Notre dossier « Mourir pour Kiev ». Vers une Troisième Guerre mondiale ?
« Nous n’avons pas voulu cela ». Été 1914, printemps 2024… Qui eût cru, le 28 juin 1914, que l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand ouvrirait une déflagration mondiale qui se solderait par près d’une vingtaine de millions de morts ? Peu de gens. Comme l’a montré l’historien Jean-Jacques Becker (1914. Comment les Français sont entrés dans la guerre), tout le monde n’est pas parti la fleur au fusil. La plupart des dirigeants européens ont d’ailleurs pensé éviter l’escalade. Mais tout s’est emballé. Les jeux d’alliance sont devenus des jeux de guerre, les états-majors ont remplacé les chancelleries. Les va-t-en-guerre, qui veulent nous entraîner dans une guerre avec la Russie qui ne menace en rien nos intérêts, feraient bien de ne pas l’oublier. Dans un article aussi riche qu’irréprochablement documenté, Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, énumère toutes les raisons qu’il y a de s’inquiéter. Retrouver notre dossier « Mourir pour Kiev » dans le nouveau numéro d’« Éléments », en kiosques ou sur notre site.