Alexandre Soljenitsyne : quand un Prix Nobel appelle à « tuer les mouchards »
Audio conférence de François Bousquet sur « Le Déclin du courage » et la leçon de dissidence du grand Russe
Audio conférence de François Bousquet sur « Le Déclin du courage » et la leçon de dissidence du grand Russe
Imaginez l’histoire d’un esclave heureux, ô scandale ! C’est le pari qu’a fait Lydéric Landry dans un premier roman hilarant, L’Essuie-main de l’empereur, qui romance la vie de l’empereur Commode (161-192), un souverain pas vraiment commode, comme on
Entretien réalisé à l’occasion de la deuxième édition des « Jeudis de l’Iliade » à La Nouvelle Librairie. Causerie littéraire autour de Soljenitsyne et de son ouvrage Le Déclin du courage. ÉLÉMENTS : Pourquoi lire Alexandre Soljenitsyne aujourd’hui ?
Libre journal de la Nouvelle Droite dirigé par Thomas Hennetier, assisté de Alix de Saint Clare : « Écrire le désastre français ».
Autrefois, les puissants se contentaient de nous piétiner. Aujourd’hui, ils nous piétinent et ils nous font la leçon. La Nouvelle Librairie peut en témoigner. Un plumitif appointé par Jeff Bezos, le patron d’Amazon, l’homme le plus riche
Audio conférence de Grégoire Gambier réalisée dans le cadre des causeries littéraires des Jeudis de l’Iliade autour d’Ernst Jünger et de son ouvrage « Sur les falaises de marbre ». Présentation par Grégoire Gambier, Délégué général de l’Institut Iliade.
Les Chroniques cinéma de David L’Épée En 1963 paraissait aux États-Unis le best-seller de Betty Friedan, La Femme mystifiée. Dans cet ouvrage qui eut une grande influence sur le mouvement féministe de ces années-là est mise en accusation ce
A l’occasion de la parution de la traduction espagnole de son ouvrage « Putain de Saint Foucault. Archéologie d’un fétiche » François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments est l’invité de José Javier Esparzade sur la chaine
Inaugurée le 13 mars, l’exposition Les Nabis et le décor se poursuivra au musée du Luxembourg jusqu’au 30 juin. C’est l’occasion de revenir avec Jean-François Gautier sur ce mouvement pictural qui a préfiguré de nombreux aspects de la modernité, en désengageant l’art et l’individu des préoccupations du siècle, si ce n’est même en refusant l’idée d’un « monde commun ».
Les Chroniques cinéma de David L’Épée Si je vous dis Égypte et Tintin, vous me répondrez sûrement Cigares du pharaon. Faux. La bonne réponse était : On a marché sur la lune. Nous avons en effet avec ce film, en plusieurs
Le cinéaste Orson Welles, non sans ironie, assurait que les deux seules inventions suisses étaient la démocratie et le coucou. On pourrait, bien sûr, y ajouter le Festival de jazz de Montreux et… Guillaume Tell. En effet,
Walter Benjamin est l’auteur d’un ouvrage célèbre sur « l’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique ». En cette première moitié de XXe siècle, le philosophe s’inquiétait de ce qu’il appelait le « déclin de l’aura » des œuvres, à cause des nouveaux moyens de reproduction emblématisés notamment par l’invention de la photographie. Dans un tel monde, la notion d’« original » ne signifie plus rien ; il n’y a plus partout que des copies, puisqu’il n’est plus besoin de voir l’original d’une œuvre pour l’admirer ; on se contente d’observer ses innombrables reproductions. Tout le monde a vu cent fois la Joconde, même sans être allé au Louvre. Dès lors, il n’est plus aussi simple de s’extasier devant l’œuvre, qui n’est toujours à nos yeux que la copie d’une copie, à laquelle on s’est habitué. Mais cette perte de sacralité s’explique-t-elle vraiment par la possibilité de reproduction technique à l’infini, comme le croyait Benjamin ? Jean-François Gautier estime au contraire que Walter Benjamin cherchait surtout à sauver la conception romantique et moderne de l’œuvre d’art, qui aboutit pourtant à un fétichisme naïf de l’artiste et de la création. En fait, si l’art a perdu aujourd’hui de sa sacralité, ce n’est pas parce qu’on le considère comme une vulgaire technique parmi d’autres, mais parce que nous négligeons les rituels collectifs qui donnent du sens à l’action culturelle et civilisatrice. L’art s’inscrivait autrefois dans un système rituel signifiant, porteur d’intersubjectivité, alors que nous sommes désormais plongés dans un univers à la fois individualiste et atomisé, où les jeux de significations ne renvoient plus qu’à des jugements personnels dépourvus d’horizon commun et de sens partagé à construire. L’artiste n’est plus un héros, légitimé socialement ; il devient un marchand, soumis à la loi de l’offre et de la demande. La crise de l’art est d’abord une crise du politique.
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