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Israël-Palestine : la partition est la seule solution

Israël-Palestine : la partition est la seule solution

L’embrasement du Moyen-Orient mérite un débat serein. À cet égard, je me félicite qu’« Éléments » soit l’un des rares médias à autoriser ce type de polémique, sans invectives, chantage à l’émotion ni noms d’oiseaux. Une gageure. Gilles Carasso m’a répondu fort courtoisement dans son article « Non, Israël n’est pas dirigé par des “néo-cons” » et je lui répliquerai sur le même ton.

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Le président américain Joe Biden (à gauche) écoute le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu alors qu'il se joint à une réunion du cabinet militaire israélien à Tel Aviv le 18 octobre 2023, des batailles entre Israël et le Hamas

Non, Israël n’est pas dirigé par des « néo-cons »

L’article de Daoud Boughezala, « Israël-Liban :les néo-cons, ça ose tout ! », a interpelé Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie, qui a pris sa plume pour lui répondre. À ses yeux, la question du néo-conservatisme ne se pose pas en Israël comme elle a pu se poser au Moyen-Orient à travers les guerres d’Irak. C’est autre chose qui se joue. Le débat est lancé. Daoud Boughezala saisira à son tour la balle au bond. Ce n’est pas tant les néo-cons israéliens qu’il pointait que les experts en chambre et les consultants ignorants à l’unanimisme troublant.

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Benyamin Netanyahou, Israël-Liban : les néo-cons, ça ose tout !

Israël-Liban : les néo-cons, ça ose tout !

Croire qu’Israël va remodeler le Moyen-Orient à son avantage par la force relève de l’illusion. En vérité, le discours néoconservateur qui légitime la politique de Benyamin Netanyahou révèle une méconnaissance profonde de la région. Vingt ans après le fiasco américain en Irak, les néocons n’ont décidément rien compris aux sociétés arabo-musulmanes.

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L’ombre politique de Jörg Haider plane à nouveau sur l’Autriche

Arrivé en tête des élections législatives autrichiennes, le FPÖ, le Parti de la liberté d’Autriche, est renvoyé par la plupart des commentateurs à de lointaines origines nazies. C’est aller un peu vite avec la politique autrichienne et oublier que les socio-démocrates, drapés dans leur pseudo-virginité politique, ne se sont jamais privés de recycler d’anciens nationaux-socialistes. Lionel Baland, qui a signé un « Jörg Haider le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche » (2012), rappelle quelques vérités dérangeantes aux donneurs de leçon.

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Autriche : victoire historique du FPÖ aux législatives

Autriche : victoire historique du FPÖ aux législatives

Stupeur et tremblements dans le Landerneau politico-médiatique : une nouvelle vague « populiste » déferle sur l’Europe ! Cette fois, c’est en Autriche que les élec-teurs ont décidé de se rallier largement à la bannière du FPÖ. Évidemment qualifié de parti « d’extrême-droite » par les médias et politiques sociaux- libéraux domi-nants, le mouvement politique dirigé par Herbert Kickl est en effet arrivé en tête des élections législatives du dimanche 29 septembre 2024.

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Southport, Merseyside, Royaume-Uni, le 30 juillet 2024, un émeutier jette des briques sur la ligne de police au-dessus du feu.

My tailor is totalitaire

Alors ça chauffe chez les British ? Yes sir ! Le modèle multiculturel, prescription fondamentale du monde anglo-saxon, bat sérieusement de l’aile. Les récentes manifestations au sein du royaume appelant à l’arrêt d’une immigration endémique plonge le pays dans une situation de crise. Heureusement, le Premier ministre du pays promet aux émeutiers de leur faire « ressentir la force de la loi ! ». Ouf ! De leur côté, les médias de grand chemin sont d’ores et déjà sur le pont pour caresser le bras vengeur de la « justice anti-haine » au royaume de l’Albion. Et comme de coutume, ce ne sont pas les anglais, mais l’idéologie métisseuse qui aura le dernier mot. Car il coûte cher de défier le totalitarisme idéologique. Big Other veille !

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Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »

Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »

Chaque année, Viktor Orbán tient un discours de philosophie politique à l’université d’été de Bálványos, à Tusványos, en Transylvanie. Toujours de très haute tenue intellectuelle – nos dirigeants seraient bien avisés de s’en inspirer –, le discours que le Premier ministre hongrois a prononcé cette année fut à bien des égards exceptionnel, plaçant l’Europe face à ses responsabilités devant l’histoire : ou bien notre continent devient un « musée à ciel ouvert », ou bien il acquiert les outils et la vision de la puissance, s’émancipant de la tutelle américaine. Un discours historique. Thibaud Gibelin, auteur de « Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne. Résurgence de l’Europe centrale » (Fauves éditions), nous en présente les grands axes.

