À l’occasion de la sortie de l’ouvrage de David Engels, « Oswald Spengler : introduction au Déclin de l’Occident », aux éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l’Institut Iliade, Jean Montalte se penche à son tour sur la pensée de l’écrivain allemand. Rejetant un « déclinisme » fataliste et geignard, il prône l’étude des causes de la décadence pour mieux la dépasser et régénérer notre civilisation vacillante.
L’embrasement du Moyen-Orient mérite un débat serein. À cet égard, je me félicite qu’« Éléments » soit l’un des rares médias à autoriser ce type de polémique, sans invectives, chantage à l’émotion ni noms d’oiseaux. Une gageure. Gilles Carasso m’a répondu fort courtoisement dans son article « Non, Israël n’est pas dirigé par des “néo-cons” » et je lui répliquerai sur le même ton.
L’article de Daoud Boughezala, « Israël-Liban :les néo-cons, ça ose tout ! », a interpelé Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, qui a pris sa plume pour lui répondre. À ses yeux, la question du néo-conservatisme ne se pose pas en Israël comme elle a pu se poser au Moyen-Orient à travers les guerres d’Irak. C’est autre chose qui se joue. Le débat est lancé. Daoud Boughezala saisira à son tour la balle au bond. Ce n’est pas tant les néo-cons israéliens qu’il pointait que les experts en chambre et les consultants ignorants à l’unanimisme troublant.
Croire qu’Israël va remodeler le Moyen-Orient à son avantage par la force relève de l’illusion. En vérité, le discours néoconservateur qui légitime la politique de Benyamin Netanyahou révèle une méconnaissance profonde de la région. Vingt ans après le fiasco américain en Irak, les néocons n’ont décidément rien compris aux sociétés arabo-musulmanes.
Arrivé en tête des élections législatives autrichiennes, le FPÖ, le Parti de la liberté d’Autriche, est renvoyé par la plupart des commentateurs à de lointaines origines nazies. C’est aller un peu vite avec la politique autrichienne et oublier que les socio-démocrates, drapés dans leur pseudo-virginité politique, ne se sont jamais privés de recycler d’anciens nationaux-socialistes. Lionel Baland, qui a signé un « Jörg Haider le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche » (2012), rappelle quelques vérités dérangeantes aux donneurs de leçon.
Stupeur et tremblements dans le Landerneau politico-médiatique : une nouvelle vague « populiste » déferle sur l’Europe ! Cette fois, c’est en Autriche que les élec-teurs ont décidé de se rallier largement à la bannière du FPÖ. Évidemment qualifié de parti « d’extrême-droite » par les médias et politiques sociaux- libéraux domi-nants, le mouvement politique dirigé par Herbert Kickl est en effet arrivé en tête des élections législatives du dimanche 29 septembre 2024.
Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.
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