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Culture

Michel Orcel : « Le cœur de ma vie bat dans la littérature, la poésie, la langue et la musique. »

Michel Orcel : « Le cœur de ma vie bat dans la littérature, la poésie, la langue et la musique. »

Comme au chat, on serait tenté de prêter neuf vies à Michel Orcel. Traducteur de Dante et de Leopardi, romancier, éditeur et psychanalyste, cet homme aux talents multiples nous offre aujourd’hui de passionnants « Mémoires écrits sur l’eau » qui se dégustent comme un verre de chianti à la terrasse d’un café toscan. Autobiographie spirituelle aussi bien que tableau d’un demi-siècle de vie intellectuelle, ce livre est le testament d’un aristocrate de l’esprit. Nous avons rencontré son auteur.

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Houellebecq et l'économie comme destin

Houellebecq et l’économie comme destin

Jean Montalte nous invite à nous plonger dans « Houellebecq économiste », l’ouvrage dans lequel Bernard Maris décrypte l’œuvre de Michel Houellebecq à travers le prisme de l’économie, cette « science lugubre » qui régit notre époque. De l’aliénation marchande à la critique des pseudo-sciences, l’essai explore la façon dont l’écrivain dénonce l’économisme forcené, révélant un monde où l’homme, écrasé par la tyrannie du marché, aspire à retrouver du sens et des valeurs éthiques.

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Livr’arbitres rend hommage à Jean Raspail

Livr’arbitres rend hommage à Jean Raspail

Pour son cinquantième numéro, la revue littéraire non-conforme Livr’arbitres propose un abondant dossier sur l’écrivain et aventurier Jean Raspail. Un numéro très dense, comprenant également des sous-dossiers consacrés aux auteurs de la Révolution française et au Paris littéraire, auquel plusieurs membres de la rédaction d’Éléments ont participé. Sa parution est l’occasion de nous entretenir avec Patrick Wagner, l’infatigable animateur de la revue.

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Yukio Mishima, les mots versus la chair

Yukio Mishima, les mots versus la chair

Yukio Mishima tisse, dans « Le soleil et l’acier », une réflexion à la fois intime et universelle, où le corps devient une forteresse face à la corrosion des mots, et où la beauté classique s’entrelace avec une pulsion romantique vers l’autodestruction, culminant dans son seppuku en 1970.

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Albert Caraco, la Race ou l’Histoire

Albert Caraco, la Race ou l’Histoire

Albert Caraco a dressé divers monuments à la gloire de la philosophie et de la littérature. Ce sont autant de mausolées où partout se reniflent les miasmes de la mort. Le Tombeau de l’Histoire figure au nombre de ces édifices funéraires. Un contrepoint parfait à La Raison dans l’Histoire du philosophe allemand Hegel, qui a phagocyté toute spéculation sur l’Histoire, s’accaparant la Muse Clio, au point d’occulter le génial Giambattista Vico. La Raison dans l’Histoire, livre d’un grand comique involontaire selon le jugement féroce de Pierre Boutang, qui lui préférait Vico : « Un latin contre toutes ces germanités triomphantes ! »

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Thomas Wolfe : le narcissisme cosmique

Thomas Wolfe : le narcissisme cosmique

Thomas Wolfe, géant des lettres sudistes, a fait de son narcissisme une quête cosmique, mêlant autobiographie et universalité. Jean Montalte nous plonge dans les arcanes de ses cycles romanesques qui capturent l’âme d’une nation et défientle néant du temps.

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Les Frères Grimm, passeurs et éveilleurs ?

Les Frères Grimm, passeurs et éveilleurs ?

Qui n’a jamais entendu parler du Petit chaperon rouge, ou de la maison de pain d’épices d’Hansel et Gretel ? Les contes des Frères Grimm ont bercé l’enfance des Européens, contribuant à forger une culture commune. Ce statut particulier est souligné par l’inscription des manuscrits originaux au Registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO en 2005.

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La guerre, œuvre d’art et seule hygiène du monde

La guerre, œuvre d’art et seule hygiène du monde

Le futurisme n’était pas qu’un mouvement littéraire et artistique, ou un courant de pensée désincarné. Dans l’acte fondateur du futurisme, le Manifeste de 1909, Marinetti voulait : « glorifier la guerre, seule hygiène du monde ». Pour lui, il existe une maladie plus néfaste et sournoise que les autres, l’embourgeoisement : préférer le confort à l’action. La guerre italo-turque pour la possession de la Libye en 1911, lui a donné l’occasion de tester son talent poétique et d’accorder sa pensée et ses actes, avec une guerre réelle, contemporaine, vraiment futuriste.

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Hélène Raveau, Sire au féminin

Hélène Raveau, Sire au féminin

Peut-on, au XXIe siècle, vouloir devenir reine de France sans sombrer dans le ridicule ? Oui, si l’on s’appelle Hélène Raveau. On entre dans son roman, « Une reine et rien d’autre », comme dans une fable : avec circonspection, puis, très vite, avec admiration. Loin des mièvreries attendues, l’écriture impose sa puissance et son charme, mêlant réalisme dur et onirisme politique. C’est Raspail revu par une main féminine, aussi précise qu’inspirée.

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Quand les banlieues s’embraseront

Quand les banlieues s’embraseront

« La République gouverne mal, mais se défend bien », la citation de Charles Maurras, inspirée par une phrase d’Anatole France, décrit bien un pouvoir qui sait se montrer fort, quand il est exercé contre une certaine partie de la population (révolte des gilets jaunes, mesures liberticides pendant le Covid). Mais cette force se transforme très vite en lâcheté dès qu’il s’agit des banlieues de l’immigration. C’est ce que nous présente Céline Cléber dans un roman dystopique qui expose la faiblesse de l’État, dans une France en proie à la guerre civile.

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Le salon littéraire Bruckmann et la Révolution conservatrice allemande

Le salon littéraire Bruckmann et la Révolution conservatrice allemande

Alors que la bohème littéraire et artistique du quartier de Schwabing à Munich abrite, au début du XXe siècle, de nombreux écrivains et artistes, le couple d’éditeurs Hugo et Elsa Bruckmann dirige, au sein de la capitale bavaroise, un salon littéraire qui réunit divers écrivains, artistes, musiciens et érudits, parmi lesquels certains peuvent être rattachés à la mouvance de la Révolution conservatrice allemande. Notre collaborateur Lionel Baland nous conte l’histoire de ce rassemblement d’individus à travers les régimes politiques qui se sont succédé en Allemagne durant la première moitié du XXe siècle.

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Léon Bloy

Chroniques des lettres oubliées : « La femme pauvre » de Léon Bloy

Qui lit aujourd’hui encore « La Femme pauvre » de Léon Bloy (1846-1917) ? Une poignée d’irréductibles. Ce roman fait partie de ces œuvres à demi effacées de la mémoire collective, mais qu’un seul lecteur peut suffire à ressusciter. Roman de la déréliction et de la grâce, il condense la fureur mystique de son auteur, entre exaltation du malheur, ivresse de la souffrance et aspiration à la sainteté. Trop violent, trop incandescent, trop sublime pour son siècle – et sans doute encore davantage pour le nôtre, rongé par le confort –, « La Femme pauvre » est un livre qui dérange parce qu’il exige une mobilisation totale de son lecteur. Rien que pour cela, il mérite d’être lu – ou relu.

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Actuellement en kiosque – N°215 – août – septembre 2025

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