La traduction en espagnol du Nouvel ordre érotique, un essai du philosophe italien Diego Fusaro, fournit l’occasion à notre ami Javier Portella d’analyser les nouvelles lignes de fracture qui traversent nos sociétés. Comment se fait-il que lui, Javier Portella, auteur de droite s’il en est, soit sur la même ligne que Diego Fusaro, résolument à gauche, dont la pensée procède des œuvres de Marx et Gramsci ? C’est que, sans occulter la permanence du clivage droite-gauche, le clivage aujourd’hui le plus déterminant est ailleurs. C’est autour de l’identité, du sentiment d’appartenance, de l’esprit communautaire qu’il se noue.