Soyons binaires : que fleurissent dix affaires Dreyfus par semaine!
En France il n’y a plus de pensée, il n’y a plus que des « camps », le sien (le bon), et celui des autres (le mauvais). Désormais, à chaque fait divers ou micro-événement, chacun est immédiatement sommé de prendre position, de choisir ce fameux « camp », de s’y tenir fermement et, si possible, d’en profiter pour invectiver celui d’en face, via les défouloirs « sociaux » du monde virtuel. C’est ce qu’on appelle en 2020 : le débat.