Esthétique du combat perdu
« On ne se bat pas dans l’espoir du succès ! Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » s’écrie le Cyrano d’Edmond Rostand. À travers trois exemples – le siège de Massada, la guerre de Vendée et la mort volontaire de Mishima –, Jacques Chambray revient sur ces « défaites » qui n’en furent pas, où la geste héroïque des vaincus s’imprima dans la mémoire des hommes jusqu’à effacer le souvenir de leurs vainqueurs.