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Politique

Enseignement de l’ignorance : comment l’Éducation nationale sape l’histoire nationale

Enseignement de l’ignorance : comment l’Éducation nationale sape l’histoire nationale

C’est une histoire de plus en plus décentrée, globalisée et plurielle que les professeurs d’histoire-géographie dispensent à leurs élèves. Au roman national a succédé la fiction d’une histoire tournée vers l’international, résolument thématique et volontiers édifiante, qui occulte des pans entiers de notre histoire (ce qu’une histoire chronologique ne pourrait faire). Difficile de faire nation avec cela.

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Hiroshima, de la paix au Japon à la paix en Ukraine

Hiroshima, de la paix au Japon à la paix en Ukraine

On se souvient du mot de Clemenceau : « La guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires. » Et si, aujourd’hui, c’était l’inverse. La guerre est une chose trop grave pour la confier aux politiques. Le sommet orwellien du G7 à Hiroshima, au mois de mai, rebaptisé « sommet de la paix », en fut l’illustration. Explication de Gérard Conio.

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Russie-Ukraine : la propagande comme l’un des beaux-arts

Russie-Ukraine : la propagande comme l’un des beaux-arts

Noam Chomsky nous a prévenus : « Plus une société est libre, plus elle a recours à la propagande. » La guerre en Ukraine en fournit la preuve éclatante. Derrière la machine de guerre occidentale, c’est une industrie de la propagande qui est à l’œuvre. Les Américains y excellent comme nul autre. Décryptage éclairé de l’un de nos plus grands russisants, Gérard Conio.

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Clausewitz

L’art de la guerre selon Clausewitz

Le dernier « Jeudi de l’Iliade », à la Nouvelle Librairie, accueillait notre collaborateur, l’historien Laurent Schang, spécialiste d’histoire militaire. Ni les grandes batailles, ni les grands stratégistes n’ont de secret pour lui. Il était donc tout désigné pour présenter le chef-d’œuvre inachevée de Carl von Clausewitz (1780-1831) : « Vom Kriege » (en français « De la guerre »), qui, deux siècles après sa rédaction, n’en finit pas de fasciner.

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José Antonio Primo de Rivera, le politicien-poète du XXe siècle

José Antonio Primo de Rivera, le politicien-poète du XXe siècle

Ceux-là mêmes qui, au début de la guerre civile espagnole, ont assassiné José Antonio Primo de Rivera (1903-1936), le fondateur de la Phalange, ont eu la folle idée de le tuer symboliquement une deuxième fois quatre-vingt-sept ans plus tard. C’est ainsi qu’après avoir retiré la dépouille de Franco du mausolée du Valle de los Caídos, l’actuel gouvernement socialo-communiste, qui n’entend rien au respect dû aux morts, vient de refaire le coup avec José Antonio. Ayant exhumé sa dépouille du tombeau où elle reposait dans l’imposante Basilique du mausolée, ils l’ont déposée dans un cimetière quelconque de Madrid. À cette occasion, notre collaborateur Javier Portella évoque, depuis l’Espagne, la figure de José Antonio Primo de Rivera et retrace les grandes lignes de la pensée de ce « politicien-poète ».

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Guerre russo-ukrainienne à J+436 : pourquoi la contre-offensive de Kiev tarde

Guerre russo-ukrainienne à J+436 : pourquoi la contre-offensive de Kiev tarde

La guerre russo-ukrainienne n’en finit pas. À J+436, notre expert militaire, l’historien Laurent Schang fait le point : forces en présence, hommes et matériel, pertes, perspectives… Le moins qu’on puisse dire, c’est que la balance ne penche pas en faveur des forces ukrainiennes. Alors que Kiev annonce depuis des semaines une contre-offensive mirobolante censée enfoncer la ligne de front russe, le rapport de forces sur le terrain ne reflète pas cet optimisme. Ce que démontre à l’envi, avec une précision clinique, le point de situation de Laurent Schang.

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école république française

Sept ouvrages à lire avant de se lancer dans une carrière de professeur

Claude Allègre, quand il était à la tête de l’Éducation nationale, voulait « dégraisser le mammouth ». Intention louable, tant il y a en effet de mauvaise graisse dans cette institution moribonde. Mais c’est de solides fortifiants dont a besoin l’école. Georges Pilard a lu pour nous sept ouvrages qui dressent un état des lieux accablant de l’ex-Éducation nationale. Quiconque sent en lui germer la vocation de l’enseignement doit les lire pour savoir quelles épreuves il traversera.

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Les jaunes

À la recherche du syndicalisme perdu

C’est un aspect mal connu et souvent caricaturé de l’histoire du syndicalisme français que nous présente Didier Favre dans son riche ouvrage consacré au mouvement des « Jaunes » : « Les Jaunes, un syndicalisme tricolore » (La Nouvelle Librairie). Si ce terme revêt aujourd’hui une connotation purement péjorative servant à qualifier les « briseurs de grève », il désignait au début du XXe siècle une tentative de création d’un syndicalisme « non-révolutionnaire » fondé sur le patriotisme et la collaboration de classes.

