peu des Sudistes… Dieu en plus. Alors, cité de Dieu ou cité des hommes : à cette question, je répondrai cité des hommes au service de Dieu. Dieu est le ciment qui lie les hommes, les rend meilleurs et plus forts, car avec Dieu nous avons une certitude : à la fin Dieu triomphe. Cette cité est nécessairement politique, toute consacrée à Dieu qu’elle est. Cette cité relève nécessairement du spirituel et du temporel. Il nous faut être dans notre temps sans le nier, même s’il faut parfois le combattre pour l’infléchir. Ainsi, nos armes sont aussi intellectuelles. Nous avons été précédés en cela (d’un point de vue politique et spirituel) par Aristote, saint Thomas d’Aquin, Michelet, Blaise Pascal, Gustave Thibon… Je vous renvoie ici à Aristote qui affirme que « l’excellence du citoyen est nécessairement fonction de la constitution ». Le politique et le spirituel sont intimement liés. Ils nous semblent même indissociables. Je renvoie encore à Aristote qui compare sur ce point la Cité à « un vivant qui est constitué d’une âme et d’un corps ; à une âme qui est constituée de raison et d’appétit ».

ÉLÉMENTS : Sophia Polis, c’est aussi un lieu, une terre, dans le Bourbonnais, une aventure familiale, à la fois restauration d’un château et expérimentation d’un modèle d’économie vivrière, à la fois fondation et refondation. Pouvez-vous nous en dire un mot ?

GUILLAUME POLISTE. Cet aspect est effectivement important. Étant Bourbonnais moi-même, Sophia Polis ne pouvait qu’être en Bourbonnais… même si, dans cette aventure, j’ai entraîné deux Bretons (je suis moi-même pour moitié Breton)… Le Bourbonnais est pour moi tout un symbole. C’est la terre de mes ancêtres, certes, mais c’est aussi une province de France riche de trésors. C’est la province la plus centrale de la France, à la frontière de « deux Frances », celle du Nord et celle du Sud, entre pays de langue d’oc et pays de langue d’oïl, entre pays des tuiles plates et pays des tuiles creuses. Un de nos historiens locaux (Max Fazy qui a été archiviste de l’Allier au début du XXe siècle) en faisait le symbole de l’unité française. Cette région est dotée d’une étonnante diversité physique : le sud-est et ses porphyres se rattachent au Forez ; la Limagne de Gannat au sud-sud-ouest s’ouvre sur l’Auvergne ; les plateaux granitiques d’au-delà du Cher (à l’ouest) continuent la Marche ; par sa pente et par la nature du terrain, Saint-Amand (au nord) est une annexe du Berry. La région où nous habitons se situe quant à elle dans les plaines ondulées entre Bourbon, Souvigny et Moulins, région qui constitue le noyau primitif autour duquel s’est constitué le Bourbonnais. Le Bourbonnais mérite d’être connu et visité : c’est le berceau bien évidemment des Bourbons, une région qui a une culture propre, un folklore, une architecture.

Forts de ces richesse qui nous ont été léguées, nous nous sommes sentis redevables, vis-à-vis de notre région, de nos concitoyens, en faisant revivre le coin de campagne que nous occupons. Ce sont nos parents qui ont initié ce projet un peu fou il y a quinze ans en faisant l’acquisition d’une ruine en vue de la restaurer. Ils se sont attachés au bâti mais aussi au jardin. Le jardin potager s’est agrandi. Nous essayons de produire des fruits et légumes pour être autosuffisants toute l’année. Même si ce n’est pas encore la cas, nous progressons. Notre « cheptel » d’animaux s’agrandit au fil du temps : des poules, des canards, des chèvres, des vaches, des cochons, des abeilles. Ainsi, ce lieu est redevenu ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : un lieu de vie communautaire et pas seulement un théâtre en papier mâché, qui serait seulement le témoin d’un passé révolu. Nos parents nous ont communiqué, à mes frères et sœurs et à moi, leur goût pour l’histoire, la défense du patrimoine, la culture, mais aussi de l’effort et du travail. Avec eux, nous avons compris que si nous voulons reconquérir la France, il nous faudrait commencer par le début c’est à dire qu’il nous faudrait reconquérir nos villages et nos églises, qui en sont le cœur. À partir de là, il nous faut initier un maillage de tout le territoire. Tel est le projet de Sophia Polis.

ÉLÉMENTS : Vous êtes proches d’Academia Christiana. Sophia Polis en est-elle une émanation ?

GUILLAUME POLISTE. Oui, effectivement. Sophia Polis est une association fille d’Academia Christiana. Il y a cinq ans, alors que nous étions au pèlerinage de Chartres, nous sommes tombés sur un flyer d’Academia qui proposait aux jeunes en recherche d’identité une semaine de formation politique et religieuse avec des intervenant de qualité. J’y suis allé avec un de mes frères et nous avons tout de suite accroché ; tant avec ce qui nous était proposé qu’avec les autres jeunes qui y étaient. Les organisateurs nous ont dit dès le début que le but d’Academia était de former des « ambassadeurs » qui avaient vocation à participer au maillage du territoire en offrant des formations similaires. Après deux ans, nous nous nous sommes dits qu’il fallait y aller et nous avons lancé notre propre association. Les liens avec Academia sont étroits. Ils sont toujours présents à nos côtés.

