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Biopolitique du coronavirus (9). La farce du langage des signes

On l’a tous vu, le coronavirus a mis sur le devant de la scène le langage des signes. Pas une intervention du président de la République sans son interprète. Que cache cette soudaine visibilité de la surdité ?

Ma fille, qui a cinq ans, me demande toujours quelle est la dame renfrognée qui se tient aux côtés de Macron en agitant les bras et en fronçant les sourcils comme une vilaine sorcière.

« Elle aussi, c’est une abrutie, hein papa ? »

Il est entendu entre nous que Macron est un abruti. Le raisonnement analogique des enfants faisant le reste, l’entourage de Macron n’est plus qu’un long chapelet d’abrutis, toute la gamme, qui s’égrène chaque soir au JT, de la brute (Benalla) au sapin de Noël (Sibeth).

– Non, ma chérie, c’est une comédienne. Autrefois, on aurait parlé de pantomime. Elle est là pour donner la comédie de la société inclusive au bon peuple, une comédie très gratifiante pour ceux qui la jouent. Elle pourvoit au confort intellectuel des professionnels de la charité mieux que ne le ferait l’accueil de 100 000 migrants Merkel. Avec ça, ils font le plein de bonne conscience pour l’année. Si tu veux mon avis, c’est une sacrée farce !

– C’est quoi une farce ?

– Tu connais les farceurs, non ? Les gens qui font des blagues. C’est le métier de Macron même si lui n’est pas drôle. Sais-tu combien il y a en France de locuteurs sourds en langue des signes française (LSF) ? Entre 80 000 et 120 000 à tout casser, et encore en gonflant les chiffres, comme font les magiciens ! Soit 1/50e des cinq millions et plus de Français qui ont des difficultés d’audition, dont ton père. « Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause », comme dit notre cher La Fontaine. Autrement dit, on fait tout ce tapage pour 100 000 personnes ! En 2008, quand la LSF n’était pas encore une cause nationale que tout le monde devait épouser, on avançait des chiffres nettement moins évasifs. Sur les 283 000 personnes qui connaissaient alors la langue des signes, seulement 51 000 d’entre elles étaient sourdes. Pour un sourd, on avait donc en moyenne cinq à six entendants. Je suis sûr que l’écart s’est creusé depuis. Tu l’avoueras, le ratio est faiblard.

Cherche sourds désespérément

– Moralité : la langue des sourds est surtout parlée par des gens qui ne sont pas sourds. Car étonnamment l’offre est ici supérieure à la demande, ce qui constitue une exception au sein de cette exception française de la pénurie (de médecins, de lits, de masques). En rupture de tout, mais pas d’interprètes en langue des signes. Si avec tout cela, il se trouve encore un sourd qui ne comprenne pas la parole présidentielle, il y a de quoi s’inquiéter, parce qu’on la lui martèle trois fois, ladite sainte parole : à travers le langage des signes, à travers le sous-titrage qui défile au bas des écrans et à travers la lecture labiale (le dé-chif-fre-ment des lèvres, ma fille). De deux choses l’une, ou bien on prend les sourds pour des cons, ou bien ce sont les Français qu’on prend pour des cons.

– Papa, tu as dit un gros mot…

– Au temps pour moi, je mettrai une pièce dans le cochonnet. Mais tu vois, il y a des causes à la mode qui donnent des émois aux bien-pensants. Je te donne un exemple de cause à la mode. Les lesbiennes, par exemple, sont une cause à la mode. Marlène Schiappa, une bonne copine de Macron, qui écrivait des romans pimentés (tu n’aimeras pas), leur a même concocté un « plan d’urgence » spécial coronavirus – à elles, pas aux malades, tu penses bien. Et en face, il y a des causes qui ne sont pas à la mode, les violences entre lesbiennes par exemple. Et je peux t’en parler : quand je vivais à Paris, j’avais en face de moi un couple de ces vieilles filles. Eh bien, laisse-moi te dire que, quand elles prenaient une cuite, assez souvent, elles ne se mettaient pas que la tête à l’envers. Mais chut !

Aujourd’hui, il faut être handi-accueillant : han-di-ca-po-phi-le, tu entends ! Prononce après moi, pas facile, hein ! C’est du dernier chic, comme disait Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, sous-titré, on l’oublie trop souvent, Catalogue des idées chic. Tout cela fait joli sur un CV, surtout depuis que la LSF est devenue une option langue vivante au bac. Les jeunes filles, pas toutes, rassure-toi, en raffolent, cela confère à leur romantisme une petite pointe d’altruisme.

