Le magazine des idées

Littérature

Léon Tolstoï

Vie, mort et résurrection de Léon Tolstoï (1/3)

Qui fut Léon Tolstoï (1828-1910) ? Un personnage olympien « semblable à Dieu », comme l’écrivait Gorki, « assis sur un trône d’érable sous les branches d’un tilleul d’or ». Le premier romancier de son temps, l’Homère russe, qui a joué pour la révolution soviétique un rôle analogue à celui de Rousseau pour la Révolution française. On a oublié quel tremblement de terre sa mort a produit sur ses contemporains. Un événement planétaire, l’un des premiers, quasiment en mondovision. Le grand écrivain voulait mourir seul, mais le monde entier s’est convié à ses funérailles. De partout, les correspondants de presse affluent, les disciples accourent, les rumeurs les plus folles circulent. Mort ? Pas mort ? Ressuscité ? On attend religieusement. Quoi ? Un miracle. Anticipant des troubles (la révolution avortée de 1905 est encore dans tous les esprits), le régime tsariste dépêche des policiers. Et le Saint-Synode, qui avait pourtant excommunié Tolstoï en 1901, des ecclésiastiques. En vain. Son enterrement sera le premier enterrement civil de Russie, épilogue d’une vie qui aura été le théâtre d’un combat titanesque.

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David Herbert Lawrence et sa femme Frieda von Richthofen

D. H. Lawrence (1/2) : le Soleil invaincu

D. H. Lawrence (1885-1930) n’est pas seulement l’auteur sulfureux de « L’Amant de Lady Chatterley », c’est d’abord un poète de feu, incandescent, solaire, païen, à la vitalité animale. Un des plus grands noms du XXe siècle.

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Illusions Perdues

Balzac, Napoléon des lettres

« Créer, toujours créer ! Dieu n’a créé que pendant six jours ! », écrivait Balzac (1799-1850). Il ne voulait pas seulement concurrencer l’état civil, mais la Création. Il y est si bien parvenu qu’Oscar Wilde considérait la mort de Lucien de Rubempré, héros des « Illusions perdues », comme le plus grand chagrin de sa vie. Alors, pourquoi la littérature ? Eh bien parce que « la vraie vie, c’est la littérature », lançait Balzac, lui qui en fut le plus puissant des thaumaturges.

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Fantômas

Fantômas démasqué

De sa naissance sur le papier, en 1911, à ses avatars contemporains, en passant par Louis Feuillade, André Hunebelle, le surréalisme et… Moscou, un voyage alerte et malicieux sur les pas du premier méchant de la modernité.

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agriculteurs

Habiter le monde en poète, mais habiter d’abord

Voici quelques réflexions de Thibaud Gibelin. On était plus habitué à le suivre sur le terrain politique et géopolitique, lui qui a signé fin 2020 un « Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne, Résurgence de l’Europe centrale » (éditions Fauves). Il nous surprend avec cette poignée d’aphorismes – quelques règles de conduite pour l’an nouveau.

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Olivier Maulin sur radio courtoisie

Olivier Maulin est une fête !

Mardi 4 janvier, Clémence Houdiakova recevait Olivier Maulin dans la matinale de Radio courtoisie. Au programme : son hé-naur-me « Trilogie royale », le meilleur des antidotes à tous les délires ambiants. Revue éléments · Olivier Maulin est une

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Olivier Maulin signant ses ouvrages à la Nouvelle Librairie

Olivier Maulin : féérie pour une trilogie royale

Olivier Maulin, l’écrivain de tous les exploits ! « En attendant le roi du monde », le premier roman de sa Trilogie royale que publie les éditions de La Nouvelle Librairie, avait réuni il y a quinze ans dans un même élan enthousiaste « L’Humanité », « Le Figaro Magazine » et « Éléments », avant de remporter le prix Ouest France/Étonnants Voyageurs. Heureux les lecteurs qui partiront à la découverte de l’univers maulinesque !

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Pierre-Antoine Cousteau

Les mauvaises pensées de Pierre-Antoine Cousteau

Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) était un grand combattant de plume, journaliste et pamphlétaire, une des têtes d’affiche de « Je suis partout », mise à mort à la Libération. Sceptique et souriant, jamais longtemps amer en dépit du sort, de tempérament voltairien, disait son ami Lucien Rebatet, « PAC » était aussi le frère aîné du commandant Cousteau. À l’un, « le monde du silence » ; à l’autre, la conjuration du silence. C’est elle que ses « Pensées et aphorismes », édités à la Nouvelle Librairie, viennent briser. La parole à son préfacier, Xavier Eman, et à son fils, Jean-Pierre Cousteau.

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La bibliothèque littéraire du jeune européen

La Bibliothèque littéraire du jeune Européen sous la houlette d’Alain de Benoist et Guillaume Travers

Difficile de transporter une bibliothèque avec soi. C’est la gageure qu’ont tenue Alain de Benoist et Guillaume Travers. Après la « Bibliothèque du jeune Européen » qui présentait 200 essais, voici la « Bibliothèque littéraire » qui offre un panorama continental de plus de 400 œuvres de fiction, de l’Antiquité à nos jours, d’Est en Ouest, du Sud au Nord. Une véritable somme sur l’âme de l’Europe.

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Christine Angot, prix Médicis

Christine Angot, toujours aussi nulle, couronnée du Prix Médicis

Christine Angot, qui nous sert en boucle depuis trente ans la même histoire d’inceste, est de nouveau récompensée d’un prix qu’on n’ose à peine qualifier de littéraire : le Prix Médicis (ah, on est loin de Laurent le Magnifique). Tous les membres du jury ne sont pas à jeter dans les poubelles de l’histoire littéraire, mais concédons qu’entre Marie Darrieussecq, qui s’est fait connaître en se transformant en truie (Truismes, 1996), et l’intouchable Frédéric Mitterrand, la Barbara Cartland du tourisme sexuel, on est servi. Au fond, les mêmes récompensent les mêmes dans l’entre-soi, l’endogamie culturelle et l’entreculage. Vive la conconsanguinité, quoi ! Nous publions ici un extrait de l’article que François Bousquet a consacré dans le dernier numéro d’« Éléments » au « Voyage dans l’Est » (Flammarion), le « roman » qui a reçu le Médicis ».

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Frédéric Rouvillois

Frédéric Rouvillois s’attaque à la « Familia grande » de l’art contemporain. Réjouissant

Avec « Le Doigt de Dieu », polar mené tambour battant, Frédéric Rouvillois nous livre une satire hilarante de l’art contemporain financiarisé. Ses Mickey l’Ange, ses sous-Picasso scatos, ses galeristes spéculateurs, sa critique faisandée, sa « merda d’artista » vendue au prix de l’once d’or, ses gourous vampiriques. Tout y passe, la fumisterie, l’escroquerie, le droit de cuissage. Plus c’est gros, kitsch, zoophile, pédophile, nécrophile, XXL, plus c’est valorisé sur le marché. À chaque énormité, on ajoute un zéro. Du grand Rouvillois.

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Actuellement en kiosque – N°212 février – mars

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