
Macron : quand Macheprot s’en va-t’en guerre…
Depuis son accession à l’Élysée, Emmanuel Macron aime user de la rhétorique guerrière. Sans forcément avoir les moyens de ses ambitions. Car n’est pas Malbrough qui veut.
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Depuis son accession à l’Élysée, Emmanuel Macron aime user de la rhétorique guerrière. Sans forcément avoir les moyens de ses ambitions. Car n’est pas Malbrough qui veut.
Hormis les rodomontades d’Emmanuel Macron, va-t-en-guerre aux allures de général Alcazar, l’actualité politicienne est bien morne en ces temps estivaux. L’occasion de revenir sur des sujets plus primordiaux ? Oui.
À l’instar de Thierry Coville, la plupart des experts s’accordent à dire que la guerre des Douze Jours a provisoirement uni les Iraniens derrière la défense de leur nation. Chercheur en relations internationales, vice-président exécutif du Quincy Institute, fondateur du Conseil national irano-américain, Trita Parsi partage cette analyse mais pense qu’Israël est déterminée à réattaquer l’Iran avant la fin de l’année. Il s’en explique dans la revue Foreign Policy… ainsi qu’au cours de l’entretien qu’il nous a accordé.
En matière d’inclusion de minorités ethniques et sexuelles, la Cité des anges serait-elle en passe de mettre la pédale douce ? Oui, par la force des choses. Mais pas forcément pour les raisons qu’on croit. Ce n’est pas la vertu qui commande ce retournement, mais juste le dieu dollar qui l’exige…
Le conflit israélo-palestinien a au moins le mérite de révéler cette ambiguïté : d’un côté, les islamo-gauchistes, pour lesquels le peuple gazaoui est devenu incarnation indépassable de tous les colonisés de la Terre ; de l’autre, des occidentalistes estimant que le salut de la civilisation repose sur l’axe israélo-américain.
Trois ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Alain de Benoist dénonce les illusions d’une Europe désormais transformée en théâtre de guerre, loin de son prétendu idéal de paix, et analyse les dérives morales et idéologiques qui ont paralysé toute tentative de médiation, plongeant le continent dans une crise existentielle.
Dans cet article à contre-courant, Frédéric Saint Clair convoque Athéna, déesse grecque de la guerre intelligente, pour penser les conflits du XXIe siècle à rebours du prêt-à-penser moral occidental. De l’Ukraine à Gaza, de l’Iran à Israël, il démonte l’illusion humanitaire et celle du droit international, pour réaffirmer la centralité de la puissance dans les relations internationales. Face aux discours dépolitisés, Athéna ricanerait : la guerre n’a jamais cessé d’être le prolongement de la politique. C’est vrai plus encore à l’heure des grands blocs civilisationnels. Merci au site « Première Nouvelle » où cette analyse a d’abord été publiée.
Il y a un moment que les Insoumis avaient du mou dans la corde à nœuds et que ça branlait sévèrement du manche. Mais là, c’est le feu d’artifice, comme si François Pignon, le héros de L’Emmerdeur et du Dîner de cons, s’était installé aux commandes. D’où cette tragicomédie en trois actes.
La guerre « préventive » de douze jours, qui a récemment opposé Israël et l’Iran, a allègrement bafoué le droit international. Pour Thierry Coville, chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, cette confrontation rappelle à bien des égards la guerre d’Irak de 2003 menée contre d’introuvables armes de destruction massive. La République islamique se voit confortée dans sa méfiance à l’égard de l’Occident, tandis que les Européens peinent à défendre une position autonome face à Washington et Tel Aviv. Entretien.
Le ticket présidentiel est une spécificité éminemment étatsunienne. Mais, à l’instar du rock and roll et du hula hoop, elle a fini par pénétrer nos contrées. D’où ce binôme inédit, formé par Marine Le Pen et Jordan Bardella. Avenir radieux ou un seul fauteuil pour deux ? L’avenir le dira.
Que peut-il bien se passer dans la tête des électeurs de gauche ? Les esprits taquins répondront : rien. Le 12 juin dernier, « Le Nouvel Obs » tentait néanmoins de répondre à cette épineuse question avec l’aide de la Fondation Jean-Jaurès et des sondeurs d’Ipsos. Au final, il semble y avoir de la tempête sous les crânes progressistes.
En attaquant l’Ukraine, le 22 février 2022, Vladimir Poutine ne savait peut-être pas à quelle point cette équipée brouillonne, qui devait alors se conclure en quelques semaines, allait bouleverser la géopolitique mondiale. Les attaques israéliennes contre l’Iran, déclenchées ce 13 juin, en sont aujourd’hui la conséquence logique.
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