Vers une renaissance de la nation ?
De nos jours, la tendance est à l’internationalisme. La richesse n’est plus intérieure et propre aux nations, mais doit forcément venir d’un brassage et d’une ouverture totale sur le monde extérieur. Ce discours de « bien-pensance », d’héritage social-marxiste, n’admet et ne reconnaît pas la nation comme une entité transcendante, mère du peuple, mais plutôt comme un vulgaire mécanisme d’oppression. C’est pourtant une erreur car on ne peut dissocier la nation du peuple. La nation n’est pas qu’une somme d’individus, c’est « un tout organique vivant » (Grga Pejnović) qui noue une relation symbiotique avec son peuple et dont l’ascendance est accordée par l’histoire.