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Idées / Débats

Merlin dans Excalibur

La désacralisation du monde. Le face à face Alain de Benoist-Thomas Molnar

Pourquoi l’éclipse du sacré ? Voici un débat de haute volée entre deux philosophes qu’une solide amitié liait : le païen Alain de Benoist et le chrétien Thomas Molnar. Dans cet ouvrage, initialement publié en 1986 et fort heureusement réédité par la Nouvelle Librairie, tous deux s’accordent à reconnaître que la modernité aura été une formidable machine à désacraliser, à désenchanter, à séculariser, mais divergent sur les origines de cette éclipse. Esquisse d’une généalogie du processus de désacralisation du monde.

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Aujourd’hui la tyrannie, demain la dictature

Aujourd’hui la tyrannie, demain la dictature

Après son livre « Demain la dictature », Philippe Bornet fait paraître « Aujourd’hui la tyrannie », assorti d’une préface d’Alain de Benoist. Vivons-nous en tyrannie ? Qu’est-ce que du reste que la tyrannie ? Autant de questions que soulève Philippe Bornet.

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Grotte Mandrin

Découverte des plus anciens hommes modernes en Europe

Annonce dans la revue « Science Advances » de la découverte des premières traces de l’arrivée des hommes modernes en Europe il y a 54 000 ans à la Grotte Mandrin, soit environ 10 millénaires avant ce que l’on pensait jusqu’alors et 1700 km à l’Ouest du site bulgare de Bacho Kiro précédemment considéré comme la plus ancienne occupation humaine moderne d’Europe.

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Alain de Benoist, de profil, Dominique Venner et Thomas Molnar, le 12 janvier 1973, à Turin, lors d’un grand colloque organisé par le Congrès international pour la défense de la culture (CIDAS).

L’éclipse du sacré. Sur la trace des dieux disparus

Drieu La Rochelle, dans Adieu à Gonzague, écrivait que « le païen et le chrétien ont l’ancienne croyance, croient à la réalité du monde ». À coup sûr, c’est de cette race-là, celle des hommes d’une Europe virile mais toujours ouverte à la bonne disputatio, dont sont issues nos deux protagonistes, les philosophes Alain de Benoist et Thomas Molnar, pour ce duel autour de « l’éclipse du sacré », pour reprendre le titre de leur livre, que les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de rééditer. Ces deux bretteurs nous offrent une mise au point des plus salutaires sur l’une des questions les plus cruciales de notre époque : la désacralisation. Si des convergences, notamment sur la technique ou sur le fétichisme économique, peuvent parfois réunir nos deux interlocuteurs ; des fractures – indépassables ? – apparaissent vite au détour de l’opposition christianisme-paganisme, transcendance-immanence. Réjouissons-nous cependant de ce que cette « querelle » qui, bien que rude et soutenue, conserve une courtoisie bienvenue tout en se gardant de tomber dans les mièvreries si répandues par les temps qui courent. Ces deux maîtres, et ce mot est le bon, nous empoignent par la peau du cou au gré de leurs pensées robustes et tonnantes. Et on en redemande ! Ici pas de répit, les entretiens frappent comme des coups de bouclier et chacun de nos deux hoplites philosophes, tels Ulysse et Achille, usent de leurs meilleures ripostes intellectuelles. Retour sur un texte qu’il faudra marquer, et cela est certain, d’une pierre blanche. De celles qui délimitaient, autrefois pour Rome, le « pomerium » – là où la frontière sacrée marquait la différence entre la ville et le territoire alentour.

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Lettres de la vallée Julien Freund

Les leçons du docteur Julien Freund

Voici les lettres posthumes que le philosophe Julien Freund (1921-1993) a adressées à une postérité qu’il redoutait. Lui qui ponctuait régulièrement sa conversation d’un réfrigérant : « L’avenir, c’est le massacre » ne ménage pas ses critiques aux impostures de son temps – et du nôtre. Polémiques, mordantes, profondes, ces lettres post-mortem, toutes inédites, donnent à voir une autre facette de Freund, grand penseur du politique, mais aussi grand pourfendeur des faux maîtres et des fausses vérités.

