Interrogée mardi 15 septembre par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, la directrice de l’ISSEP Marion Maréchal a évoqué le sujet majeur des porte-conteneurs, maillon essentiel du commerce international et « levier de la mondialisation qui permet de faire voyager des produits d’un bout à l’autre du monde pour des prix dérisoires », qui fait l’objet dans le dernier numéro d’Éléments, toujours en kiosque, d’une grande enquête sur plusieurs pages de notre journaliste Guillaume Travers, intitulé « Porte-conteneurs : les sans papiers milliardaires de la mondialisation ».
À très juste titre, la fondatrice d’un nouveau think-tank, le Centre d’analyse et de prospective (Cap) pointe du doigt « un système qui contribue à l’impact carbone », avec ces «bateaux qui ont des pavillons de complaisance, qui ne paient pas d’impôts, ne respectent pas le droit du travail ni aucune norme écologique. Ils abandonnent les navires sur les plages du Bangladesh quand ils ne servent plus et les laissent pourrir sans que personne ne s’en soucie». Au terme de sa magistrale enquête sur un sujet « essentiel et structurel » selon l’ancienne députée, notre spécialiste économique explique que sans les régimes juridiques exceptionnels et le système des pavillons de complaisance qui permettent de maximiser les profits tout en minimisant la responsabilité, il est probable que le commerce maritime ressemblerait à ce qu’il a toujours été : une activité relativement marginale et réservée aux produits de luxe.
Retrouver l’ensemble de l’enquête de Guillaume Travers dans le numéro 185 d’Éléments, en kiosque ou dans notre boutique.