La bataille de Koursk
🗯 Nouvel épisode de Chronique de Guerre sur Radio Lorraine Enragée avec notre spécialiste de l’histoire militaire, Laurent Schang. Pour cet épisode, on embarque pour la grande bataille de chars de l’histoire : Koursk !
🗯 Nouvel épisode de Chronique de Guerre sur Radio Lorraine Enragée avec notre spécialiste de l’histoire militaire, Laurent Schang. Pour cet épisode, on embarque pour la grande bataille de chars de l’histoire : Koursk !
Il est communément admis que le cinéma français ne brille pas dans le genre de la science-fiction qui serait l’apanage des studios hollywoodiens. C’est pourtant totalement faux, c’est même au contraire dans ce domaine que le 7e art hexagonal excelle le plus. Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur quelques scénarios récents de notre production cinématographique nationale, cette formidable exception culturelle que le monde nous envie.
De la neige et de la glace naissent parfois des tempéraments de feu, tel Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), le plus célèbre et sans doute le plus énigmatique des peintres finlandais. Le musée Jacquemart-André, à Paris, présente jusqu’au 25 juillet, près de soixante-dix de ses œuvres autour de la thématique « Mythes et nature ».
Que nous dit Pier Paolo Pasolini (1922-1975) ? Si la vitalité est désespérée, le désespoir est vital. Il n’y a pas d’autre façon de s’opposer à l’enfer programmé de sociétés d’ores et déjà post-humaines, qui se dressent sur les ruines de l’ancien monde des hommes et des bêtes, dans la nuit du sacré.
Il y a cent ans naissait Pier Paolo Pasolini (1922-1975). « Moi ? Une vitalité désespérée », disait-il de lui. Il est mort comme il a vécu. En demi-dieu. Livré au massacre de l’opinion publique, avec la complicité de dieux jaloux, Orphée immolé dont le chant n’est pas prêt de s’éteindre, qui étreint le cœur et fait serrer le poing des hommes.
Dans la suite de sa présentation raisonnée des artistes nordiques, le musée du Petit-Palais, à Paris, présente, jusqu’au 10 juillet 2022, une rétrospective consacrée au peintre finlandais Albert Edelfelt (1854-1905), aussi célèbre dans son pays que méconnu en France. Les huit sections de l’exposition présentent, dans un ordre à peu près chronologique, les différentes facettes de cet artiste talentueux : peinture d’histoire, portraits mondains, paysages et traditions finlandaises.
Sur radio courtoisie le 21 mars 2022, Arnaud Guyot-Jeannin consacrait une émission en hommage à Pierre-Guillaume de Roux. Les invités étaient Michel Marmin, Olivier François, Laurent Dandrieu et Michel Orcel. Revue éléments · Hommage à Pierre-Guillaume de
Génie satirique, Nicolas Gogol (1809-1852) le fut plus que nul écrivain, peut-être parce qu’il cherchait sous le grotesque un sublime qui se déroba toujours à lui. De lui et singulièrement de son Manteau, toute la littérature russe est sortie, disait Dostoïevski.
À l’heure où des syndicalistes d’extrême gauche veulent débaptiser un collège Alexandre-Soljenitsyne, en Vendée, il est plus que temps de relire l’œuvre de Soljenitsyne (1918-2008), ses appels au courage, ses exhortations à la dissidence. Alexandre Soljenitsyne est l’homme qui nous apprend à dire non : non au mensonge, non à la propagande, non au déclin du courage.
Familles, je vous aime ! Familles, je vous hais ! Ainsi se subdivise en deux la vie de Tolstoï. De même des femmes ! Il les a célébrées comme nul autre, avant de les condamner comme personne. Homo duplex, Tolstoï ? Le faune priapique qui se jetait sur toutes les femmes devint de fait un Savonarole furieux qui traquait la concupiscence partout, dans la chambre conjugale, dans les arts, dans la musique. « Et moi, je dirai la vérité sur les femmes quand j’aurai un pied dans la tombe. Je la dirai, je sauterai dans mon cercueil et j’en rabattrai le couvercle », disait-il. La vérité, c’est qu’il n’a pas attendu de mourir pour le dire.
Léon Tolstoï (1828-1910) peignait d’après nature, avec un naturel inégalé. Tout se présentait à lui avec la même force d’évidence : la naissance, la vie, la mort. Alors pourquoi cet homme au désir tout-puissant, pourvu de tant de dons, abjura-t-il son art pour se tourner vers la religion, la morale – et finalement la fuite. Tolstoï est comme la Russie qu’il incarne comme nul autre – plus que fascinant : sidérant.
Qui fut Léon Tolstoï (1828-1910) ? Un personnage olympien « semblable à Dieu », comme l’écrivait Gorki, « assis sur un trône d’érable sous les branches d’un tilleul d’or ». Le premier romancier de son temps, l’Homère russe, qui a joué pour la révolution soviétique un rôle analogue à celui de Rousseau pour la Révolution française. On a oublié quel tremblement de terre sa mort a produit sur ses contemporains. Un événement planétaire, l’un des premiers, quasiment en mondovision. Le grand écrivain voulait mourir seul, mais le monde entier s’est convié à ses funérailles. De partout, les correspondants de presse affluent, les disciples accourent, les rumeurs les plus folles circulent. Mort ? Pas mort ? Ressuscité ? On attend religieusement. Quoi ? Un miracle. Anticipant des troubles (la révolution avortée de 1905 est encore dans tous les esprits), le régime tsariste dépêche des policiers. Et le Saint-Synode, qui avait pourtant excommunié Tolstoï en 1901, des ecclésiastiques. En vain. Son enterrement sera le premier enterrement civil de Russie, épilogue d’une vie qui aura été le théâtre d’un combat titanesque.
Découvrez nos formules d’abonnement
• 2 ans • 12 N° • 79€
• 1 an • 6 N° • 42€
• Durée libre • 6,90€ /2 mois
• Soutien • 12 N° •150€