Fantômas démasqué
De sa naissance sur le papier, en 1911, à ses avatars contemporains, en passant par Louis Feuillade, André Hunebelle, le surréalisme et… Moscou, un voyage alerte et malicieux sur les pas du premier méchant de la modernité.
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De sa naissance sur le papier, en 1911, à ses avatars contemporains, en passant par Louis Feuillade, André Hunebelle, le surréalisme et… Moscou, un voyage alerte et malicieux sur les pas du premier méchant de la modernité.
Voici quelques réflexions de Thibaud Gibelin. On était plus habitué à le suivre sur le terrain politique et géopolitique, lui qui a signé fin 2020 un « Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne, Résurgence de l’Europe centrale » (éditions Fauves). Il nous surprend avec cette poignée d’aphorismes – quelques règles de conduite pour l’an nouveau.
Mardi 4 janvier, Clémence Houdiakova recevait Olivier Maulin dans la matinale de Radio courtoisie. Au programme : son hé-naur-me « Trilogie royale », le meilleur des antidotes à tous les délires ambiants. Revue éléments · Olivier Maulin est une
Olivier Maulin, l’écrivain de tous les exploits ! « En attendant le roi du monde », le premier roman de sa Trilogie royale que publie les éditions de La Nouvelle Librairie, avait réuni il y a quinze ans dans un même élan enthousiaste « L’Humanité », « Le Figaro Magazine » et « Éléments », avant de remporter le prix Ouest France/Étonnants Voyageurs. Heureux les lecteurs qui partiront à la découverte de l’univers maulinesque !
Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) était un grand combattant de plume, journaliste et pamphlétaire, une des têtes d’affiche de « Je suis partout », mise à mort à la Libération. Sceptique et souriant, jamais longtemps amer en dépit du sort, de tempérament voltairien, disait son ami Lucien Rebatet, « PAC » était aussi le frère aîné du commandant Cousteau. À l’un, « le monde du silence » ; à l’autre, la conjuration du silence. C’est elle que ses « Pensées et aphorismes », édités à la Nouvelle Librairie, viennent briser. La parole à son préfacier, Xavier Eman, et à son fils, Jean-Pierre Cousteau.
Difficile de transporter une bibliothèque avec soi. C’est la gageure qu’ont tenue Alain de Benoist et Guillaume Travers. Après la « Bibliothèque du jeune Européen » qui présentait 200 essais, voici la « Bibliothèque littéraire » qui offre un panorama continental de plus de 400 œuvres de fiction, de l’Antiquité à nos jours, d’Est en Ouest, du Sud au Nord. Une véritable somme sur l’âme de l’Europe.
Christine Angot, qui nous sert en boucle depuis trente ans la même histoire d’inceste, est de nouveau récompensée d’un prix qu’on n’ose à peine qualifier de littéraire : le Prix Médicis (ah, on est loin de Laurent le Magnifique). Tous les membres du jury ne sont pas à jeter dans les poubelles de l’histoire littéraire, mais concédons qu’entre Marie Darrieussecq, qui s’est fait connaître en se transformant en truie (Truismes, 1996), et l’intouchable Frédéric Mitterrand, la Barbara Cartland du tourisme sexuel, on est servi. Au fond, les mêmes récompensent les mêmes dans l’entre-soi, l’endogamie culturelle et l’entreculage. Vive la conconsanguinité, quoi ! Nous publions ici un extrait de l’article que François Bousquet a consacré dans le dernier numéro d’« Éléments » au « Voyage dans l’Est » (Flammarion), le « roman » qui a reçu le Médicis ».
Avec « Le Doigt de Dieu », polar mené tambour battant, Frédéric Rouvillois nous livre une satire hilarante de l’art contemporain financiarisé. Ses Mickey l’Ange, ses sous-Picasso scatos, ses galeristes spéculateurs, sa critique faisandée, sa « merda d’artista » vendue au prix de l’once d’or, ses gourous vampiriques. Tout y passe, la fumisterie, l’escroquerie, le droit de cuissage. Plus c’est gros, kitsch, zoophile, pédophile, nécrophile, XXL, plus c’est valorisé sur le marché. À chaque énormité, on ajoute un zéro. Du grand Rouvillois.
La web-radio Méridien Zéro reçoit Armand Berger, le maître d’œuvre du dernier Nouvelle École, pour évoquer la figure et l’œuvre de Tolkien.
Alain de Benoist a publié récemment « Ernst Jünger, entre les dieux et les titans » (Via Romana) dans lequel il aborde les liens entre les œuvres de l’auteur d’ « Orages d’acier » et Drieu la Rochelle. Nous reproduisons son entretien avec Benjamin Fayet pour la revue « Philitt ».
La célinomanie est la maladie qui affecte tout lecteur de Louis-Ferdinand qui a pris le « Voyage » à bout portant dans le buffet. On ne s’en relève jamais complètement. Alors on le relit sans cesse, on l’étudie, on crée des « fight clubs » de célinomanes. Aucun auteur n’en compte autant. Malheureusement, ces cercles s’embourgeoisent. Notre collaborateur Émeric Cian-Grangé, directeur de la collection « Du côté de Céline » à La Nouvelle Librairie, a voulu apporter du sang frais en portant sur les fonts baptismaux une nouvelle association : la Société des lecteurs de Céline (SLC). Bien-pensants, passez votre chemin !
Le romancier belge, Henri Vernes est mort le 25 juillet à l’âge de 102 ans. Rendons-lui hommage en réécoutant les excellentes émissions de France Culture « Mauvais genres » à propos de son héros Bob Morane.
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