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Russsie-ukraine-usa

Russie-Ukraine : splendeur et misère du Grand Jeu (2/2)

La Sainte Russie contre l’Occident décadent, l’Occident libre contre la Russie autoritaire, les héros résistants contre les salauds envahisseurs, les libérateurs russes contre les nazis ukrainiens… La guerre en Ukraine est saturée, de part et d’autre, par les discours visant à donner un sens idéologique et symbolique à ce conflit, au risque d’imposer une lecture binaire simpliste. Or, le conflit ukrainien, il ne faut pas l’oublier, revêt avant tout une dimension géopolitique, au sens fort du terme, c’est-à-dire géographique. Si chacune des deux parties tend en effet à présenter ce conflit comme une supposée croisade contre un ennemi forcément mauvais, une lecture résolument géostratégique s’impose, car, après tout, si la géographie ne sert pas qu’à faire la guerre, elle aide sans doute à la gagner ou du moins à la comprendre. De fait, l’enjeu de la guerre en Ukraine est moins l’affaire de quelques nazis, que l’on chercherait tantôt chez Azov tantôt chez Wagner, qu’un affrontement entre deux blocs géopolitiques. Cette guerre est la traduction opérationnelle du Grand Jeu. Voici revenu en effet le temps des empires. Une analyse exhaustive d’Oswald Turner, nouveau venu dans la rédaction d’Éléments. Qui a dit que notre magazine était exclusivement porté à défendre la Russie ? Seconde partie.

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Russie-Ukraine : splendeur et misère du Grand Jeu (1/2)

Russie-Ukraine : splendeur et misère du Grand Jeu (1/2)

La Sainte Russie contre l’Occident décadent, l’Occident libre contre la Russie autoritaire, les héros résistants contre les salauds envahisseurs, les libérateurs russes contre les nazis ukrainiens… La guerre en Ukraine est saturée, de part et d’autre, par les discours visant à donner un sens idéologique et symbolique à ce conflit, au risque d’imposer une lecture binaire simpliste. Or, le conflit ukrainien, il ne faut pas l’oublier, revêt avant tout une dimension géopolitique, au sens fort du terme, c’est-à-dire géographique. Si chacune des deux parties tend en effet à présenter ce conflit comme une supposée croisade contre un ennemi forcément mauvais, une lecture résolument géostratégique s’impose, car, après tout, si la géographie ne sert pas qu’à faire la guerre, elle aide sans doute à la gagner ou du moins à la comprendre. De fait, l’enjeu de la guerre en Ukraine est moins l’affaire de quelques nazis, que l’on chercherait tantôt chez Azov tantôt chez Wagner, qu’un affrontement entre deux blocs géopolitiques. Cette guerre est la traduction opérationnelle du Grand Jeu. Voici revenu en effet le temps des empires. Une analyse exhaustive d’Oswald Turner, nouveau venu dans la rédaction d’Éléments. Qui a dit que notre magazine était exclusivement porté à défendre la Russie ? Première partie.

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Pourquoi l’union des droites est un leurre

Pourquoi l’union des droites est un leurre

Depuis des décennies, la fausse alternance gauche-droite est la base du spectacle politique français. Cette illusion ne cache-t-elle pas la réalité d’un clivage plus profond qu’est l’opposition verticale entre le peuple et les élites ? La dernière livraison de L’Incorrect réunissait pour un entretien les trois représentants « jeunes » des principaux partis politiques de droite avec Guilhem Carayon (LR), Stanislas Rigault (Reconquête !) et Pierre-Romain Thionnet (RN). À cette occasion, le magazine déclarait que cette jeunesse avait le désir de « couper le cordon ». Depuis cet échange, beaucoup de commentateurs ont évoqué une possible « union » pour ces jeunes n’ayant pas les scrupules de leurs prédécesseurs. Ce futur accord des partis de droite est-il souhaitable ?

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Le gouvernement Meloni veut accueillir 500 000 migrants cette année en Italie !

Le gouvernement Meloni veut accueillir 500 000 migrants cette année en Italie !

D’un côté comme de l’autre des Alpes, les électeurs de la « droite patriote et souverainiste » sont-ils condamnés à d’éternelles déceptions et désillusions ? C’est malheureusement ce que l’on peut penser après les dernières déclarations du ministre de l’Agriculture italien, Francesco Lollobrigida, qui a affirmé que le gouvernement de Giorgia Meloni comptait faire entrer 500 000 migrants légaux en 2023 sur le territoire italien.

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Actuellement en kiosque – N°209 août-septembre

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