Avec Paris-Moscou. Aller simple contre le féminisme, paru aux Éditions de la Nouvelle Librairie, Yannick Jaffré signe un reportage trépidant qui mêle littérature, philosophie et politique. Partant du 8 mars, journée internationale de la femme, il balaye tous les sujets : les hommes, les femmes, la virilité, la théorie du genre, l’islam, la civilisation, etc. Le tout écrit dans une langue virevoltante qui ringardise le féminisme et le renvoie à sa ménopause originelle. Jaffré dessine une nouvelle carte du Tendre, mais les jeux de l’amour et du hasard ont cédé la place à une guerre des sexes où les féministes occidentales ont réduit les hommes à un statut de violeurs en série dotés d’une arme de sixième catégorie : leur phallus. En France, ex-pays de la galanterie, plus qu’ailleurs. Parce qu’il en va différemment en Russie où la féminité s’est installée – puissante, animale, civilisée. Pourquoi les femmes se sont-elles réfugiées à l’Est et les féministes à l’Ouest ? C’est la question qu’il dénoue. Nul romantisme slave ici, quand bien même la beauté chez Jaffré s’écrit en cyrillique.