
Entretien entre Serge Daney et Jean-Luc Godard
Alors qu’il entame ses Histoire(s) du cinéma, Jean-Luc Godard s’entretient de son projet avec Serge Daney.
Alors qu’il entame ses Histoire(s) du cinéma, Jean-Luc Godard s’entretient de son projet avec Serge Daney.
Le conservateur en chef d’un grand musée d’art moderne de Stockholm se fait voler son téléphone… Palme d’or surprise en 2017 au Festival de Cannes, The Square, du cinéaste suédois Ruben Östlund passe au gril le milieu de l’art contemporain.
Tourné en Super 8, hommage stylistique à la Nouvelle Vague et transposition charmante et fantaisiste de quelques épisodes de la mythologie grecque, Artémis cœur d’artichaut d’Hubert Viel nous emmène sur les pas de la déesse de la chasse, accompagnée de sa compagne la nymphe Callisto, entre le quotidien des étudiants de Caen et les routes de la Bretagne. À noter qu’Hubert Viel, qui avait accordé il y a quelques années un entretien à Éléments (n° 159, mars-avril 2016), est également le réalisateur d’un autre long métrage, Les filles au Moyen Âge.
Ce film, aux allures très völkisch, regorge d’inventivité dans l’art de raconter son histoire. Les intertitres constituent à eux seuls des petites œuvres, tant ils sont divers : lettrages de toutes sortes impliquant des dessins, textes écrits avec du sable, des cendres, des pétales, apparaissant en stop motion…
La vaillante maison Artus Films reste ouverte pendant le confinement et a eu l’excellente idée de proposer une partie de son catalogue en vidéos à la demande. Premier film de l’alléchante collection « Histoire et légendes d’Europe » : « Guillaume Tell » de Karl Hartl et Michel Dickoff, un film suisse rarissime sorti en 1961, visible dans une belle copie restaurée, qui avait bénéficié à sa sortie en DVD d’un livret écrit par notre collaborateur David L’Épée.
Stanley Kubrick s’exprimait peu. Ce documentaire envoûtant fait entendre la parole rare d’un cinéaste aussi génial que secret, au travers des entretiens qu’il a accordés au critique de cinéma Michel Ciment. Inspirés des célèbres travellings de Kubrick, de lents mouvements de caméra nous promènent dans un musée labyrinthique, au décor inspiré de 2001 : l’odyssée de l’espace.
Reprendre les personnages d’un film qui eut un certain succès en son temps, les faire revivre plusieurs années après pour raconter la suite de l’histoire : dans le cinéma commercial on appelle ça une « sequel » , genre qu’il est d’usage de brocarder pour son manque d’imagination, sa facilité (c’est généralement une initiative qui limite fortement les prises de risque) et ses motivations qui sont souvent à chercher du côté financier. Mais lorsque le film qu’il s’agit de poursuivre n’est autre que « Belle de jour » de Luis Buñuel et que l’auteur de la « sequel » est Manuel de Oliveira, on sent bien qu’on n’est pas tout à fait dans le schéma de la franchise Marvel ou d’un énième blockbuster décliné en saga ! Plus qu’une suite au premier degré, il s’agit d’un hommage, d’une variation, d’un jeu.
Influencé par le film noir hollywoodien, le cinéma de Jean-Pierre Melville a lui-même inspiré de nombreux pairs, de Quentin Tarantino à Jim Jarmusch, de Michael Mann à John Woo. Un passionnant portrait du maître du film noir et de l’ambiguïté qui s’est forgé, en perfectionniste obsessionnel, son propre personnage.
La 45e cérémonie des César a été marquée par la médiocrité et les vociférations. Mais aussi par la petitesse : le cinéaste Jean-Claude Brisseau a été banni de l’hommage aux disparus de l’année.
Les œuvres cinématographiques de Clint Eastwood sont parmi les rares qui méritent que l’on dépasse sa légitime aversion pour les salles de cinéma contemporaines, leur froid gigantisme et leurs cohortes de mâchouilleurs de pop-corn, de suçoteurs de bonbons, de commentateurs à haute-voix et autres pianoteurs de téléphones portables… Pour Clint, il faut être prêt à affronter l’impolitesse et le sans-gêne d’une part croissante de ses concitoyens. Car on est toujours récompensé de ce téméraire effort, et c’est encore une fois vrai avec son dernier film : « Le cas Richard Jewell ».
À travers un excellent petit documentaire, la chaine « Séries Cultes » vous invite à découvrir les coulisses de la célèbre série anglaise Cosmos 1999, de la genèse jusqu’à la diffusion avec le célèbre couple Gerry et Sylvia Anderson,
L’idée de séduction réciproque est suggérée par le cinéaste au moyen d’un fondu enchaîné des visages des deux jeunes gens. Retirée dans la salle de bains dans un déshabillé très suggestif, Andrea offre au spectateur de la fin des années vingt un tableau de nudité partielle d’un érotisme rare pour l’époque.
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