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Idées / Débats

Penser le déclin pour nourrir le sursaut avec Oswald Spengler

Penser le déclin pour nourrir le sursaut

À l’occasion de la sortie de l’ouvrage de David Engels, « Oswald Spengler : introduction au Déclin de l’Occident », aux éditions de la Nouvelle Librairie, en collaboration avec l’Institut Iliade, Jean Montalte se penche à son tour sur la pensée de l’écrivain allemand. Rejetant un « déclinisme » fataliste et geignard, il prône l’étude des causes de la décadence pour mieux la dépasser et régénérer notre civilisation vacillante.

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Gabriel Marcel, philosophe de l’incarnation

Gabriel Marcel, philosophe de l’incarnation

Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.

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Heidegger, médecin de la modernité

Heidegger, médecin de la modernité

Et si, tout comme Nietzsche, Heidegger devait être vu comme un médecin de notre civilisation ? Sans doute pas un médecin qui éradique, qui extirpe une maladie, mais un médecin qui soigne, un médecin qui amène une certaine paix, une certaine sérénité, un équilibre dans la lucidité, qui nous réconcilie avec le monde, avec le corps et ses maux qui vont inévitablement avec ses bonheurs ? Heidegger, médecin de la modernité, qui est l’arraisonnement du monde, et même médecin de la postmodernité, qui est le moment où les arraisonneurs sont eux-mêmes arraisonnés par les dispositifs et sont emmenés par des flux incontrôlés ? C’est cette hypothèse sur laquelle se penche notre collaborateur Pierre le Vigan, urbaniste et essayiste, dans cette passionnante étude.

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Un des chaînons manquants de l’indo-européen : les dernières découvertes sur la paléogénétique des Hittites

Un des chaînons manquants de l’indo-européen : les dernières découvertes sur la paléogénétique des Hittites

La branche anatolienne des langues indo-européennes est celle qui pose le plus de problèmes aux linguistes dans la reconstruction de la famille indo-européenne. Les langues procédant de ce rameau sont à la fois les plus anciennes attestées de manière écrite grâce à des hiéroglyphes et des tablettes cunéiformes de l’âge du Bronze, mais aussi les plus divergentes, à tel point que des linguistes postulent l’existence d’une plus vaste famille « indo-anatolienne », regroupant d’un côté les langues indo-européennes et de l’autre les langues anatoliennes. Une certaine historiographie turque veut absolument en faire une civilisation autochtone, tandis que les paléogénéticiens les plus renommés (David Reich dans un article (1) polémique en 2022) ont voulu placer l’origine des langues indo-européennes en Anatolie, au mépris de tout bon sens. De nouvelles découvertes suggèrent l’existence de deux migrations vers l’Anatolie très anciennes depuis un espace compris entre l’est de l’Ukraine et la Volga avant les migrations plus connues de la culture de Yamna. Qu’en est-il réellement ?

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La révolution industrielle, prélude à la fin du monde

La révolution industrielle, prélude à la fin du monde

Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.

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nietzsche heidegger

Nietzsche et le dépassement de la métaphysique

Il n’y a nul doute sur le fait que Nietzsche a voulu penser un monde sans arrière-monde, un monde sans principe extérieur à lui-même, un monde sans dualisme entre un créateur et une création. A bon droit, on a appelé cela une critique radicale de la métaphysique. C’est-à-dire de toutes les métaphysiques précédentes, à commencer par celle de Platon, accusée de préférer l’Idée, le Beau abstrait, au sensible, au réel, au déjà-là. Nietzsche, destructeur « au marteau » de la métaphysique : telle est l’image que l’on en a. Une vision que Pierre Le Vigan interroge au regard des analyses de Martin Heidegger.

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Hommage à Jean-Paul Bourre

Hommage à Jean-Paul Bourre

Dans notre monde de immédiateté et du zapping, le temps, toujours accéléré, efface souvent très rapidement la mémoire, même la plus proche. Ce n’est pas le cas pour Jean Montalte, qui revient sur la personnalité et l’œuvre de Jean-Paul Bourre, barde gaulois à la sensibilité écorchée, disparu il y a presque un an.

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« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

« L’aventurier se contrefout des modes, car il n’est pas collectif. Sa quête est individuelle »

Vous qui pensez que les JO de Paris seront une « formidable aventure humaine », qu’une reconversion professionnelle s’impose parce que, comme vous l’a redit votre psy la semaine dernière : « Dans la vie, il faut savoir prendre des risques. », ou qui hésitez encore entre deux défis au mois d’août (« Traverser la Corse sac au dos, c’est sûr, ce n’est pas donné à tout le monde ; d’un autre côté, quoi de mieux pour se ressourcer qu’un trek en Inde ? »), lisez donc le nouveau livre de François-Xavier Consoli, « Les aventuriers de la vie ». Vous verrez ce que c’est que de partir à l’aventure – la vraie, celle qui engage tout votre être, qui vous fait mal et vous fait faire du mal aux autres. De Spaggiari le perceur de coffres niçois à Ungern le dieu de la guerre, de Cravan le poète boxeur à Surcouf le corsaire du roi, F.-X. Consoli brosse avec un rare bonheur de plume le portrait de quinze authentiques aventuriers. Des hommes qui mirent leur peau au bout de leurs idées, et surtout de l’idée qu’ils se faisaient de la vie. C’est tout de même autre chose que de nager dans la Seine. Entretien.

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Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cérémonie des JO : jusqu’au bout de l’ennui

Cette cérémonie d’ouverture n’en finit pas de susciter des commentaires, les uns outrés, les autres enthousiastes. Vue de l’étranger, elle a été surtout perçue comme un grand moment de vacuité. Le regard de Gilles Carasso, ancien directeur des Instituts français de Pologne et de Géorgie.

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Nietzsche : sous le soleil exactement

Nietzsche : sous le soleil exactement

Tout comme la nouvelle de la « mort de Dieu », l’annonce de l’ « éternel retour » est un défi. Il nous met au pied du mur. Voulons-nous revivre le meilleur comme le pire ? Car l’éternel retour est celui du même. Il nécessite de tout approuver, de ce qui fut et de ce qui sera dans le cercle de la vie. Pour Pierre Le Vigan, urbaniste et essayiste, telle est la formidable confrontation à laquelle nous convie Nietzsche. Si nous voulons être au niveau de cette exigence, et ne pas battre en retraite, il nous faut faire de notre vie une œuvre d’art. A l’aplomb du Grand Midi. Sous le soleil exactement.

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Christian Brosio

Nous avions un camarade…

Le temps est décidément à la peine pour l’équipe de la revue « Éléments » qui vient de perdre coup sur coup deux de ses fidèles amis. Après Jean-François Michaud, c’est à Christian Brosio, pilier du regretté « Spectacle du Monde » et collaborateur régulier de notre revue, que nous devons rendre hommage. L’un comme l’autre, nous le savons, nous invitent à lever nos verres à leur mémoire et, surtout, à continuer le combat.

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Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Jean-François Michaud (1956-2024) : la disparition d’un prince

Il était le sel de la terre. Plus qu’un ami : un frère. Son nom n’apparaissait pas dans l’« ours » d’« Éléments ». C’était pourtant lui l’ours de la rédaction, mais pas empaillé comme celui qu’il avait naguère chassé et qui trônait à l’entrée de son pavillon de chasse en Sologne. Jamais « Éléments » n’aurait pu lancer sa nouvelle formule sans lui, jamais cent autres entreprises, politiques, métapolitiques, culturelles, n’auraient pu voir le jour sans lui. Il était l’épicentre caché de nos activités. Ainsi fut Jean-François Michaud.

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