L’écrivain Thomas Wolfe, l’ange banni de la « génération perdue »
Qui a lu Thomas Wolfe (1900-1938) de ce côté-ci de l’Atlantique ? Trop peu de monde. C’est un Serbe, Vladimir Dimitrijević, le fondateur des éditions L’Âge d’Homme, qui l’a fait connaître au public francophone. « L’Ange exilé », « Le Temps et le fleuve », « La Toile et le roc », « L’Ange banni ». Quatre épais volumes, des milliers de pages, torrentielles, démentielles, brûlantes, ferventes. Nul n’a autant dit l’immensité américaine que lui, aussi ingénument et aussi sincèrement. Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade, s’est plongé dans ce maelström.