
Louis Sarkozy, un Américain à Paris
Chez Louis Sarkozy, il n’y a que le prénom qui est français. Tout le reste est américain, jusqu’au bout des ongles. Mais aucune chance de percer aux États-Unis – pas fous, les Américains. Alors, faute de mieux, il se rabat sur la France comme on s’accroche à une session de rattrapage. Après avoir clamé son attachement à l’Amérique, le voilà qui se découvre soudain des racines hexagonales. Une conversion opportune, mais qui peine à convaincre. Rodolphe Cart, toujours à l’affût des masques et des mirages, lui consacre un portrait décapant en forme d’essai, « De quoi Louis Sarkozy est-il le nom ? » (Perspectives libres), où il démonte les illusions d’un néo-conservatisme d’importation. Une mise au point en forme de mise en garde.