
Pâques et ses origines
La fête de Pâques correspond à l’ancienne fête indo-européenne du printemps : fête de la Terre qui renaît, de la vie qui triomphe de la mort (hiver) ; par extension fête de la fertilité et de la
La fête de Pâques correspond à l’ancienne fête indo-européenne du printemps : fête de la Terre qui renaît, de la vie qui triomphe de la mort (hiver) ; par extension fête de la fertilité et de la
« Les chroniques d’une fin du monde sans importance » vous manquaient ? Xavier Eman reprend du service, coronavirus ou pas. Le confinement tel que vous ne le verrez jamais au journal télévisé…
Reprendre les personnages d’un film qui eut un certain succès en son temps, les faire revivre plusieurs années après pour raconter la suite de l’histoire : dans le cinéma commercial on appelle ça une « sequel » , genre qu’il est d’usage de brocarder pour son manque d’imagination, sa facilité (c’est généralement une initiative qui limite fortement les prises de risque) et ses motivations qui sont souvent à chercher du côté financier. Mais lorsque le film qu’il s’agit de poursuivre n’est autre que « Belle de jour » de Luis Buñuel et que l’auteur de la « sequel » est Manuel de Oliveira, on sent bien qu’on n’est pas tout à fait dans le schéma de la franchise Marvel ou d’un énième blockbuster décliné en saga ! Plus qu’une suite au premier degré, il s’agit d’un hommage, d’une variation, d’un jeu.
Influencé par le film noir hollywoodien, le cinéma de Jean-Pierre Melville a lui-même inspiré de nombreux pairs, de Quentin Tarantino à Jim Jarmusch, de Michael Mann à John Woo. Un passionnant portrait du maître du film noir et de l’ambiguïté qui s’est forgé, en perfectionniste obsessionnel, son propre personnage.
Le dessinateur d’Asterix s’est éteint dans la nuit du lundi 23 à mardi 24 mars, à l’âge de 92 ans. Uderzo rejoint ses complices de toujours, René Goscinny avec qui il a dessiné 24 albums d’Astérix, et Jean-Michel Charlier, avec qui il a créé Les Aventures de Tanguy et Laverdure. Notre hommage alors qu’Éléments consacre son prochain numéro, à paraître jeudi 26 mars, à la géopolitique de la bande dessinée.
Alors que la crise sanitaire bat son plein et que personne n’en connaît ni la durée ni l’issue, on voit fleurir, sous la plume de journalistes comme dans les échanges sur les réseaux sociaux, l’idée qu’après celle-ci « plus rien ne sera jamais comme avant ». Cet axiome n’est pas nouveau, il apparaît à chaque catastrophe, à chaque grande tragédie que traverse la Nation, du premier conflit mondial (« la Der des Der ») à la canicule de 2003. Mais si la pandémie du Covid-19 met clairement, et glacialement, en évidence, les impasses mortifères, pour ne pas dire criminelles, du turbo-capitalisme financier qui domine – et détermine – nos existences, en annonce-t-elle pour autant la fin et le passage à une autre société, à un autre rapport au monde ? Rien n’est moins sûr, et les exemples du passé nous invitent à la prudence et à l’humilité…
Entretien avec Bernard Rio sur le site « LeParatonnerre » : sexe en érection, poitrines dévoilées, acrobate exhibitionniste, souffle-à-cul ou encore zoophilie… Toutes ces scènes que la morale réprouve peuvent pourtant être aperçues dans les lieux les plus saints. Au fil des siècles, églises et chapelles ont en effet été décorées de façon bien surprenante. La Bretagne, terre historiquement catholique, est un bel exemple de région où le profane avait toute sa place. Spécialiste de l’environnement et du patrimoine, Bernard Rio, chroniqueur à la revue Éléments (« Un païen dans l’Eglise »), auteur du « Cul bénit : Amour sacré et passions profanes » (Coop Breizh) nous éclaire sur ce mélange d’amour charnel et de sacré.
Si vous cherchez des livres sur la Seconde Guerre mondiale et plus précisément sur les grandes figures militaires de celle-ci, la biographie de Von Rundstedt, maréchal allemand et personnage majeur de l’armée allemande durant ce conflit, vient de paraître. Entretien avec Laurent Schang sur Breizh Info
Connaissez-vous le HCE/fh ? Cette indispensable institution, créée en 2013 sous la présidence de François Hollande et à l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem, est une grande pourvoyeuse de rapports en tous genres. Elle a pour mission « d’identifier les manifestations de sexisme, d’examiner la tolérance sociale à leur égard et de faire des préconisations ». Dans cette optique, le HCE/fh vient de rendre publiques 32 « recommandations » qui font froid dans le dos tant elles dessinent clairement les contours d’une société du soupçon, de la surveillance généralisée et du bourrage de crâne permanent.
La 45e cérémonie des César a été marquée par la médiocrité et les vociférations. Mais aussi par la petitesse : le cinéaste Jean-Claude Brisseau a été banni de l’hommage aux disparus de l’année.
Le plus important, dans « l’affaire Griveaux », au-delà des faits un peu sordides mais finalement assez insignifiants (à part pour sa famille, ses proches et ceux qui croyaient encore à la sincérité de ses discours, c’est à dire presque personne…), c’est bien entendu l’extraordinaire campagne de « solidarité » dont a bénéficié l’ex-porte-parole du gouvernement, campagne qui s’est rapidement transformée en véritable croisade contre les derniers vestiges de liberté d’expression et les ultimes espaces de libre parole.
Les œuvres cinématographiques de Clint Eastwood sont parmi les rares qui méritent que l’on dépasse sa légitime aversion pour les salles de cinéma contemporaines, leur froid gigantisme et leurs cohortes de mâchouilleurs de pop-corn, de suçoteurs de bonbons, de commentateurs à haute-voix et autres pianoteurs de téléphones portables… Pour Clint, il faut être prêt à affronter l’impolitesse et le sans-gêne d’une part croissante de ses concitoyens. Car on est toujours récompensé de ce téméraire effort, et c’est encore une fois vrai avec son dernier film : « Le cas Richard Jewell ».