
« I am not a witch », la petite sorcière embobinée
Avec « I am not a witch » (« Je ne suis pas une sorcière »), la réalisatrice Rungano Nyoni met en scène une histoire de sorcières dans la Zambie d’aujourd’hui.
Avec « I am not a witch » (« Je ne suis pas une sorcière »), la réalisatrice Rungano Nyoni met en scène une histoire de sorcières dans la Zambie d’aujourd’hui.
Les lecteurs de Renaud Camus connaissent son œuvre, qui ressemble à un incendie stellaire ou à une cartographie calcinée. Nous voulons parler de Jean-Paul Marcheschi, né en 1951, à Bastia. Depuis quarante ans, l’artiste, le peintre Marcheschi a abandonné le pinceau pour le feu – et parfois pour la plume, quand, à l’occasion, il se fait critique d’art et historien de la beauté. Nicolas Lévine vient de lire son autobiographie, « Les Perséides », aux éditions Les Impressions Nouvelles. Il nous en livre la critique enthousiaste.
La web-radio Méridien Zéro reçoit Armand Berger, le maître d’œuvre du dernier Nouvelle École, pour évoquer la figure et l’œuvre de Tolkien.
À quand, une nouvelle Opération Tonnerre au pays enchanté du féminisme de progrès ? Le décor ? La possibilité souvent évoquée d’une actrice pour remplacer l’agent 007 ; une sorte de « Jane Bonde », donc. Ou d’un acteur de couleur, Idris Elba en l’occurrence.
La librairie Les Deux Cités, à Nancy, vient de subir une nouvelle attaque gauchiste, un an après son ouverture, marquée déjà par un déchaînement de sottises et de violence. FSU, Solidaires, CGT et autres s’étaient alors « courageusement » ligués contre Alexis Forget et Sylvain Durain, fondateurs et gérants de la librairie. Hier, mardi 21 septembre, c’était le ban et l’arrière-ban du gauchisme pastèque – vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur – qui ont fait brutalement irruption dans la librairie, renversant les rayonnages et menaçant le libraire. Évidemment, les journaux n’en ont pas parlé. Évidemment, on n’a pas entendu le ministre de la Culture s’indigner. Évidemment, la plupart des confrères, plus empressés à cacher le livre de Zemmour, n’ont pas levé le petit doigt. Silence radio – complice donc. Qui soutiendra Les Deux Cités ? Nous, vous ! Nous avons interrogé Alexis Forget qui, hier, a reçu la visite de ces barbares repeints aux couleurs antinucléaires qui, en fait de déchets et d’enfouissement, en connaissent un rayon.
Alain de Benoist a publié récemment « Ernst Jünger, entre les dieux et les titans » (Via Romana) dans lequel il aborde les liens entre les œuvres de l’auteur d’ « Orages d’acier » et Drieu la Rochelle. Nous reproduisons son entretien avec Benjamin Fayet pour la revue « Philitt ».
« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne » disait Hegel. Notre collaborateur David L’Épée, médiavore boulimique, priant peu mais lisant beaucoup et archivant tout ce qui lui tombe sous les yeux, effeuille pour nous la presse de ces dernières semaines.
La Nouvelle vague japonaise est un cinéma souvent sensuel, charnel, caractérisé par un rapport esthétique et sensitif au corps et plus particulièrement à la peau. Ce rapport est exalté dans un chef-d’œuvre comme La Femme des sables (Hiroshi Teshigahara,
Après The Rebels, et Stand And Deliver, chansons enregistrées en compagnie de ce vieux cabochard irlandais de Van Morrison, Eric Clapton remet le couvert avec This As Gotta Stop, nouveau titre dénonçant l’actuelle société de surveillance sanitaire.
Les gentlemen sont rares, dans le monde débraillé du rock. Indubitablement, Charlie Watts, avec 58 ans passés à jouer des tambours pour les Rolling Stones, en était un. Il vient de nous quitter juste après avoir fêté ses quatre-vingts printemps.
La célinomanie est la maladie qui affecte tout lecteur de Louis-Ferdinand qui a pris le « Voyage » à bout portant dans le buffet. On ne s’en relève jamais complètement. Alors on le relit sans cesse, on l’étudie, on crée des « fight clubs » de célinomanes. Aucun auteur n’en compte autant. Malheureusement, ces cercles s’embourgeoisent. Notre collaborateur Émeric Cian-Grangé, directeur de la collection « Du côté de Céline » à La Nouvelle Librairie, a voulu apporter du sang frais en portant sur les fonts baptismaux une nouvelle association : la Société des lecteurs de Céline (SLC). Bien-pensants, passez votre chemin !
Véritable manifeste esthétique de l’art déco, considéré parfois comme une sorte de bande-annonce de l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes qui devait se tenir à Paris en 1925, « L’Inhumaine » est une ode au progrès sous tous ses aspects. Exaltant à la fois la science et les nouvelles formes de la création (architecture, mobilier, arts plastiques, haute couture), le film a des airs de chant d’amour et de confiance adressé à la modernité, confondue ici avec l’humanité. Ce positivisme décomplexé a beaucoup vieilli, certes, et fait sourire un peu jaune en notre temps de désenchantement et de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance à l’encontre de la théodicée progressiste. Mais ce qui fait le charme de la modernité de L’Inhumaine, c’est justement son archaïsme, le décalage technologique et esthétique de ses images qui, vues près de cent ans après, semblent annoncer non pas le XXème siècle tel qu’il s’est déroulé mais tel qu’il aurait pu avoir lieu.