
L’Abîme de Nicolas Chemla ou Huysmans au temps des applis
Le progrès moral de l’humanité est une dangereuse et mortifère illusion. Le mal-être des hommes, leurs failles et leurs vices ne changent pas, seul le décor évolue. La technologie accélère, multiplie, facilite, elle ne résout pas. C’est cette implacable vérité que nous décrit Nicolas Chemla dans son dernier roman, « L’Abîme », paru au éditions du Cherche Midi.