ÉLÉMENTS : Qu’est-ce qui vous séduit chez Éléments et vous conduit à en inviter régulièrement des rédacteurs ? Convenez que ce ne sont pas tout à fait les mêmes chapelles ?

GUILLAUME POLISTE. Si nous invitons des rédacteurs d’Éléments, c’est qu’au final nous y trouvons notre compte. Nous y trouvons des gens formés, brillants, qui ont compris qu’entre eux, chantres de la Nouvelle Droite, disons-le, plutôt païenne, et nous catholiques, il y a des passerelles. Peut-être sont-ils aussi en quête de la Vérité, d’un espoir que seule la foi catholique peut leur donner. Si, effectivement, des personnalités comme Dominique Venner ou Alain de Benoist ont eu des mots durs contre l’Église, voire même une franche hostilité, le dialogue entre la Nouvelle Droite et les catholiques a toujours existé.

Le catholique Brasillach était très proche de Thierry Maulnier (qui a fondé l’Institut d’études occidentales avec Dominique Venner) né en dehors de la religion catholique. Les auteurs d’Éléments, à l’image de Maulnier, peuvent être un trait d’union entre nos deux familles de pensée. Thierry Maulnier a beaucoup fréquenté et réfléchi avec les intellectuels catholiques de l’entre-deux-guerres. Toute sa vie, il a défendu les valeurs qui caractérisent la pensée catholique traditionnelle. Son grand malheur n’est-il pas de ne pas avoir trouvé la trace de Dieu ? De ce point de vue, la façon dont il exprime sa quête spirituelle à la fin de sa vie, dans son ouvrage Les vaches sacrées, III. Le Dieu masqué. 1980-1984 est tout à fait poignante.

Alain de Benoist a entretenu des rapports de franche amitié avec Gustave Thibon et leur débat du 15 avril 1982, à l’Union royaliste provençale, où les deux admettaient les convergences entre nos deux familles devrait être entendu de tous. Et si des divergences persistent sur les questions de foi et certaines options philosophiques, il est tout aussi clair que nous avons tous choisi l’enracinement, la justice sociale, le goût du beau face au déracinement (le wokisme), à l’individualisme destructeur et au culte de la laideur.

Si nous invitons les auteurs d’Éléments, c’est parce que nous reconnaissons que nous avons beaucoup à prendre d’eux ; et ils nous apprennent beaucoup. J’espère qu’ils y trouvent aussi leur compte. Je n’ai pas le sentiment qu’en venant chez nous, ils viennent se confronter et rechercher un énième débat contradictoire destiné à recueillir les ricanements des partisans des uns et des autres. Un de leurs atouts est l’expérience politique qu’ils ont par rapport à nous. Il faut dire que, si ces auteurs, et de manière générale tous ceux de la nouvelle droite, occupent le terrain, c’est parce que nous, catholiques, nous l’avons abandonné. Si les catholiques ont abandonné le combat pour la défense de l’identité, de la culture, il faut le reconnaître, c’est parce qu’un bon nombre d’entre nous a succombé au libéralisme qui est à l’origine d’une bonne partie des maux de notre société. Des auteurs comme Guillaume Travers ou François Bousquet sont une incroyable source de richesse pour tous les jeunes qui viennent à Sophia Polis. À la suite de saint Augustin qui proclamait que « celui qui ne prend pas soin d’abord des siens est pire qu’un infidèle », nous sommes convaincus que nous devons mener ensemble le combat anthropologique qui se présente à nous.

ÉLÉMENTS : Votre devise : savoir et bâtir. Ce sont deux verbes qui, certes, se suffisent à eux-mêmes, intransitifs, mais peut être convient-il de les expliquer ? Qu’est-ce que vous mettez derrière ?

GUILLAUME POLISTE. Quand nous avons cherché une devise, nous avons cherché deux mots, simples et percutants, qui devaient résumer la mission que nous nous étions donnée ; mission qui est née en réaction aux maux de notre société. Le premier de ces maux, selon nous, est la bêtise ou l’ignorance. Maintenir le vulgum pecus dans un état d’ignorance est le plus sûr moyen d’en faire un être servile, anesthésié et dépourvu de tout esprit critique. Ce travail de destruction est très facile dès lors que le sens de l’effort est loin d’être naturel et que l’homme a un penchant naturel à l’oisiveté. Si nous voulons être libres, notre salut réside dans le savoir dans des domaines aussi divers que l’histoire, la philosophie, la philologie, l’économie, la politique… mais aussi d’autre savoirs manuels ou techniques, ceux-là. Ainsi, nous espérons former les bâtisseurs de demain, ceux dont nous avons besoin pour relever notre civilisation et ce, dans tous les domaines. À Sophia Polis, il n’y a pas de dictature de l’intellect sur le manuel car chacun aura sa place dans la société de demain et chacun devra se respecter. De l’agriculteur au politicien, nous sommes tous dans le même bateau. L’homme nouveau que nous voulons contribuer à former, s’il n’est pas complet, doit tout au moins être à même d’appréhender la société sous ses différents aspects. Ainsi va-t-il conquérir sa liberté. 