La langue des signes, langue officielle de la République

– Tu sais dans quelle contrée du monde nous vivons ? En Extrême-Ouxxxident, comme disait le grand Jean-Claude Albert-Weil. C’est une contrée où la politique n’est plus qu’un mimodrame, un drame mimé par des corps silencieux, frappés d’impuissance, plongés dans un sentiment d’irréalité. Du cinéma, mais du cinéma muet. Toute parole véritaire y est muselée, remplacée par des simagrées, des contrefaçons, des enfantillages, des faux semblants.

Ainsi du 25 mars à Mulhouse. Que s’est-il passé ce jour-là ? Eh bien, à grands renforts de caméra et de publicité, la langue des signes est devenue la langue officielle de la République. Macron était flanqué d’une interprète en LSF qui prenait toute la lumière. Elle, elle peut dire merci au coronavirus, qui l’a sortie des questions au gouvernement où elle végétait depuis des lustres. Désormais, pas une intervention télévisée du Président, pas un point presse quotidien du directeur général de la santé sans son interprète en langue des signes. Les gesticulations du gouvernement y ont trouvé leur compte, pas les Français.

La France ne reconnaît pas ses langues régionales, mais elle reconnaît la langue des signes. Le niveau du français s’effondre partout, what else, demain ne dira-t-on pas la complexité du monde avec les mains et en globish. La France compte au moins deux millions et demi d’illettrés, rien à foutre, on leur apprendra la LSF. Chaque année, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans la moindre qualification, où est le problème, en plus les deux tiers sont des garçons.

Être handi-accueillant

– Comprends-moi, il n’est pas question de dénier aux sourds la possibilité de toute forme d’oralité, ou plutôt de gestualité. Au contraire. Ce qui est gênant, c’est cette surenchère d’exhibition, de compassion, de condescendance. Ce n’est même pas qu’on donne le spectacle de la charité aux autres, on se le donne à soi-même.

Demain tout sera inclusif : ton école sera inclusive, ton entreprise sera inclusive, ton village sera inclusif. C’est la marotte des hommes politiques qui se sont pliés en deux en voyant Intouchables, des directeurs de ressources humaines écolos qui ont a-do-ré La Famille Bélier, des dysmorphophiles (les gens qui aiment des gens avec des bizarreries physiques, un peu comme dans La Belle et la Bête) qui ont grimpé au rideau en regardant De rouille et d’os, des journalistes qui s’extasient sur cette mini-série débilissime, Vestiaires, où des nageurs handicapés coulent à pic l’audience de France 2, et les jeunes filles romantiques, je sais, tu les aimes bien, maman aussi, qui se sont identifiées à la jeune Ada, la pianiste muette emmurée dans son silence, dans La Leçon de piano, beau film au demeurant, mais gros vivier de soupirs et de sanglots. La Leçon de piano, c’est le retour de la jeune fille lamartinienne introvertie qui s’éprend de ce bel animal sensuel qu’est Harvey Keitel, sorte d’Aborigène blanc, ou plutôt de Maori (car on est en Nouvelle-Zélande) qui rencontre un piano à queue. Pas évident, comme rencontre, mais ça marche dans le film. Au XIXe siècle, le romantisme avait élu domicile dans les sanatoriums pour y dresser des temples à une nouvelle divinité féminine : la phtisique (la tuberculeuse). C’est l’histoire de La Dame aux camélias. Apparemment, la tuberculose ne l’a pas tuée.

Jeux paralympiques : l’important, c’est de participer

– N’accablons pas les jeunes filles. Tout le monde est concerné. Regarde, moi, je dois me prendre de passion pour les sports handicapés. Eh ben, je peux pas, mais alors vraiment pas. Interdit de le dire pourtant. Sportivement parlant, il n’y a aucun intérêt à regarder un match de basket-fauteuil. Ceux qui te disent le contraire mentent, ils ne peuvent pas passer de Michael Jordan à ça, impossible, ou alors ils trichent. Que des handicapés s’y adonnent, c’est une chose, ils ont mille fois raison de le faire, mais l’imposer au public, non. Et que dire des Jeux paralympiques ? Franchement, si je dois donner mon avis sur ces Jeux paralympiques, eh bien l’important pour moi, c’est de ne surtout pas y participer ! Bon, je m’éloigne.

Le truc avec la société inclusive, c’est qu’elle ne fonctionne qu’au prix de l’exclusion de la majorité, qui paye un service public, social, sportif, auquel elle a de moins en moins accès. Regarde comment les choses se passent dans notre village, on peut fermer toutes les classes qu’on veut, pourvu qu’il y ait des places handicapées dans les écoles des grandes villes. On peut fermer toutes nos gares, pourvu qu’il y ait une gare de banlieue avec une rampe d’accès handicap. On peut n’ouvrir aucune aire de jeu, laisser les trottoirs à l’abandon, les commerces fermer les uns après les autres (qui les mettraient aux normes de toute façon), pourvu qu’il y ait des équipements handisports dans les grandes agglomérations. Même chose avec les médecins, les lits d’hôpital, les moyens de transport ? À nous les tirs de LBD, à nous les gares routières à 30 km de la maison sans place pour se garer, si on n’a pas le macaron magique.