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Voyage au bout de la Trumpie

Voyage au bout de la Trumpie

Le sénateur de l’Ohio J.D. Vance est depuis le 15 juillet le colistier de Trump pour l’élection américaine de 2024. En 2016, il publiait son autobiographie « Hillbilly Elegy » écrite quand il n’était pas encore sénateur et Donald Trump pas encore entré en politique. Sortie pendant la campagne présidentielle qui opposait Trump à Hillary Clinton, elle était devenue un best-seller. J.D. Vance y raconte son parcours et met en lumière le déclin de l’ancienne classe ouvrière blanche américaine dont il est issu. Ces hillbillies (crétin des collines) de la Rust Belt et des Appalaches, traditionnellement démocrates, avaient plébiscité Trump et permis son élection surprise.

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J. D. Vance, colistier de Trump et figure de proue des nationaux-populistes

J. D. Vance, colistier de Trump et figure de proue des nationaux-populistes

Qui est J. D. Vance, le sénateur de l’Ohio choisi par Donald Trump pour être son vice-président lors de la campagne présidentielle de 2024 ? Cet intellectuel entré en politique sur le tard cristallise des réactions opposées. Surtout connu pour son essai à succès « Hillbilly Elegy », la presse de gauche voit en lui une personnalité politique incompatible avec la démocratie. L’universitaire française Maya Kandel, spécialiste des États-Unis à la Sorbonne Nouvelle, une faculté résolument située à gauche, range J. D. Vance parmi les « stratèges de la colère » développant « une rhétorique apocalyptique et fascisante ». De son côté, l’« alt-right » (par l’entremise de Nick Fuentes et consorts) a également réagi, toujours avec hostilité, sur les réseaux sociaux, reprochant à Vance tantôt son soutien à Israël, tantôt l’origine indienne de son épouse, pourtant diplômée de Yale et de Cambridge, avocate issue de la riche caste Kamma qui domine l’État de l’Andhra Pradesh, dans le sud de l’Inde, arguant qu’il ne serait pas assez dur sur l’immigration. Alors, qui est-il vraiment ?

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Notre dossier « Mourir pour Kiev » : la France, combien de divisions ?

Notre dossier « Mourir pour Kiev » : la France, combien de divisions ?

Emmanuel Macron, c’est le Matamore de la commedia dell’arte. Il n’en finit pas de bander ses muscles « photoshopés » et de défier Poutine. « Tu vas voir ce que tu vas voir ! » Chaque jour, il va plus loin dans la surenchère belliciste. Aujourd’hui, il va envoyer des Mirage en Ukraine. Une folie, qui fait dire à Marine Le Pen : « On a le sentiment qu’Emmanuel Macron a envie d’une guerre. » Qu’importe si celle-ci risque de se transformer en Troisième Guerre mondiale, où la France serait balayée. Celui qui veut la paix prépare la guerre. Mais Macron ne l’a pas préparée. En 2017, il humiliait publiquement le général Pierre de Villiers pour avoir osé pointer la faiblesse de nos budgets militaires. La vérité, c’est que l’Armée française, hors quelques unités d’élite, est nue. Pas assez d’hommes, pas assez de matériel. État des lieux (il n’est pas glorieux). À retrouver également dans notre dossier « Mourir pour Kiev » en une du dernier « Éléments », disponible en kiosques ou sur notre site.

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Notre dossier « Mourir pour Kiev » : de l’art de contourner les sanctions contre la Russie

Notre dossier « Mourir pour Kiev » : de l’art de contourner les sanctions contre la Russie

Les sanctions contre la Russie s’accumulent, sans guère d’effet sur l’économie russe. C’est même tout le contraire : les sanctions se retournent paradoxalement contre l’Union européenne (qui, au passage, continue d’acheter, indirectement, des hydrocarbures russes). Quantité d’acteurs profi-tent de ces sanctions, à commencer par la Chine et les États-Unis. Pas l’UE. Une fois de plus, notre continent, frappé d’impuissance et de cécité, est le dindon de la farce. Plumé et vidé. Notre analyse.

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