ÉLÉMENTS : Sophia Polis dispose d’antenne locales, lesquelles organisent des cycles de conférence tout au long de la saison scolaire, mais le grand moment de l’année c’est l’université d’été. Au programme en 2022 : la quête de sens, mot polysémique s’il en est. C’est pour vous le grand chantier de demain ?

GUILLAUME POLISTE. Sophia Polis essaie à son tour d’essaimer et de susciter des vocations afin d’accroître le maillage du territoire. Nous sommes présents à Aix-en-Provence, Lyon, Dijon, Clermont-Ferrand, Paris et Vannes… De nombreux intervenants amis de Sophia Polis ont accepté de jouer le jeu et d’intervenir lors de débats rencontres sur des thèmes très variés (« Est-il raisonnable de croire en Dieu ? » ; « Tolkien, un génie plus actuel que jamais » ; « Les hommes, le libéralisme et le bien commun » ; « L’avènement du libéralisme » ; « Repenser une écologie véritable »). Nous avons eu la grande joie de constater au fil des conférences que le public grandissait. Signe qu’il y a un réel besoin de formation de la part de la jeunesse.

Quant à l’université d’été, qui est notre grand moment de l’année, le thème est en effet « La quête de sens ». Pour nous, la quête de sens, c’est le sens du réel. La société souffre de l’absence de ce lien au réel que sont la famille et la terre. L’homme a cependant naturellement besoin de ce lien. S’il n’en a pas, il se tourne vers tout et n’importe quoi : wokisme, cancel culture, véganisme, repentance systémique, universalisme. Ces nouvelles religions ont pris la place du réel.

ÉLÉMENTS : On connait la fameuse apostrophe de Simone Weil : « qui est déraciné déracine. Qui est enraciné ne déracine pas ».C’est le cœur de votre entreprise ? Réenraciner ?

GUILLAUME POLISTE. Et vous auriez pu continuer : « Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines, car il se multiplie lui-même. Des êtres vraiment déracinés n’ont guère que deux comportements possibles : ou ils tombent dans une inertie de l’âme presque équivalente à la mort, comme la plupart des esclaves au temps de l’Empire romain, ou ils se jettent dans une activité tendant toujours à déraciner, souvent par les méthodes les plus violentes, ceux qui ne le sont pas encore ou qui ne le sont qu’en partie. »

Œuvrer pour le réenracinement est effectivement le cœur de notre entreprise. Nous sommes une alternative pragmatique aux associations similaires à la nôtre qui se trouvent exclusivement dans des grandes métropoles. Et c’est une grande joie pour nous de voir que beaucoup de jeunes citadins montrent de l’intérêt pour notre initiative « rurale ».  Ils ont soif aussi de concret et veulent participer à la reconquête de la France par ses racines et son sol. Il ne faut pas laisser nos terroirs abandonnés aux bobos des grandes métropoles qui, maintenant, veulent mettre la ville à la campagne en tuant son âme. Nos campagnes sont une terre de résistance. Nous nous battons, nous, pour que le coq continue à chanter, que nos cloches continuent à sonner à grande volée, pour que le paysan puisse mettre du fumier dans ses champs, pour que les grenouilles continuent à croasser dans les mares et les étangs.

ÉLÉMENTS : Vous invitez souvent Guillaume Travers. Ses livres – on pense en particulier à son Économie médiévale et société féodale. Un temps de renouveau pour l’Europe – constituent un choix alternatif pour vous ?

GUILLAUME POLISTE. Oui, Et c’est en lien direct avec le thème de notre université cet été, en ce qu’il propose un système qui a déjà existé et fait ses preuves et surtout un système qui est fondé sur la nature même de l’homme (esprit communautaire, interdépendance). À l’inverse de la société qui promeut un modèle libérant l’individu de tout cadre, le modèle communautaire de type féodal s’attache à l’essence de l’homme. À l’image du nourrisson qui ne peut pas vivre sans sa mère, l’homme en dehors de tout cadre ne peut pas s’épanouir. Je renvoie à John Seymour, dans son livre Revivre à la campagne, qui confirme que « la dépendance totale (société libérale) est abrutissante ». Il met en garde aussi contre l’autonomie totale qui ne serait pas enrichissante intellectuellement ; d’où la nécessité de créer des communautés qui sont des lieux d’interaction. Ce que nous nous efforçons de faire.

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