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Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes : La parité ou la mort !

Connaissez-vous le HCE/fh ? Cette indispensable institution, créée en 2013 sous la présidence de François Hollande et à l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem, est une grande pourvoyeuse de rapports en tous genres. Elle a pour mission « d’identifier les manifestations de sexisme, d’examiner la tolérance sociale à leur égard et de faire des préconisations ». Dans cette optique, le HCE/fh vient de rendre publiques 32 « recommandations » qui font froid dans le dos tant elles dessinent clairement les contours d’une société du soupçon, de la surveillance généralisée et du bourrage de crâne permanent.

En effet, si, par malheur, l’ensemble de ces recommandations devait être appliqué, les hommes – cette engeance néfaste – n’auraient qu’à bien se tenir et à compter leurs abattis ! Eh oui messieurs – vous qui avez vécu toutes ces années sans tenir compte, et même souvent sans avoir conscience, des souffrances atroces vécues par toutes ces femmes qui, autour de vous, subissaient en silence les affres quotidiennes de la domination patriarcale – vous allez devoir serrer les fesses et tourner 32 fois la langue dans votre bouche avant de tenter la moindre plaisanterie ou d’énoncer le début du commencement d’un compliment ! Finis les badinages à la machine à café, les invitations à boire un verre après le boulot et les gauloiseries à la cantine, on vous écoute, on vous épie, on attend le moindre faux-pas, le plus petit sourire proto-libidineux ou le coup d’oeil vaguement insistant pour vous dénoncer !

Big Sister Is Watching You !

Mais attardons-nous quelque peu et traduisons en langage courant certaines de ces « recommandations » particulièrement révélatrices de ce nouveau système inquisitorial. Les lecteurs souhaitant découvrir l’intégralité des joyeusetés qui nous sont promises peuvent le faire ici : Paris Vox

Recommandation numéro 3 : « Systématiser, aussi bien dans le monde de l’éducation, des entreprises, des trois fonctions publiques des médias, dans tous les lieux de socialisation, des sensibilisations et formations sur la lutte contre le sexisme. »

Plus personne ne doit échapper au programme de propagande et de formatage intellectuel.

Recommandation numéro 4. « Renforcer de manière significative le soutien financier aux acteurs et actrices qui prennent en charge la lutte contre le sexisme et les violences sexistes et sexuelles, et notamment les associations qui accompagnent les victimes de sexisme et/ou qui réalisent des contentieux stratégiques, contribuant ainsi à l’élaboration d’une jurisprudence plus protectrice. »

Augmentation de l’arrosage des petits copains-ines du milieu associatif et militant avec l’argent du contribuable…

Recommandation numéro 5 : «  Développer des pratiques d’éga-conditionnalité, dans tous les ministères et établissements publics, c’est-à-dire conditionnant l’obtention de financements publics au respect de la parité et de l’égalité, et les évaluer à l’aide d’indicateurs de suivi. »

Chantage au financement…

Recommandation 8 : « Renforcer le statut des référents harcèlement sexuel et agissement sexiste, en les protégeant mieux des risques de représailles à leur encontre, en précisant leurs missions et en intégrant dans leur formation obligatoire un module sur les violences sexistes et sexuelles. »

Rendre intouchables les petits kapos du « sexuellement correct » et protéger les délateurs.

Recommandation numéro 11 : « Inciter les entreprises à faire connaître la nature et le nombre des sanctions en cas de violences sexistes et sexuelles et le taux de suivi par rapport aux signalements ; en cas de non suivi de cette démarche volontaire, intégrer cette disposition par voie légale. »

Terroriser les potentiels mal-pensants…

Recommandation numéro 18 : « Inscrire dans le cahier des charges du service public un objectif de femmes réalisatrices et de femmes dans les métiers techniques de l’audiovisuel, de l’ordre de 30 % en 2022 puis 40 % d’ici 5 ans. Réfléchir également à une disposition législative si on veut étendre cette obligation au secteur privé. »

Fin de la sélection par le travail et le talent, imposition de quotas sur le seul critère sexuel.

Recommandation numéro 23 : « Conditionner les financements publics des clips musicaux au respect de la dignité et de l’image des femmes et, plus largement, jeux vidéo, création numérique, cinéma d’animation. »

Soumettre la création artistique à des diktats idéologiques.

Recommandation 27 : « Financer les partis politiques sur des critères d’éga-conditionnalité en ajoutant, dans le calcul de la première fraction, l’obligation de parité dans les instances des directions des partis et des commissions d’investiture ».

Promouvoir arbitrairement des femmes à des postes à responsabilité bien que leur nombre dans les rangs militants soit extrêmement réduit. Bref, pour résumer : multiplication et aggravation des sanctions pour les récalcitrants et les rétifs aux nouveaux dogmes, incitation à la surveillance et à la délation,  accroissement de la distribution d’argent public aux multiples associations et augmentation des structures et programmes de propagande et de rééducation… Bienvenue dans l’enfer égalitaro-paritaire !

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