Le moment politique, celui que nous vivons aujourd’hui, est un moment que personne n’aurait été en mesure de prédire il y a un an : l’épidémie de coronavirus a pris le monde par surprise. La France s’est confinée, et certains ont mis à profit cette période pour imaginer le « monde d’après ».
« Je ne crois pas que nous allons vivre le monde d’après. J’observe que ceux qui en parlent rêvent tout simplement de nous resservir les vieilles recettes du libéralisme, de la globalisation, de la dérèglementation, etc. Des recettes qui semblaient valables en 1980 ou 1990 mais qui ont fait leur temps et qui manifestement ne répondent pas à la situation actuelle. » Hervé Juvin.
Il a notamment beaucoup été question de souveraineté économique, de retour à une forme de sobriété, d’une remise en cause de la mondialisation.
L’épidémie est toujours là mais le monde d’après ressemble beaucoup à celui d’avant…
Le choc de la crise sanitaire se répercute sur les entreprises qui, parfois par effet d’aubaine, engagent des plans sociaux.
Pour certains, la solution passe par une nouvelle approche économique, politique et culturelle : le localisme.
« Le local, le territoire, là où les hommes vivent, c’est l’occasion de refaire une unité entre ce qui a été abusivement séparé et qui est en train de détruire nos territoires. » Hervé Juvin.
Source : France Culture