
Jean-Gilles Malliarakis, s’est éteint à 81 ans, après une vie de combats politiques acharnés. Tribun charismatique, leader du nationalisme révolutionnaire français, intellectuel passionné et ami fidèle, il laisse derrière lui le souvenir d’un parcours singulier, fait d’audace, de fidélité et d’une logique interne que lui seul maîtrisait pleinement.

Nicolas Sarkozy vient de passer trois semaines en prison. Le temps d’écrire un livre. Il faut bien s’occuper. Il assure que pour lui, le front républicain, comme Capri, c’est fini. Simple fissure de plus ou fissure de trop ?

Dans ce nouveau numéro du « Zoom » de TV Libertés, Olivier Frèresjacques reçoit notre collaborateur Rodolphe Cart pour évoquer son dernier ouvrage, « Mélenchon, le bruit et la fureur » (éditions la Nouvelle Librairie), biographique intellectuelle de celui qui pourrait encore créer la surprise aux prochaines élections en incarnant le seul vote « anti-système » après la normalisation du Rassemblement national.

L’ironie du sort n’est pas toujours drôle. Surtout lorsque la réalité rejoint la fiction. Tandis que je mettais un point final à mon roman intitulé « Boulette russe », l’histoire vaudevillesque d’un reporter russophile empêtré dans un coup monté par les services français, j’apprends l’arrestation d’Anna Novikova et Vincent Perfetti par la DGSI qui, sans autre forme de procès – c’est bien le mot –, les a placés en détention à Fleury et Fresnes.

Le gouvernement américain a consacré davantage d’argent à son projet de créer un Afghanistan « stable et démocratique » que pour le plan Marshall en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Un « pognon de dingue » pour le brillant résultat que l’on connaît.

En 1979, avec l’arrivée au pouvoir de Margareth Thatcher en Angleterre et celle de Ronald Reagan, un an plus tard aux USA, les idées libérales connaissent un regain de popularité en France. Que reste-t-il aujourd’hui de cet engouement ?

Philosophe inclassable, Ludwig Klages (1872-1956) fut tour à tour théoricien du biocentrisme, critique radical de la modernité et fondateur d’un « cercle cosmique » où se côtoyaient mystiques catholiques, poètes juifs et païens inspirés. À rebours de la tradition chrétienne comme du rationalisme cartésien, il substituait à la dualité corps-esprit une unité profonde du corps et de l’âme, opposée à la stérilité de l’esprit abstrait. Ennemi du progrès, pourfendeur de la mécanisation du monde, penseur des frontières, de l’enracinement et du rythme vital, Klages fut longtemps relégué dans les marges – trop païen pour les uns, trop antimoderne pour les autres. Avec « Ludwig Klages. Une philosophie biocentrique », François Plat Colonna (La Nouvelle Librairie, coll. « Longue Mémoire » de l’Institut Iliade) offre une remarquable porte d’entrée dans une œuvre tour à tour envoûtante et dérangeante, renouant avec une pensée de la vie, de l’âme et du monde qui parle étrangement à notre époque désaccordée.
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