Soirée Laurent Maréchaux pour L’appel (PGDR) et la réédition en poche de Hors la loi. Anarchistes, illégalités, as de la gâchette… Ils ont choisi la liberté.
La Nouvelle Librairie, Jeudi 17 octobre 2019, de 18h à 20h
Laurent Maréchaux : une vie au bout du fil !
« Né en 1952 à Nogent-sur-Marne, Laurent Maréchaux s’est toujours rêvé aventurier aux sept vies. Adolescent, il avait d’abord rêvé d’être torero. Devenu adulte, il a parcouru le monde, passé le Cap Horn et arpenté les montagnes d’Orient. Happé par la politique, Maréchaux s’est engagé chez les solidaristes, au Groupe action jeunesse (GAJ), ni trust ni soviet ! Puis, direction l’Afghanistan et ses moudjahidins. Cette vie de baroudeur, il l’a magnifiquement relatée dans son premier roman Les sept peurs, à bien y regarder dans Le fils du dragon et Bijoux de famille, tous parus chez Le Dilettante. Sa fascination pour les hors-la-loi l’a conduit à publier un livre illustré chez Arthaud, Hors la loi. Anarchistes, illégalistes, as de la gâchette… ils ont choisi la liberté, disponible désormais en poche. Chacun de ses livres, souvent autobiographiques et personnels, portent en eux les traces de son goût de l’aventure et de sa soif d’idéal. Son quatrième roman, L’appel, ne fait pas exception, même si pour une fois l’auteur a délaissé les horizons lointains pour une conversation téléphonique, entre Philippe, conseiller politique de permanence à l’Élysée et une « amie » éplorée du président de la République, candidate au suicide. Le récit intense et tendu de ce huis clos intime au début des années 2000 prend un tour plus personnel et dramatique, quand le cynique haut fonctionnaire va devoir affronter le souvenir de deux de ses amis de jeunesse, têtes brûlées devenues infréquentables à force de courir les causes perdues, à qui il a tourné le dos pour se consacrer à sa carrière. Très à propos d’ailleurs, Laurent Maréchaux a dédicacé son roman à « F2S », Frédéric de Saint-Sernin, ancien ministre de Jacques Chirac, ancien du Groupe action jeunesse, « resté fidèle », si l’on en croit son dédicataire, « à son passé, ses amis et ses idées ». C’est avec les plus vieux militants politiques qu’on fait les meilleurs romans sur les amitiés brisées ! » Pascal Eysseric
