« Il y a des victoires qui exaltent, d’autres qui abâtardissent », disait Antoine de Saint-Exupéry. Nul doute que celle sur la « précarité menstruelle » fait partie de la deuxième catégorie. Bien sûr, la précarité étudiante, aggravée par la crise sanitaire, est réelle. Pourquoi pas, dans ces conditions, la gratuité des protections hygiéniques ? Jusque-là rien d’anormal. Sauf… sauf que des associations et des syndicats se sont indignés de ce que cette gratuité puisse être réservée aux femmes. Les hommes, eux aussi, ont leurs règles !