
Jean-Pierre Marielle, le chantre d’un cinéma gouailleur et réfléchi, salace et profond
Marielle, c’était le cinéma français dans toute sa verdeur, sa faconde, son panache déclamatoire. C’était une diction parfaitement maîtrisée, éloquente et charmeuse, pour dire des horreurs avec assurance, professer des énormités, susurrer des mots doux à faire se dresser sur leur tête, les cheveux verts et bleus des féministes les plus aguerries.