Thomas Mann, portrait d’un «apolitique»
Même les rapports de Thomas Mann avec le IIIe Reich ne sont pas exempts d’équivoques. Au plus grand dépit des émigrés établis à Londres et à Paris, il hésita longtemps, pendant son demi-exil suisse, à rompre avec le nouveau régime. Même après le 30 janvier 1933, ses livres continuèrent à paraître en Allemagne.