
Depuis son sketch sur Gaza, l’humoriste Blanche Gardin affronte menaces et intimidations. Dans un récent entretien à « Arrêt sur images », elle raconte la mise à mort de sa carrière d’actrice. À l’heure de la disparition du second degré, cette gauchiste qui se moque de la gauche rit de ses propres travers. C’est toute la différence entre le génie du clown et la morgue du bouffon.

Les familiers de la collection Iliade à la Nouvelle librairie seront peut-être surpris par le sujet du livre qui vient de paraitre et qui est consacré à l’industriel italien Enrico Mattei. Il ne s’agit pas ici d’histoire des idées ni de métapolitique. En apparence. Car il s’agit en fait de la mise en œuvre d’une idée : l’indépendance ou en tout cas l’autonomie énergétique. Sujet capital : l’économie, sans laquelle il n’y a pas de politique possible, c’est de la matière, des hommes et de l’énergie. Sans l’un de ces trois composants, rien de tient, rien ne marche.

Jean-Gilles Malliarakis, s’est éteint à 81 ans, après une vie de combats politiques acharnés. Tribun charismatique, leader du nationalisme révolutionnaire français, intellectuel passionné et ami fidèle, il laisse derrière lui le souvenir d’un parcours singulier, fait d’audace, de fidélité et d’une logique interne que lui seul maîtrisait pleinement.

À Bruxelles, il suffit de s’éloigner des vitrines rutilantes du centre pour tomber sur une tout autre ville. À deux rues d’îlots prospères, s’amoncelle une misère importée qu’on déverse, à nos frais, dans les hôtels réquisitionnés. Entre ces deux mondes que tout oppose, un État en miettes s’efforce de tenir le décor, tandis que les acteurs privés y voient l’occasion rêvée de garantir leurs revenus. Cette générosité de façade – en réalité financée par Nicolas-qui-paie – siphonne les caisses publiques, fracture les communes et propulse la Région de Bruxelles-Capitale dans une zone rouge budgétaire inédite, au bord du chaos. L’Europe exige, la Belgique s’exécute et Bruxelles se tiers-mondise à vue d’œil. Reportage au cœur d’une folie migratoire qui a cessé d’être un accident pour se muer en suicide. Et aussi en un système rentable, mais pour quelques uns seulement.

Nicolas Sarkozy vient de passer trois semaines en prison. Le temps d’écrire un livre. Il faut bien s’occuper. Il assure que pour lui, le front républicain, comme Capri, c’est fini. Simple fissure de plus ou fissure de trop ?

Dans ce nouveau numéro du « Zoom » de TV Libertés, Olivier Frèresjacques reçoit notre collaborateur Rodolphe Cart pour évoquer son dernier ouvrage, « Mélenchon, le bruit et la fureur » (éditions la Nouvelle Librairie), biographique intellectuelle de celui qui pourrait encore créer la surprise aux prochaines élections en incarnant le seul vote « anti-système » après la normalisation du Rassemblement national.

L’ironie du sort n’est pas toujours drôle. Surtout lorsque la réalité rejoint la fiction. Tandis que je mettais un point final à mon roman intitulé « Boulette russe », l’histoire vaudevillesque d’un reporter russophile empêtré dans un coup monté par les services français, j’apprends l’arrestation d’Anna Novikova et Vincent Perfetti par la DGSI qui, sans autre forme de procès – c’est bien le mot –, les a placés en détention à Fleury et Fresnes.
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