Demain, tous handicapés ?

– Tout est truqué, tout est tronqué dans cette histoire. Le gouvernement, les associations manipulent les statistiques ; les chiffres du nombre de handicapés sont démesurément gonflés. Pour dramatiser, pour culpabiliser, produire un effet de sidération sur le public. Sophie Cluzel, qui est la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées d’Édouard Philippe, veut nous faire croire qu’un Français sur six est handicapé, soit 12 millions, s’étrange-t-elle, avant d’ajouter d’un ton patelin qu’elle prend en compte les directs et les indirects. Mais c’est quoi un handicapé indirect, dis-nous, la ministre ? Un intermittent du handicap ? Un aidant ? Pourquoi comptabiliser ici les aidants alors qu’on ne les comptabilise nulle part ailleurs ? Les cancérologues, le personnel médical sont-ils comptabilisés au nombre des cancéreux en France ?

Ici comme ailleurs, l’administration se consacre à un de ses sports préférés : la réaffectation statistique. Ce qui fait qu’on ne baigne pas seulement dans la mélodramatisation, mais aussi l’approximographie. Les gens valides entrent dans les ordinateurs de l’Insee et ressortent invalides. Les associations brandissent comme un chiffon rouge des chiffres qui remontent à 2007, issus d’une enquête complémentaire de l’Insee effectuée sur une base déclarative (bonjour la méthodologie, mais comme ici il n’y a pas de professeurs Raoult à chapitrer, motus). Il y avait alors en France 9,6 millions de personnes affirmant avoir un problème de santé depuis au moins six mois (lequel ?), rencontrant d’importantes difficultés dans leur activité quotidienne (lesquelles ?) ou ayant eu un accident de travail dans l’année (sont-elles rétablies ?) L’Insee prend soin de reconnaître que c’est une « définition beaucoup plus large de la population handicapée ». Qu’importe, elle est reprise argent comptant par les associations, les politiques et les journalistes.

12 millions de handicapés, et moi, et moi, et moi !

– Le handicap suit le chemin tracé par toutes les cultures minoritaires, marginales, transversales, sublunaires, exotiques, gémissantes, « dominées ». Il a donné naissance aux Disability Studies (« disability », en anglais, signifie invalidité, handicap), construites sur le modèle des Cultural Studies, qui étudient le handicap à l’aune des « discriminations » auxquelles il donne lieu dans les sociétés oppressives – les nôtres –, toutes dominées par les personnes qui ne sont pas en situation d’handicaps. Remarque au passage la définition négative qu’on donne de nous pour ne pas avoir à recourir au vocabulaire stigmatisant de la normalité. Je passe sur le processus d’euphémisation (des sourds aux malentendants, etc.), mais observe bien la façon dont la surdité a redéfini l’ordre du positif et du négatif : il y a désormais les déficients auditifs, qui se définissent par ce qu’ils sont, et les non déficients auditifs, qui se définissent par ce qu’ils ne sont pas. C’est le monde à l’envers, tu ne trouves pas ?

Les adeptes de cette novlangue ont même inventé une sorte de racisme anti-handicapés. Ils appellent cela le capicitisme (ou le validisme), c’est ensemble des préjugés et des discriminations exercés à l’encontre des personnes présentant une incapacité (l’invalidité). Comme de bien entendu, c’est la méchante société qui est validiste, puisqu’elle a organisé son système de normes et de valeurs pour les personnes non handicapées – normales donc. Raison supplémentaire pour en finir avec la normalité (dont les normes corporelles). La norme est décrite comme excluante, alors qu’elle est très précisément incluante. C’est sa fonction première, inclure, en excluant ce qui ne relève pas d’elle, caractéristique propre à tous les groupes sociaux.

Fier d’être handicapé

– L’objectif, c’est le « glad to be disabled person », heureux d’être handicapé. Le fameux retournement du stigmate, quoi ! Sauf que ce retournement a un prix : les majorités sacrifiées, mises au rebut. Qu’importe, puisqu’il n’y aura plus de déficiences, seulement des différences. Oui, oui, bien sûr. Mais le handicap n’en demeurera pas moins une déficience, pas moins une souffrance, pour la personne handicapée, pour ses proches.

Hier, les handicapés devaient s’adapter à la société. Aujourd’hui, c’est la société qui doit s’adapter à eux. Chemin faisant, on est passé de l’assimilation à l’intégration, puis de l’intégration à la société inclusive, où tout un chacun trouvera sa place, personne ne sera tenu à l’écart, où tout sera accessible à tous et tous seront ouverts à tout. La société inclusive, c’est l’assimilation à l’envers. Tant que nous ne serons pas en position de nous mettre à la place des handicapés, ils demeureront discriminés.

