
« Les couleurs du Moyen Âge » par Michel Pastoureau
L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge.
L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge.
Dans le rituel chrétien, la fête des Rogations a lieu dans la cinquième semaine après Pâques. Elle couvre le dimanche des Rogations, ainsi que les trois jours suivants (du lundi au mercredi), qui précèdent l’Ascension.
La vaillante maison Artus Films reste ouverte pendant le confinement et a eu l’excellente idée de proposer une partie de son catalogue en vidéos à la demande. Premier film de l’alléchante collection « Histoire et légendes d’Europe » : « Guillaume Tell » de Karl Hartl et Michel Dickoff, un film suisse rarissime sorti en 1961, visible dans une belle copie restaurée, qui avait bénéficié à sa sortie en DVD d’un livret écrit par notre collaborateur David L’Épée.
Cette fête a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Dans l’ancienne Germanie, on croyait qu’à cette date les divinités du printemps (dieux et déesses de la fécondité – 3e fonction) se répandaient dans la nature pour mettre fin à l’hiver.
Comment rompre la monotonie d’un confinement qui s’éternise ? En lisant les « Chroniques d’une fin du monde sans importance » de Xavier Eman et en suivant son personnage arpenter son kilomètre de macadam quotidien sous haute (et aérienne) surveillance policière.
Stanley Kubrick s’exprimait peu. Ce documentaire envoûtant fait entendre la parole rare d’un cinéaste aussi génial que secret, au travers des entretiens qu’il a accordés au critique de cinéma Michel Ciment. Inspirés des célèbres travellings de Kubrick, de lents mouvements de caméra nous promènent dans un musée labyrinthique, au décor inspiré de 2001 : l’odyssée de l’espace.
La fête de Pâques correspond à l’ancienne fête indo-européenne du printemps : fête de la Terre qui renaît, de la vie qui triomphe de la mort (hiver) ; par extension fête de la fertilité et de la
« Les chroniques d’une fin du monde sans importance » vous manquaient ? Xavier Eman reprend du service, coronavirus ou pas. Le confinement tel que vous ne le verrez jamais au journal télévisé…
Reprendre les personnages d’un film qui eut un certain succès en son temps, les faire revivre plusieurs années après pour raconter la suite de l’histoire : dans le cinéma commercial on appelle ça une « sequel » , genre qu’il est d’usage de brocarder pour son manque d’imagination, sa facilité (c’est généralement une initiative qui limite fortement les prises de risque) et ses motivations qui sont souvent à chercher du côté financier. Mais lorsque le film qu’il s’agit de poursuivre n’est autre que « Belle de jour » de Luis Buñuel et que l’auteur de la « sequel » est Manuel de Oliveira, on sent bien qu’on n’est pas tout à fait dans le schéma de la franchise Marvel ou d’un énième blockbuster décliné en saga ! Plus qu’une suite au premier degré, il s’agit d’un hommage, d’une variation, d’un jeu.
Influencé par le film noir hollywoodien, le cinéma de Jean-Pierre Melville a lui-même inspiré de nombreux pairs, de Quentin Tarantino à Jim Jarmusch, de Michael Mann à John Woo. Un passionnant portrait du maître du film noir et de l’ambiguïté qui s’est forgé, en perfectionniste obsessionnel, son propre personnage.
Le dessinateur d’Asterix s’est éteint dans la nuit du lundi 23 à mardi 24 mars, à l’âge de 92 ans. Uderzo rejoint ses complices de toujours, René Goscinny avec qui il a dessiné 24 albums d’Astérix, et Jean-Michel Charlier, avec qui il a créé Les Aventures de Tanguy et Laverdure. Notre hommage alors qu’Éléments consacre son prochain numéro, à paraître jeudi 26 mars, à la géopolitique de la bande dessinée.
Alors que la crise sanitaire bat son plein et que personne n’en connaît ni la durée ni l’issue, on voit fleurir, sous la plume de journalistes comme dans les échanges sur les réseaux sociaux, l’idée qu’après celle-ci « plus rien ne sera jamais comme avant ». Cet axiome n’est pas nouveau, il apparaît à chaque catastrophe, à chaque grande tragédie que traverse la Nation, du premier conflit mondial (« la Der des Der ») à la canicule de 2003. Mais si la pandémie du Covid-19 met clairement, et glacialement, en évidence, les impasses mortifères, pour ne pas dire criminelles, du turbo-capitalisme financier qui domine – et détermine – nos existences, en annonce-t-elle pour autant la fin et le passage à une autre société, à un autre rapport au monde ? Rien n’est moins sûr, et les exemples du passé nous invitent à la prudence et à l’humilité…
Découvrez nos formules d’abonnement
• 2 ans • 12 N° • 79€
• 1 an • 6 N° • 42€
• Durée libre • 6,90€ /2 mois
• Soutien • 12 N° •150€