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Idées / Débats

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Nietzsche et le dépassement de la métaphysique

Il n’y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.

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Hommage à Jean-Paul Bourre

Hommage à Jean-Paul Bourre

Dans notre monde de immédiateté et du zapping, le temps, toujours accéléré, efface souvent très rapidement la mémoire, même la plus proche. Ce n’est pas le cas pour Jean Montalte, qui revient sur la personnalité et l’œuvre de Jean-Paul Bourre, barde gaulois à la sensibilité écorchée, disparu il y a presque un an.

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« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

Vous qui pensez que les JO de Paris seront une « formidable aventure humaine », qu’une reconversion professionnelle s’impose parce que, comme vous l’a redit votre psy la semaine dernière : « Dans la vie, il faut savoir prendre des risques. », ou qui hésitez encore entre deux défis au mois d’août (« Traverser la Corse sac au dos, c’est sûr, ce n’est pas donné à tout le monde ; d’un autre côté, quoi de mieux pour se ressourcer qu’un trek en Inde ? »), lisez donc le nouveau livre de François-Xavier Consoli, « Les aventuriers de la vie ». Vous verrez ce que c’est que de partir à l’aventure – la vraie, celle qui engage tout votre être, qui vous fait mal et vous fait faire du mal aux autres. De Spaggiari le perceur de coffres niçois à Ungern le dieu de la guerre, de Cravan le poète boxeur à Surcouf le corsaire du roi, F.-X. Consoli brosse avec un rare bonheur de plume le portrait de quinze authentiques aventuriers. Des hommes qui mirent leur peau au bout de leurs idées, et surtout de l’idée qu’ils se faisaient de la vie. C’est tout de même autre chose que de nager dans la Seine. Entretien.

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Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cette cérémonie d’ouverture n’en finit pas de susciter des commentaires, les uns outrés, les autres enthousiastes. Vue de l’étranger, elle a été surtout perçue comme un grand moment de vacuité. Le regard de Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie.

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Nietzsche : sous le soleil exactement

Nietzsche : sous le soleil exactement

Tout comme la nouvelle de la « mort de Dieu », l’annonce de l’ « éternel retour » est un défi. Il nous met au pied du mur. Voulons-nous revivre le meilleur comme le pire ? Car l’éternel retour est celui du même. Il nécessite de tout approuver, de ce qui fut et de ce qui sera dans le cercle de la vie. Pour Pierre Le Vigan, urbaniste et essayiste, telle est la formidable confrontation à laquelle nous convie Nietzsche. Si nous voulons être au niveau de cette exigence, et ne pas battre en retraite, il nous faut faire de notre vie une œuvre d’art. A l’aplomb du Grand Midi. Sous le soleil exactement.

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Christian Brosio

Nous avions un camarade…

Le temps est décidément à la peine pour l’équipe de la revue « Éléments » qui vient de perdre coup sur coup deux de ses fidèles amis. Après Jean-François Michaud, c’est à Christian Brosio, pilier du regretté « Spectacle du Monde » et collaborateur régulier de notre revue, que nous devons rendre hommage. L’un comme l’autre, nous le savons, nous invitent à lever nos verres à leur mémoire et, surtout, à continuer le combat.

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Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Il était le sel de la terre. Plus qu’un ami : un frère. Son nom n’apparaissait pas dans l’« ours » d’« Éléments ». C’était pourtant lui l’ours de la rédaction, mais pas empaillé comme celui qu’il avait naguère chassé et qui trônait à l’entrée de son pavillon de chasse en Sologne. Jamais « Éléments » n’aurait pu lancer sa nouvelle formule sans lui, jamais cent autres entreprises, politiques, métapolitiques, culturelles, n’auraient pu voir le jour sans lui. Il était l’épicentre caché de nos activités. Ainsi fut Jean-François Michaud.

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Quête de l’Infini et inquiétude européenne

Quête de l’Infini et inquiétude européenne

La tentation faustienne est-elle le propre de l’Europe, une Europe infidèle à l’esprit grec, tout de mesure ? La question taraude Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas). Alors, illimitée ou délimitée, quel est le destin de notre civilisation ?

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Colloque Patrick Buisson : pourquoi la « cause du peuple » ?

Colloque Patrick Buisson : pourquoi la « cause du peuple » ?

À l’occasion du colloque « Patrick Buisson, historien du peuple », qui se tiendra le samedi 15 juin, de 14 à 18 heures, à l’Institut du Pont-Neuf (hôtel de Bourrienne), avec, entre autres, Frédéric Rouvillois, Mathieu Bock-Côté, Jérôme Sainte-Marie, François Bousquet, nous publions des extraits du long entretien que Patrick Buisson nous avait accordé lors de la sortie de « La Cause du peuple ».

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Jules Verne

Jules Verne, un auteur anticolonialiste

Le projet de la Cité des Imaginaires-Grand musée Jules Verne, à Nantes, fait couler beaucoup d’encre. Un « collectif » woke, composé pour l’essentiel de trois pelés et un tondu, s’en est vertement pris à la « prose colonialiste » de l’auteur de « 20 000 Lieux sous les mers » et à l’écrin « toxique » que la ville de Nantes est en train de lui construire. Ont-ils jamais lu autre chose que des tracts électoraux, ces ignorants ? Loin des clichés, l’œuvre de Jules Verne fait au contraire valoir une critique implacable du productivisme effréné, de la logique du profit, de l’enlaidissement totalitaire, de l’épuisement des ressources. Si elle magnifie les progrès de la science, elle n’en fait pas moins l’éloge des peuples colonisés et acculturés. Alors, qui est toxique, qui est exotique dans cette affaire ? Citations à l’appui, Michel Marmin remet Jules Verne à l’endroit.

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Le transhumanisme, aboutissement ultime du libéralisme

Le transhumanisme, aboutissement ultime du libéralisme

Pierre Le Vigan, qui vient de faire paraître « Les Démons de la déconstruction. Derrida, Lévinas, Sartre », suivi de « Se sauver de la déconstruction avec Heidegger », nous offre une riche analyse du phénomène « transhumaniste », qui n’est pas une simple – et énième – « innovation technologique » dans l’histoire de l’humanité mais une véritable rupture anthropologique avec celle-ci. Et l’esquisse d’un nouveau totalitarisme, phase terminale du libéralisme.

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Leibniz

Leibniz au chevet des gauchistes

Comment redonner la vue à l’aveugle idéologique volontaire qui ne perçoit pas que l’identité est le ferment de la diversité, et donc de la richesse et de la beauté du monde ? Dans une envolée satirique et facétieuse, Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas), nous propose une solution : lui faire rencontrer Leibniz !

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Actuellement en kiosque – N°214 juin – juillet 2025

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