
Le Frexit est-il le dernier espoir de la cause nationale ?
La fin des élections sonne l’heure des comptes. La bataille des visions pour la France fut menée avec des oppositions visibles, et force est de constater que des blocs entiers du pays ne vont plus dans la même direction. Réalisant une campagne Blitzkrieg, Zemmour imposa le sujet du Grand Remplacement. Si Mélenchon lui répliqua avec sa créolisation, Marine Le Pen se concentra, quant à elle, sur le thème de la fracture sociale. Or, n’est-ce pas Macron qui rafla la mise lorsqu’il affirma que ce second tour était un « référendum pour ou contre l’Europe » ? Pendant que chacun représentait une sensibilité particulière du pays, cette question de l’Europe ne demeurait-elle pas la question qui les surplombe toutes, et celle qui peut nous permettre d’engager un combat frontal avec le président sortant ?