
« Génération Bataclan » : la faute politique de Libération
Libération aurait-il fait sa Une sur une hypothétique « génération Stade de France » si les mesures de sécurité n’avaient pas fonctionné correctement ? On en doute.
Libération aurait-il fait sa Une sur une hypothétique « génération Stade de France » si les mesures de sécurité n’avaient pas fonctionné correctement ? On en doute.
En guise de vœux pour la nouvelle année, il vient de nous livrer sur Médiapart un éditorial voisin de la démence sur le péril fasciste, identitaire, zemmourien, alaindebenoistien, qui menacerait la patrie de Marat, de Robespierre et de Christiane Taubira.
Devant l’absence de réactions de soutien à un libraire parisien victime d’une honteuse manipulation, le rédacteur en chef d’Eléments, Pascal Eysseric dénonce les méthodes de Guy Birenbaum, «épicier» dans les médias.
Pas une semaine ne s’écoule sans que cette détestable méthode inventée par Bernard-Henri Lévy ne soit reprise par un arriviste pour éliminer un concurrent. Il est vrai que depuis trente ans, la méthode béhachélienne d’intimidation comme moyen de promotion a fait ses preuves.
Dans L’histoire secrète du SOS Racisme, Serge Malik rappelle que l’insoupçonnable Pierre Desproges a refusé de prendre sa carte à SOS Racisme parce qu’il n’y avait que des juifs et des socialistes !
On a envie de rétorquer à Christian Araud que c’est justement une grande partie du problème : Alain de Benoist n’a pas de limites dans ses mauvaises fréquentations.» Vincent Cheynet, lui, n’a pas de limite à la bêtise…
Pauvres « grands intellos » de gauche ainsi récupérés pour les méchants neo-droitistes! Oui, nous les avons « annexés », oui nous les avons lus, oui nous les avons commentés comme il est de coutume dans une revue d’idées (Éléments est une des plus anciennes de France d’ailleurs).
À l’occasion des vingt ans de sa mort, le 28 janvier prochain, le nom du fondateur du « Figaro Magazine » est étroitement associé à celui de la Nouvelle Droite. Il en a été son propagandiste et son bourreau. Jean-Claude Valla avait livré son témoignage pour le site Polemia, en ne cachant ni les faiblesses ni les élans de courage d’un homme complexe.
Mais après quatre mois d’extase, Libération a viré de bord en vingt-quatre heures. Du roman populiste, ses rédacteurs sont passés au Grand-Guignol. Piste noire et peste brune. Les Robinsons souterrains devenus vampires de cloaque, la « farce de Nice » s’est muée en vol monstrueux.
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