Après la dissolution de Civitas, à qui le tour ?
La République voltairienne est bien morte et enterrée. Place à la République répressive, autoritaire et obsidionale, d’autant plus hargneuse avec les faibles qu’elle se révèle soumise et impuissante face aux forts. Quoi que l’on pense du positionnement idéologique et des méthodes d’action du mouvement catholique traditionaliste, son interdiction marque incontestablement une nouvelle étape dans la dérive liberticide d’un pouvoir qui tend à criminaliser toutes ses oppositions, fussent-elles les plus marginales. Aristide Leucate dissèque les causes et conséquences de ce nouvel accès d’autoritarisme du ministère de intérieur. Dis-moi qui tu dissous, je te dirais ce que tu es…