![Le populisme ou la mort, Olivier Maulin, éditions Via Romana, 292 p., 24 €.](https://www.revue-elements.com/wp-content/uploads/2021/04/olivier-maulin-300x202.jpg)
Mort aux cons ! Et vive le populisme !
Retrouvez Oliver Maulin à la Nouvelle Librairie le jeudi 11 avril à 18 h pour la soirée de lancement de son nouveau né, « Le populisme ou la mort ». La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis, 75006 Paris.
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Retrouvez Oliver Maulin à la Nouvelle Librairie le jeudi 11 avril à 18 h pour la soirée de lancement de son nouveau né, « Le populisme ou la mort ». La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis, 75006 Paris.
On veut à tout prix faire de lui un écrivain, mais il y en a bien assez. S’il n’avait été que cela, parlerait-on encore de lui aujourd’hui.
Le rôle de Dobrica Ćosić est comparable, au sein de sa nation, à celui d’un Victor Hugo en France. Résistant communiste, commissaire politique, apparatchik, il avait fait entendre une voix singulière sitôt qu’il eut pris la plume et publié un étonnant premier roman sur la guerre des partisans: «Loin est le soleil».
«Au temps béni des colonies … » : le titre gouailleur d’une chanson populaire sur l’Afrique de grand-papa, ses petits plaisirs et ses petites bassesses. Il résume assez bien le dernier roman de Jean Cau : 220 pages de rêve, d’aventure et de nostalgie, qui font danser la poussière du grenier national sous un curieux soleil tropicalo-patriotique. À lire au premier comme au deuxième et au troisième degré. Le temps de la culpabilisation est passé. Le moment d’examiner, sans fausse pudeur l’aventure coloniale est peut-être venu.
Cela fait une demi-douzaine d’années que j’évoquais dans « Éléments » ce qui était alors le dernier roman de Jean Raspail : « La hache des steppes ». Fort heureusement, ce n’était pas le dernier… Et voici que se confirme le talent d’un écrivain qui a trouvé vers la cinquantaine un second souffle, qui le place désormais parmi les meilleurs romanciers de notre temps.
À soixante-six ans, Henri Vincenot a recueilli son plus grand succès littéraire. Jean Mabire a lu La billebaude. Et il s’interroge, non sans scepticisme, sur l’engouement actuel des Français en faveur des récits d’autrefois. Est-ce un monde définitivement perdu qu’ils aiment aujourd’hui à redécouvrir ?
Celui que dépeint Henri Vincenot dans son livre est en tout cas plein de couleurs et de sève ancestrale. À l’image de son auteur qui, avec ses enfants, a reconstruit en Bourgogne un village abandonné. Après une vie bien remplie.
Certes, les récits de Tolkien retentissent d’exploits héroïques et de formidables affrontements. Et pourtant il y a constamment chez lui une indéracinable nostalgie de l’immobilité et de la paix, d’un mythique et anglissime âge d’or.
Le dernier livre de Ernst Jünger, « Eumeswil », dont la couverture s’orne d’un pavé géant, tombe, précisément comme un pavé, au milieu du bavardage superficiel de la littérature contemporaine. Excellemment traduit par Henri Piard, « Eumeswil » marque le retour fracassant de « l’auteur du siècle ». L’analyse que nous publions ici est due à Armin Mohler, l’ancien secrétaire particulier de Jünger.
Roger Fournier écrivain canadien de langue française et d’âme païenne. Ce cousin barbu nous arrive tout droit du Québec. Avec lui, la littérature de la Nouvelle-France retrouve sa jeunesse. La «tradition» bigote et pleurnicharde appartient au vieux folklore. Voici enfin fleurir un chant nouveau qui célèbre la terre et le fleuve, la mer et le taureau, l’île primordiale, l’amour et le soleil.
Oscar Wilde était un dandy, c’est vrai, mais un dandy du genre Baudelaire, partisan décidé de la culture, dans ce qu’elle a de plus gratuit; adversaire déclaré de tous ceux qui demandent à l’artiste de témoigner, de militer, de dénoncer, d’être utile ; franchement allergique aux metteurs en question, aux «démystificateurs », aux contestataires, à la flicaille idéologique.
Une nouvelle méditation de l’auteur du « Camp des saints » : le rêve, la gloire et la liberté. Sur le prétexte de l’aventure d’Antoine de Tounens, qui se voulut « roi de Patagonie », un cortège de toutes les nostalgies d’Occident. Et le pressentiment d’un monde qui effacera les couleurs de la vie sous l’universelle grisaille.
À la mort de Lucien Rebatet, en 1972, les chiens de garde s’étaient pourléchés. Un petit coup de langue sur « Les deux étendards », un autre sur « Une histoire de la musique », et, pour un peu, l’auteur des « Décombres », briqué de neuf, trouvait siège sur la bergère.
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