Prince de la jeunesse, professeur d’énergie, (r)éveilleur de peuple, Maurice Barrès (1862-1923) ne s’est éloigné de nous que pour mieux revenir. Comment pouvait-il en être autrement ? C’est à la jeunesse qu’il s’adressait, hier comme aujourd’hui (le centenaire de sa mort n’y aura rien changé). Un des miracles de son œuvre, c’est qu’elle tient bout à bout le droit du sang et le droit du sol – qu’est-ce donc que la terre et les morts, sinon cela ? Parmi les premiers, il a cherché à revitaliser les énergies nationales, sans jamais se départir d’un fédéralisme nourricier et d’un enthousiasme vivifiant. En butte au nihilisme, il a cherché – et trouvé – à la fois des racines et des ailes, un sol et un ciel, une foi et un foyer. Responsable d’IdeoChoc, le « Spotify de droite », Jeremy Baneton met en perspective sa pensée. En complément de cette présentation, on lira avec profit le remarquable « Maurice Barrès, Le prince de la jeunesse » qu’il vient de faire paraître dans la collection de l’Institut Iliade à La Nouvelle Librairie.