Avec « Le Doigt de Dieu », polar mené tambour battant, Frédéric Rouvillois nous livre une satire hilarante de l’art contemporain financiarisé. Ses Mickey l’Ange, ses sous-Picasso scatos, ses galeristes spéculateurs, sa critique faisandée, sa « merda d’artista » vendue au prix de l’once d’or, ses gourous vampiriques. Tout y passe, la fumisterie, l’escroquerie, le droit de cuissage. Plus c’est gros, kitsch, zoophile, pédophile, nécrophile, XXL, plus c’est valorisé sur le marché. À chaque énormité, on ajoute un zéro. Du grand Rouvillois.