Beethoven en langage des sourds, ça donne quoi ?

– C’est très bien la langue des signes, mais elle n’a pas vocation à envahir l’espace public. On devrait se souvenir du désastre qu’a été – et demeure – la méthode globale dans les maternelles directement importée de ce que son fondateur appelait l’apprentissage aux « irréguliers ». L’enfer inclusif est pavé de bonnes intentions. Pas inutile non plus de rappeler la recommandation de Claude Lévi-Strauss : il y a des surdités protectrices. Beethoven n’a emmerdé personne avec sa surdité. S’il avait composé sa Neuvième Symphonie en langue des signes, ça ressemblerait à du Boulez ou à du Gilbert Montagné. Si le professeur Tournesol parlait en langue des signes, il ne casserait plus les oreilles du capitaine Haddock et ne te ferait plus rire. Arrêtons de pleurnicher. Tu n’es plus un bébé, n’est-ce pas ! Alors pourquoi les grandes personnes continuent-elles de faire comme si elles l’étaient encore. À leur âge, quand même !

Photo : Gonzagues Privat, L’abbé de l’Épée instruisant
ses élèves en présence de Louis XVI, huile sur toile, 1875,
collection INJS de Paris.
L’abbé de l’Épée est l’un des précurseurs
de l’enseignement spécialisé
pour les personnes sourdes-muettes

Prochain article :
Biopolitique du coronavirus (10). Ehpad, un si discret gérontocide

Articles précédents :
Biopolitique du coronavirus (1). La leçon de Michel Foucault
Biopolitique du coronavirus (2). Le patient zéro et l’infini
Biopolitique du coronavirus (3). Sale temps pour les « No border »
Biopolitique du coronavirus (4). L’immunodéficience des élites
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2 réponses

  1. Bonjour,
    je suis d’accord avec beaucoup de vos remarques (comme sur le fond de votre propos) sur le rôle que l’on fait jouer aux handicapés dans nos sociétés ainsi que toute l’équivoque de l’inclusion et sur l’utilisation de toute cette problématique par nos fausses élites qui s’enivrent de mots et de communication et qui en fait n’agissent pas ou toujours avec du retard laissant les parent et les professionnels souvent désemparés et en attente.
    Je suis parent d’une jeune femme handicapée et c’est dans le cadre de ce sujet effectivement sensible que je vous adresse ces remarques d’un très très … ancien lecteur de la revue !
    Pour autant ma fille (adulte handicapée) a pu bénéficier des services encore formidables de personnels hospitaliers irréprochables (merci au service public qu’il faut défendre) mais qui ont cruellement soufferts de moyens durant toute cette période et encore maintenant (je le sais d’autant plus que plusieurs de mes proches sont infirmiers). Preuve s’il en est que derrière les mots c’est le néant.
    Je sais en effet que les IME sont demeurés fermés (ils le sont encore) et je ne souhaite à personne d’avoir connu les années de galère que mon épouse et moi-même avons connues à une époque, alors que justement notre fille était alors en IME. Mais comment aurions-nous fait ?
    Certes il reste l’hôpital psychiatrique mais durant ces derniers mois cela devait être chaud pour les admissions, déjà en temps normal c’est compliqué !
    Encore merci pour votre travail et vos interventions cependant sachez que sur certains sujets vous marchez sur des œufs … prudence donc.
    Une mère et un père d’handicapée.
    CORDIALEMENT

  2. Cher Francois, je suis un lecteur fidèle d’élements, je me dois de réagir à votre article, le handicap est un sujet sensible, surtout quand on est parent d’un enfant handicapé (adulte) .
    C’est donc en modeste lecteur qui connait bien le sujet, que j’ai quelques remarques a vous faire. Je partage sans restriction, vos constations sur la com bon marche qui est faite autour de la surdité et du handicap en général. La LSF permet a de nombreux enfants sourds de communiquer avec leur entourage, sans cet apprentissage, les enfants privés de possibilités de communiquer s’enfoncent dans un mutisme irréversible. Ce qui est important de souligner durant cette période de confinement, c’est l’absence totale de prise en compte par ce gouvernement, de toutes les personnes, enfants, jeunes adultes, handicapées, qui sont à la charge de leur famille depuis le début du confinement, et que tous établissements spécialisés resteront fermés jusqu’en septembre. Il y a parmi eux des cas très lourds et des familles désespérées, je ne rentrerais pas dans les détails car je ne voudrais pas que vous vous repreniez sur mes intentions.
    En conclusion, derrière cette communication a bon marche, la réalité est bien pire que ce que veut bien nous faire croire tous ces professionnels du bon sentiment. bien cordialement

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