George Orwell libertaire et rebelle (1)
On le relit, on le réédite, on le redécouvre, on le médite… Ce génial visionnaire du totalitarisme est plus que jamais actuel. Orwell, l’homme et l’œuvre, première partie…
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On le relit, on le réédite, on le redécouvre, on le médite… Ce génial visionnaire du totalitarisme est plus que jamais actuel. Orwell, l’homme et l’œuvre, première partie…
L’entretien qu’il a donné à Alain de Benoist dans la revue « Krisis » date d’il y a vingt-cinq ans ! Il s’intitulait « L’Europe et l’Amérique au miroir de Maastricht ». Paru en 1992, en plein cœur de la campagne pour le référendum sur le traité européen, l’entretien croisé entre Jean-Luc Mélenchon, alors sénateur socialiste et le diplomate Gilbert Pérol, que nous publions sur notre site, est toujours disponible sur notre site de vente en ligne . Les deux hommes avaient des positions relativement proches. L’un et l’autre militaient pour une Europe libérée de la domination américaine et avaient affiché leur opposition à la première guerre du Golfe. Pourtant, le premier a défendu le oui et le second le non. Vingt-cinq ans plus tard, les analyses de Jean-Luc Mélenchon ont toutes été infirmées, tandis que celles de Gilbert Pérol s’avèrent prémonitoires. Et il y avait chez le leader de La France insoumise une mystique du « mouvement » en faveur de la construction européenne qui prête à sourire tant elle parait obsolète aujourd’hui, depuis Jean-Luc Mélenchon a reconnu son erreur. Diplomate d’exception, Gilbert Pérol, qui servit aussi bien le général de Gaulle que François Mitterrand, démontre en revanche une clairvoyance hors du commun. Bonne Lecture !
L’Occident peut bien tonner contre l’intolérance de ceux qui condamnent à mort des écrivains (la chose, n’est-ce pas, est impensable chez nous – Robert Brasillach n’est plus là pour démentir), il a aussi ses allergies et ses croyances.
C’est dans La Parole d’Anaximandre, texte exégétique d’un fragment du philosophe présocratique, que Martin Heidegger introduit le concept d’Abend-Land. Il l’oppose à Abendland (Occident) et, dans la traduction de Wolfgang Brockmeir, Abend-Land a été très heureusement rendu
L’occidentalisation de la planète est-elle, comme on l’affirme généralement, la conséquence historique du colonialisme européen ? Très répandue dans les milieux progressistes, cette thèse n’apparaît que partiellement vraie. Le colonialisme européen, tel qu’il s’est manifesté du XVIe au
Toutes les idéologies dominantes opposent, dans leurs discours, le tiers-monde et l’Occident. Quels que soient les critères pris en compte, les définitions fonctionnent toutes selon le même principe d’exclusion. Le christianisme fut ainsi le premier à opposer
1620, sur une plage de la Nouvelle-Angleterre : les puritains du Mayflower découvrent la terre américaine. L’aventure « occidentale » naît ainsi du refus – voire de la haine – de cette Europe qui ne les supportait pas plus qu’ils ne la supportaient. Les « Pères pèlerins » mêleront l’esprit de conquête propre aux Européens et la mentalité égalitaire propre au christianisme pour imposer au monde une civilisation universelle qui tend à « normaliser » les façons de vivre, de penser et d’imaginer.
Ce texte inédit en France de Julius Evola, paru pour la première fois en Italie dans la revue « Il Concilia tore » (n° VII, Il, 15 novembre 1958), reste dans ce préambule marqué par l’époque à laquelle il a été écrit. Il est probable qu’une vingtaine d’années plus tard, l’auteur de « Chevaucher le tigre » n’aurait pas soutenu le même point de vue, le pacte atlantique ayant depuis largement découvert sa véritable destination : assujettir l’Europe aux ambitions planétaires de l’Amérique, sans pour autant la protéger valablement des visées militaires de l’Union soviétique. Dans la suite de cet article, Julius Evola dénonce l’impérialisme culturel américain (« le plus grand péril ») avec une pertinence et une précision qui restent de pleine actualité. C’est la raison pour laquelle nous le publions.
Réveillée par les fusillades d’Aleria et de Bastia à l’été 1975, durcie par les récentes arrestations de militants bretons, la question régionale bouleverse le jeu politique traditionnel et révèle l’impuissance des partis à maîtriser la réalité de la France. Faudra-t-il détruire la France pour édifier l’Europe ? Telle est la question qui se pose à […]
Gérard Zwang est né à Paris en 1930. Ancien chef de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine de Paris, il pratique aujourd’hui la chirurgie viscérale et l’urologie. Membre de l’Association française de chirurgie, de la Société française des chirurgiens de Paris et du Mouvement français le planning familial, le Dr Zwang est l’auteur du Sexe de la femme (éditions de la Jeune Parque) et de La fonction érotique (éditions Robert Laffont). Il vient de terminer en collaboration avec Antoine Romieu, un Précis de thérapeutique sexologique qui doit paraître en juillet aux éditions Maloine. Il prépare également un Abrégé de sexologie pour les éditions Masson.
Sous la plume de Philip Howard, le « Times » du 9 février 1974 a publié une longue critique d’un livre qui vient de paraître en Grande-Bretagne sous le titre Race. L’auteur est un zoologue mondialement connu, le Dr John Baker. Avec l’aimable autorisation de notre confrère londonien, nous publions de larges extraits de cette critique.
« La futurologie contre les idéologies ». Un texte de Vintila Horia, qui dirige, à Madrid, l’une des plus importantes revues mondiales de futurologie, « Futuro Presente ». D’origine roumaine, Vintila Horia est un écrivain de langue française renommé. Il est l’auteur du « Dictionnaire des papes » (France-Empire, 1963), d’« Une femme pour l’apocalypse » (Julliard, 1968), du Journal « d’un paysan du Danube » (la Table Ronde, 1970) et surtout de « Dieu est mort en exil » (Fayard, 1960).
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