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Littérature

Michel Orcel : « Le cœur de ma vie bat dans la littérature, la poésie, la langue et la musique. »

Michel Orcel : « Le cœur de ma vie bat dans la littérature, la poésie, la langue et la musique. »

Comme au chat, on serait tenté de prêter neuf vies à Michel Orcel. Traducteur de Dante et de Leopardi, romancier, éditeur et psychanalyste, cet homme aux talents multiples nous offre aujourd’hui de passionnants « Mémoires écrits sur l’eau » qui se dégustent comme un verre de chianti à la terrasse d’un café toscan. Autobiographie spirituelle aussi bien que tableau d’un demi-siècle de vie intellectuelle, ce livre est le testament d’un aristocrate de l’esprit. Nous avons rencontré son auteur.

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Houellebecq et l'économie comme destin

Houellebecq et l’économie comme destin

Jean Montalte nous invite à nous plonger dans « Houellebecq économiste », l’ouvrage dans lequel Bernard Maris décrypte l’œuvre de Michel Houellebecq à travers le prisme de l’économie, cette « science lugubre » qui régit notre époque. De l’aliénation marchande à la critique des pseudo-sciences, l’essai explore la façon dont l’écrivain dénonce l’économisme forcené, révélant un monde où l’homme, écrasé par la tyrannie du marché, aspire à retrouver du sens et des valeurs éthiques.

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Yukio Mishima, les mots versus la chair

Yukio Mishima, les mots versus la chair

Yukio Mishima tisse, dans « Le soleil et l’acier », une réflexion à la fois intime et universelle, où le corps devient une forteresse face à la corrosion des mots, et où la beauté classique s’entrelace avec une pulsion romantique vers l’autodestruction, culminant dans son seppuku en 1970.

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Albert Caraco, la Race ou l’Histoire

Albert Caraco, la Race ou l’Histoire

Albert Caraco a dressé divers monuments à la gloire de la philosophie et de la littérature. Ce sont autant de mausolées où partout se reniflent les miasmes de la mort. Le Tombeau de l’Histoire figure au nombre de ces édifices funéraires. Un contrepoint parfait à La Raison dans l’Histoire du philosophe allemand Hegel, qui a phagocyté toute spéculation sur l’Histoire, s’accaparant la Muse Clio, au point d’occulter le génial Giambattista Vico. La Raison dans l’Histoire, livre d’un grand comique involontaire selon le jugement féroce de Pierre Boutang, qui lui préférait Vico : « Un latin contre toutes ces germanités triomphantes ! »

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Thomas Wolfe : le narcissisme cosmique

Thomas Wolfe : le narcissisme cosmique

Thomas Wolfe, géant des lettres sudistes, a fait de son narcissisme une quête cosmique, mêlant autobiographie et universalité. Jean Montalte nous plonge dans les arcanes de ses cycles romanesques qui capturent l’âme d’une nation et défientle néant du temps.

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Les Frères Grimm, passeurs et éveilleurs ?

Les Frères Grimm, passeurs et éveilleurs ?

Qui n’a jamais entendu parler du Petit chaperon rouge, ou de la maison de pain d’épices d’Hansel et Gretel ? Les contes des Frères Grimm ont bercé l’enfance des Européens, contribuant à forger une culture commune. Ce statut particulier est souligné par l’inscription des manuscrits originaux au Registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO en 2005.

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Hélène Raveau, Sire au féminin

Hélène Raveau, Sire au féminin

Peut-on, au XXIe siècle, vouloir devenir reine de France sans sombrer dans le ridicule ? Oui, si l’on s’appelle Hélène Raveau. On entre dans son roman, « Une reine et rien d’autre », comme dans une fable : avec circonspection, puis, très vite, avec admiration. Loin des mièvreries attendues, l’écriture impose sa puissance et son charme, mêlant réalisme dur et onirisme politique. C’est Raspail revu par une main féminine, aussi précise qu’inspirée.

