
À La Manufacture des Abbesses (Paris, 18e), la pièce Les Témoins entend réveiller les consciences face à la résurgence du fascisme. Portée par Yann Rezeau, cette œuvre déroule une dystopie journalistique où l’extrême droite, caricaturée à gros sabots, s’empare du pouvoir. Plein de bons sentiments, ce théâtre engagé s’avère insuffisamment progressiste aux yeux des spectateurs les plus woke. Et si c’était plutôt cela, le totalitarisme qui vient ?

Un membre éminent du showbiz, tel Alain Souchon, qui dénonce le « péril fasciste » en traitant les électeurs du Rassemblement national de « cons », rien que de plus banal. Ce qui l’est moins, c’est la polémique qui s’ensuit, obligeant notre artiste a rapidement présenter ses excuses. Comme si quelque chose ne tournait plus rond au royaume des paillettes.

Pour nos confères de Boulevard Voltaire, notre collaborateur, Nicolas Gauthier, se penche sur le dernier ouvrage de Vincent Coussedière, paru aux éditions de la Nouvelle Librairie, dans lequel l’auteur analyse le phénomène « Marine Le Pen ». « Marine » telle qu’elle est, et telle qu’elle aurait pu être…

Dans cette nouvelle mission, Omerta reçoit notre collaborateur Lionel Baland, pour analyser la montée des mouvement patriotes et nationalistes dans de nombreux pays d’Europe, se penchant sur les différentes causes de ce mouvement général, ses conséquences et la manière dont la France pourrait s’inspirer de ces réussites.

Trente ans après Srebrenica, la Bosnie vit toujours dans l’ombre du 11 juillet 1995. Consacré « génocide » par les Nations unies, l’événement a figé la mémoire du conflit dans une lecture univoque : des bourreaux serbes, des victimes musulmanes. Or, une part entière de la guerre reste refoulée — celle des villages serbes rayés de la carte, des civils assassinés, des églises rasées. Pour les Serbes, la justice internationale a tranché avant d’instruire. À La Haye, l’histoire a été écrite à coups d’acquittements sélectifs et de qualifications discutables, au prix d’une humiliation mémorielle qui alimente la défiance. À mesure que le « génocide de Srebrenica » devient dogme politique, toute relecture factuelle est frappée d’anathème. Dušan Pavlović, ancien expert au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, refuse cette amnésie organisée. Explication.

Comme souvent dans l’Histoire, ce qui commence en tragédie finit en farce. Les rapports houleux et passionnels entre la France et l’Algérie n’échappent pas à la règle, étant passés d’une guerre réelle à un antiracisme irréel. Avec les conséquences qu’on sait.

Si la démocratie de la République fédérale allemande, mise en place par les forces d’occupation occidentales après la Seconde Guerre mondiale, a accompagné le miracle économique de l’après-guerre, produit de l’ordolibéralisme, et a fonctionné durant plusieurs décennies, l’Allemagne actuelle voit son système se transformer et celui-ci n’être désormais plus démocratique. En effet, en quelques années, le pays a dérivé vers une adémocratie, ceci de plus en plus ouvertement, la cause principale de cette évolution étant la montée en puissance du parti patriotique Alternative für Deutschland (AfD) et sa répression de plus en plus virulente par les autorités.
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