La révolte populiste qui vient
L’édition contemporaine, incontinente, produisant à jets continus des pensums componctieux et convenus, des autofictions psycho-cul pour bourgeoises dépressives ou des bluettes inoffensives destinées à meubler les temps de trajet des ménagères de plus ou moins 50 ans, pourrait décourager le lecteur exigeant et l’inviter à se consacrer exclusivement aux valeurs sûres du passé, au talent validé par le passage des ans et le détachement des modes et des emballements circonstanciels. Ce serait là une grave erreur nous dit Anthony Marinier, pêcheur de perles littéraires pour les lecteurs d’Éléments, qui nous invite aujourd’hui à nous pencher sur « La peau sur la table » de Marion Messina, aux éditions Fayard.