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Culture

Nicolas Gogol et le démon du ridicule

Nicolas Gogol et le démon du ridicule

Génie satirique, Nicolas Gogol (1809-1852) le fut plus que nul écrivain, peut-être parce qu’il cherchait sous le grotesque un sublime qui se déroba toujours à lui. De lui et singulièrement de son Manteau, toute la littérature russe est sortie, disait Dostoïevski.

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Alexandre Soljenitsyne

Alexandre Soljenitsyne, la lumière qui nous apprend à résister

À l’heure où des syndicalistes d’extrême gauche veulent débaptiser un collège Alexandre-Soljenitsyne, en Vendée, il est plus que temps de relire l’œuvre de Soljenitsyne (1918-2008), ses appels au courage, ses exhortations à la dissidence. Alexandre Soljenitsyne est l’homme qui nous apprend à dire non : non au mensonge, non à la propagande, non au déclin du courage.

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Léon Tolstoï peinture

Léon Tolstoï, le faune puritain (3/3)

Familles, je vous aime ! Familles, je vous hais ! Ainsi se subdivise en deux la vie de Tolstoï. De même des femmes ! Il les a célébrées comme nul autre, avant de les condamner comme personne. Homo duplex, Tolstoï ? Le faune priapique qui se jetait sur toutes les femmes devint de fait un Savonarole furieux qui traquait la concupiscence partout, dans la chambre conjugale, dans les arts, dans la musique. « Et moi, je dirai la vérité sur les femmes quand j’aurai un pied dans la tombe. Je la dirai, je sauterai dans mon cercueil et j’en rabattrai le couvercle », disait-il. La vérité, c’est qu’il n’a pas attendu de mourir pour le dire.

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Léon Tolstoï dans son bureau

Les terreurs « rouges, blanches, carrées » de Tolstoï (2/3)

Léon Tolstoï (1828-1910) peignait d’après nature, avec un naturel inégalé. Tout se présentait à lui avec la même force d’évidence : la naissance, la vie, la mort. Alors pourquoi cet homme au désir tout-puissant, pourvu de tant de dons, abjura-t-il son art pour se tourner vers la religion, la morale – et finalement la fuite. Tolstoï est comme la Russie qu’il incarne comme nul autre – plus que fascinant : sidérant.

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Léon Tolstoï

Vie, mort et résurrection de Léon Tolstoï (1/3)

Qui fut Léon Tolstoï (1828-1910) ? Un personnage olympien « semblable à Dieu », comme l’écrivait Gorki, « assis sur un trône d’érable sous les branches d’un tilleul d’or ». Le premier romancier de son temps, l’Homère russe, qui a joué pour la révolution soviétique un rôle analogue à celui de Rousseau pour la Révolution française. On a oublié quel tremblement de terre sa mort a produit sur ses contemporains. Un événement planétaire, l’un des premiers, quasiment en mondovision. Le grand écrivain voulait mourir seul, mais le monde entier s’est convié à ses funérailles. De partout, les correspondants de presse affluent, les disciples accourent, les rumeurs les plus folles circulent. Mort ? Pas mort ? Ressuscité ? On attend religieusement. Quoi ? Un miracle. Anticipant des troubles (la révolution avortée de 1905 est encore dans tous les esprits), le régime tsariste dépêche des policiers. Et le Saint-Synode, qui avait pourtant excommunié Tolstoï en 1901, des ecclésiastiques. En vain. Son enterrement sera le premier enterrement civil de Russie, épilogue d’une vie qui aura été le théâtre d’un combat titanesque.

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Sandrine Rousseau

Les écologistes sont-ils des suprémacistes blancs ?

Les écolos aiment enflammer de gigantesques croix et rêvent du rétablissement de la ségrégation raciale. Ce n’est évidemment pas moi qui le dit, mais l’inénarrable Sandrine Rousseau, superstar du wokisme délirant et reine longtemps incontestée – Valérie Pécresse n’était pas encore entrée en campagne – de l’humour aussi absurde qu’involontaire.

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David Herbert Lawrence et sa femme Frieda von Richthofen

D. H. Lawrence (1/2) : le Soleil invaincu

D. H. Lawrence (1885-1930) n’est pas seulement l’auteur sulfureux de « L’Amant de Lady Chatterley », c’est d’abord un poète de feu, incandescent, solaire, païen, à la vitalité animale. Un des plus grands noms du XXe siècle.

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Illusions Perdues

Balzac, Napoléon des lettres

« Créer, toujours créer ! Dieu n’a créé que pendant six jours ! », écrivait Balzac (1799-1850). Il ne voulait pas seulement concurrencer l’état civil, mais la Création. Il y est si bien parvenu qu’Oscar Wilde considérait la mort de Lucien de Rubempré, héros des « Illusions perdues », comme le plus grand chagrin de sa vie. Alors, pourquoi la littérature ? Eh bien parce que « la vraie vie, c’est la littérature », lançait Balzac, lui qui en fut le plus puissant des thaumaturges.

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M. C. Escher

M. C. Escher, l’explorateur de l’infini

Mort en 1972, l’artiste néerlandais M. C. Escher laisse derrière lui une oeuvre aussi abondante qu’énigmatique. Plongée au coeur d’un univers riche et complexe qui ne cesse, cinquante ans après, de faire rêver.

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La vie quotidienne d’un Normand au XVIe siècle

Cette année, la Normandie fête le 500e anniversaire de la naissance Gilles Picaud (1521-1578), seigneur de Gouberville, petit gentilhomme du Cotentin, qui nous a laissé un inestimable document sur les us et les coutumes normands au XVIe siècle. Une sorte de trésor des humbles, comme eût dit Maurice Maeterlinck, véritable ethnographie du quotidien.

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Actuellement en kiosque – N°206 février-mars

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