Sandrine Rousseau publie une brochure introduisant le concept d’« androcène ». Pour elle, les hommes sont les principaux responsables de la crise écologique. Exploitation de la nature, capitalisme, colonialisme, guerres, etc., sont des produits de la domination masculine. Guillaume Travers, auteur de nombreux articles consacrés à l’écologie dans Éléments, est aussi le traducteur d’un livre de Werner Sombart, « Amour, luxe et capitalisme », qui ouvre des perspectives radicalement différentes. Si la crise écologique a une origine sexuée, celle-ci est bien davantage à rechercher… chez les femmes.