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Quand les banlieues s’embraseront

Quand les banlieues s’embraseront

« La République gouverne mal, mais se défend bien », la citation de Charles Maurras, inspirée par une phrase d’Anatole France, décrit bien un pouvoir qui sait se montrer fort, quand il est exercé contre une certaine partie de la population (révolte des gilets jaunes, mesures liberticides pendant le Covid). Mais cette force se transforme très vite en lâcheté dès qu’il s’agit des banlieues de l’immigration. C’est ce que nous présente Céline Cléber dans un roman dystopique qui expose la faiblesse de l’État, dans une France en proie à la guerre civile.

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Léon Bloy

Chroniques des lettres oubliées : « La femme pauvre » de Léon Bloy

Qui lit aujourd’hui encore « La Femme pauvre » de Léon Bloy (1846-1917) ? Une poignée d’irréductibles. Ce roman fait partie de ces œuvres à demi effacées de la mémoire collective, mais qu’un seul lecteur peut suffire à ressusciter. Roman de la déréliction et de la grâce, il condense la fureur mystique de son auteur, entre exaltation du malheur, ivresse de la souffrance et aspiration à la sainteté. Trop violent, trop incandescent, trop sublime pour son siècle – et sans doute encore davantage pour le nôtre, rongé par le confort –, « La Femme pauvre » est un livre qui dérange parce qu’il exige une mobilisation totale de son lecteur. Rien que pour cela, il mérite d’être lu – ou relu.

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Louis-Ferdinand Céline

La vérité sur Céline et l’Allemagne : la contre-enquête d’Alain de Benoist

Trente ans après sa première parution, « Céline et l’Allemagne » revient dans une édition largement revue et augmentée, enrichie d’une très volumineuse postface inédite, qui éclaire d’un jour nouveau les relations de Louis-Ferdinand Céline avec l’Allemagne entre 1933 et 1945. L’occasion pour Alain de Benoist de déconstruire les mythes et les légendes noirs entourant Céline : sa réception outre-Rhin, ses prétendues accointances nazies, la traduction de ses pamphlets ou encore l’épisode de Sigmaringen. La postface, inédite et minutieusement documentée, lève le voile sur des aspects méconnus, voire occultés, de cette période. Ce complément substantiel permet de mieux saisir la richesse et la complexité d’un écrivain qui fut – et demeure – tout autant objet d’adoration que de détestation.

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Touristes perdus, Japon retrouvé

Touristes perdus, Japon retrouvé

On connaît l’œuvre romanesque de Raspail surtout par « Le Camp des saints », publié en 1973, qui décrit la submersion de la France par une immigration massive venue du tiers monde, ou par ses romans évoquant la Patagonie (« Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie », 1981). On connaît moins son œuvre antérieure, et pour cause : ses premiers romans sont devenus introuvables. Voilà qui est corrigé, grâce à la jeune maison d’éditions 7 Cavaliers, qui vient de rééditer le premier roman de Jean Raspail, publié en 1958 : « Bienvenue Honorables Visiteurs ». Ce roman oublié – qui raconte les mésaventures de touristes occidentaux au Japon – ressurgit aujourd’hui comme un témoignage piquant et visionnaire.

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Charles Bukowski

Le développement personnel selon Bukowski

En France, Charles Bukowski est peut-être davantage connu pour son passage hautement alcoolisé dans l’émission « Apostrophes » que pour son œuvre littéraire assez largement oubliée, l’époque ne semblant plus très sensible à la prose âpre et virile du « white trash » écorché vif et cabossé. Ce qui n’est pas le cas de Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade et collaborateur de la revue Éléments, qui nous plonge dans les tréfonds d’une œuvre tragique et lucide, crue et violente ; à mille lieues des mièvreries contemporaines qui encombrent les étals des librairies comme des boites de lexomil sur l’étagère d’une pharmacie.

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Actuellement en kiosque – N°215 – août – septembre 2025

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