La Sainte Russie contre l’Occident décadent, l’Occident libre contre la Russie autoritaire, les héros résistants contre les salauds envahisseurs, les libérateurs russes contre les nazis ukrainiens… La guerre en Ukraine est saturée, de part et d’autre, par les discours visant à donner un sens idéologique et symbolique à ce conflit, au risque d’imposer une lecture binaire simpliste. Or, le conflit ukrainien, il ne faut pas l’oublier, revêt avant tout une dimension géopolitique, au sens fort du terme, c’est-à-dire géographique. Si chacune des deux parties tend en effet à présenter ce conflit comme une supposée croisade contre un ennemi forcément mauvais, une lecture résolument géostratégique s’impose, car, après tout, si la géographie ne sert pas qu’à faire la guerre, elle aide sans doute à la gagner ou du moins à la comprendre. De fait, l’enjeu de la guerre en Ukraine est moins l’affaire de quelques nazis, que l’on chercherait tantôt chez Azov tantôt chez Wagner, qu’un affrontement entre deux blocs géopolitiques. Cette guerre est la traduction opérationnelle du Grand Jeu. Voici revenu en effet le temps des empires. Une analyse exhaustive d’Oswald Turner, nouveau venu dans la rédaction d’Éléments. Qui a dit que notre magazine était exclusivement porté à défendre la Russie ? Seconde partie.
Des orateurs venus de France, d’Italie, d’Espagne, de nombreux stands, un programme ambitieux et plus de 1 200 personnes attendues… Le 15 avril 2023, l’Institut Iliade donne rendez-vous à la Maison de la Chimie pour son dixième colloque. Au programme : le déclin anthropologique ! État des lieux, mais surtout, comment y faire face ! Jean-Yves Le Gallou, co-fondateur de l’Institut Iliade et premier intervenant de la journée, nous livre ici l’esprit et les premières notes de cet événement conçu comme un « grand opéra européen »…
La domestication du cheval remonte à la plus haute antiquité, eût pu dire le grand Alexandre Vialatte. En vérité, elle lui est-même antérieure. Des fouilles archéologiques sur des sites d’Europe de l’Est montrent que la domestication du cheval est vieille de quelque 5000 ans, donnant aux Indo-Européens un avantage décisif.
Dans son dernier livre Beaufs et barbares. Le pari du nous, Houria Bouteldja propose la formation, contre le bloc bourgeois, d’un bloc inédit construit sur l’alliance des « petits Blancs » et des sujets postcoloniaux. Un pari pour le moins osé !
Depuis des décennies, la fausse alternance gauche-droite est la base du spectacle politique français. Cette illusion ne cache-t-elle pas la réalité d’un clivage plus profond qu’est l’opposition verticale entre le peuple et les élites ? La dernière livraison de L’Incorrect réunissait pour un entretien les trois représentants « jeunes » des principaux partis politiques de droite avec Guilhem Carayon (LR), Stanislas Rigault (Reconquête !) et Pierre-Romain Thionnet (RN). À cette occasion, le magazine déclarait que cette jeunesse avait le désir de « couper le cordon ». Depuis cet échange, beaucoup de commentateurs ont évoqué une possible « union » pour ces jeunes n’ayant pas les scrupules de leurs prédécesseurs. Ce futur accord des partis de droite est-il souhaitable ?
D’un côté comme de l’autre des Alpes, les électeurs de la « droite patriote et souverainiste » sont-ils condamnés à d’éternelles déceptions et désillusions ? C’est malheureusement ce que l’on peut penser après les dernières déclarations du ministre de l’Agriculture italien, Francesco Lollobrigida, qui a affirmé que le gouvernement de Giorgia Meloni comptait faire entrer 500 000 migrants légaux en 2023 sur le territoire italien.
Les noms de Nietzsche et de Wagner sont bien connus, mais ils ne sont généralement associés que pour parler de leur querelle et, surtout, des textes violemment polémiques écrits par Nietzsche envers son ancien mentor et ami.