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Le courage

Le courage est notre patrie

« Il faut toujours un premier ; que celui qui peut l’être le soit. » Voilà le courage, selon Fichte (1762-1814), un des grands noms de la pensée allemande. Le propre de son Discours sur le courage est de se réactualiser en permanence. Pourquoi ? Parce que le courage est le catalyseur des renaissances. Il annonce des aubes nouvelles. Ce livre en est une. Il s’adresse plus que jamais à nous.

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Mort de socrate

Peut-on encore philosopher au milieu de la dévastation ?

Comment penser après la déconstruction ? C’est ce que propose ce numéro exceptionnel de « Krisis » consacré à la philosophie, qui réunit près d’une vingtaine de contributions, dont celles de Pierre-André Taguieff, André Perrin et Michel Onfray. Loin de tout pessimisme, le créateur de l’Université populaire de Caen se confie : « Il n’est jamais trop tôt ni jamais trop tard pour commencer à philosopher ». Entretien avec le rédacteur en chef de « Krisis », David L’Épée.

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Jean-Louis Harouel

L’Islam est-il notre avenir ?

Avec Jean-Louis Harouel, professeur émérite d’histoire du droit à l’Université Panthéon-Assas était l’invité de la matinale de Clemence Houdiakova sur Radio Courtoisie auteur notamment des livres Libres réflexions sur la peine de mort aux éditions Desclée de Brouwer et de L’Islam est-il

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Cherche un dieu désespérément. Rencontre avec Javier Portella

Ah, l’Espagne ! Coincée entre la Reconquista et les conquistadors, elle a poussé sa colère jusqu’au bout du monde, comme Aguirre. Elle est moins européenne que russe, a dit Michel del Castillo, espagnol de naissance. Pour un libéral comme Ortega y Gasset, combien de Miguel de Unamuno et de Don Quichotte a-t-elle produits ? L’Espagne déraisonne toujours un peu ; chez elle, la raison est portée à ébullition ; elle a des visions ; elle ne réfléchit pas – elle respire, elle aspire, elle expire. À la fois incarnée et décharnée, « trop catholique pour être vraiment chrétienne » (Castillo, encore lui), elle a longtemps fabriqué des matadors et des ecclésiastiques à la chaîne, hésitant entre le culte de Mithra et celui de Torquemada. Il y a quelque chose d’amer en elle, l’amer des agrumes et de l’amertume. Bien sûr, cette Espagne est morte – en dormition, dirait Dominique Venner –, pétrifiée derrière les murs de l’Escurial. C’est un songe aussi lointain que celui de Calderón. La « Movida » est passée par là, comme un film de Pedro Almodóvar. S’il y a un Espagnol qui en a conscience, c’est bien Javier Portella. Journaliste, essayiste, romancier et éditeur, correspondant d’« Éléments » au pays de José Antonio Primo de Rivera, il publie aux éditions de la Nouvelle Librairie N’y a-t-il qu’un dieu pour nous sauver ? Nous sommes allés à sa rencontre.

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Collage pour le manifeste Iliade

Pourquoi la civilisation européenne ? Le Manifeste de l’Institut Iliade

C’est un superbe « Manifeste » que nous livre l’Institut Iliade, limpide, exigeant, volontariste, et qui décline nos racines, notre être au monde, notre devenir. Ainsi conçu, c’est le noyau qui portera le fruit. Quel Européen ne s’y retrouverait pas ? Entretien avec Romain Petitjean, directeur du développement d’un Institut qui n’en finit pas de se développer.

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Armin Mohler

Vers un renouveau du conservatisme ?

Dans cette vidéo, nous nous pencherons sur une figure intellectuelle majeure de la « Neue Rechte », la nouvelle droite allemande, à savoir Armin Mohler. Ancien secrétaire de Ernst Jünger et auteur de la première étude sur

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Actuellement en kiosque – N°211 décembre – janvier

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