
Fin de règne et/ou fin de cycle ?
Pas la peine d’être savant politologue pour sentir que l’actuelle situation commence à bigrement sentir le sapin. Un peu comme si le « cercle de la raison » vivait ses derniers moments. Explications.
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Pas la peine d’être savant politologue pour sentir que l’actuelle situation commence à bigrement sentir le sapin. Un peu comme si le « cercle de la raison » vivait ses derniers moments. Explications.

Alors que, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les partis prônant la réalisation d’un avenir radieux, telles les formations politiques communistes, avaient le vent en poupe et qu’Yves Montand fredonnait « Ô bella ciao, bella ciao. bella ciao… », les forces politiques qui rencontrent désormais le succès sont celles qui jouent sur la nostalgie des années 1980, voire des décennies précédentes.

Cette fameuse union des droites est un serpent de mer ressortant régulièrement du nid. Un récent sondage Ifop, commandé par Valeurs actuelles, ce 21 octobre, vient lui redonner un semblant de lustre. Mouvement de fond dans une France qu’on dit être de plus en plus à droite ou simple lifting d’un concept un brin fatigué ?

A l’heure où la France s’enfonce dans une crise politique qui tourne chaque jour un peu plus à la tragi-comédie et où l’agenda électoral pourrait être une nouvelle fois bousculé, Jean-Luc Mélenchon apparaît plus que jamais comme une figure majeure qui pourrait déjouer les pronostics de ceux qui l’affirment « discrédité » par ses outrances et son soutien sans nuance à la cause palestinienne. Rodolphe Cart vient de publier, aux éditions de la Nouvelle Librairie, une biographie intellectuelle du chef de la France insoumise. L’occasion de mieux cerner celui qui semble en passe de devenir le nouveau « Satan » du paysage politique hexagonal.
Propos recueillis par Xavier Eman

Avec le nouveau gouvernement Lecornu, la saga continue. Ce n’est plus Games of Thrones, mais la Foire du trône. À l’heure où ce texte est mis en ligne, il n’est pas sûr que cette coalition de la dernière chance passe la semaine. Mais là n’est évidemment pas l’essentiel.

La solidarité internationale, née au XIXe siècle avec l’essor des médias et des transports, s’est imposée comme un pilier du discours politique et un véritable « secteur d’activité ». De l’opinion publique aux ONG, en passant par les politiques publiques et les collectivités locales, elle incarne une forme de « conscience humanitaire mondialisée ». Gilles Carasso interroge ce phénomène, sa médiatisation, son instrumentalisation ainsi que son efficacité et son avenir dans un monde où la vérité des images s’effrite.

À l’heure où la mémoire de Robert Badinter est à la fois célébrée et profanée, des personnalités de gauche prétendent qu’il aurait dépénalisé l’homosexualité. Or, le Garde des Sceaux de François Mitterrand n’a jamais dépénalisé l’homosexualité, autorisée en France depuis… 1791. Depuis plus de quarante ans, cette fake news avant l’heure alimente la légende dorée du mitterrandisme. Explication.

Applaudi à la Fête de l’Huma, Dominique de Villepin s’efforce aujourd’hui d’incarner une alternative « humaniste » à la droite classique. Ses diatribes – légitimes – contre les crimes d’Israël lui valent une forte popularité en banlieue sur laquelle il compte bien comptabiliser. Pour incarner le flanc droit de La France Insoumise ? Rapatrier à droite le vote des banlieues ? Derrière les formules lyriques et les grands gestes, l’avocat d’affaires ne peut faire oublier le passif du chiraquisme.

Ce nouveau gouvernement, tôt lancé et aussitôt avorté, a tout d’une tragicomédie. Plus comique que tragique ? Oui. On en rirait presque si la France n’était une fois de plus la risée du monde entier. Macron se voulait Clauzewitz ? Il n’est que l’inspecteur Clouseau, l’anti-héros maladroit de la saga de La Panthère rose.

Condamné à cinq ans de prison ferme pour « association de malfaiteurs », Nicolas Sarkozy clame son innocence. Et si, au-delà des valises de billets, c’était pour la guerre elle-même qu’il payait enfin ? Une quinzaine d’années après le changement de régime que l’Otan a orchestré en Libye, les milliers de morts et les ravages géopolitiques qu’il a provoqués restaient impunis. Par accident ou transfert de culpabilité, la justice a peut-être fini par frapper au bon endroit.

La possible et prochaine incarcération de Nicolas Sarkozy fait figure de cataclysme politique. Quoiqu’on puisse penser de l’ancien Président, un fait demeure : cette condamnation défie l’entendement. Et, surtout, pose cette question : jusqu’où ira l’actuelle dictature judiciaire ?

Longtemps fer de lance économique de l’Union Européenne, l’Allemagne semble marquer à son tour le pas, confrontée à un faisceau de crises : politique, industrielle, migratoire… Pour « Ligne Droite », la matinale de Radio Courtoisie dirigée par Liselotte Dutreuil, notre collaborateur Lionel Baland et l’essayiste David Engels font le point sur la situation outre-Rhin.
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