
L’extrême droite, c’est l’arme fatale de la gauche
À quoi sert l’extrême droite ? À faire de la gauche le seul critère de vérité et à instaurer une figure du mal absolu à éradiquer.
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À quoi sert l’extrême droite ? À faire de la gauche le seul critère de vérité et à instaurer une figure du mal absolu à éradiquer.
Arnaud Guyot-Jeannin reçoit David L’Épée et Olivier François dans son Libre Journal, sur Radio Courtoisie. Au programme : Libération, le journalisme de caniveau, la gauche cuculturelle – autant de gros mots pour les socialistes authentiques. Si le journal de Serge July et de Laurent Joffrin a du reste attaqué aussi violemment David L’Épée, c’est précisément parce qu’il maintient une tradition socialiste aux antipodes des reniements du gauchisme culturel. Également présent à l’antenne, notre collaborateur Olivier François venu présenter le colloque Maurras du 10 juin 2023, qui s’annonce d’ores et déjà comme une grande date – sous réserve que Darmanin ne le fasse pas interdire. À les écouter tous les deux, on se serait cru un instant revenu au bon vieux temps du Cercle Proudhon qui réunissait Camelots du roi et syndicalistes révolutionnaires.
Arnold Gehlen est l’un des grands noms de l’anthropologie. Les éditions Krisis/La Nouvelle Librairie viennent de publier son Morale et hypermorale et Nouvelle École de consacrer un numéro exhaustif à son œuvre. Pour en parler, Rémi Soulié reçoit dans son émission « Les idées à l’endroit », sur TV Libertés, Alain de Benoist, en compagnie de François Poncet, traducteur de Morale et hypermorale, et Benjamin Demeslay, chargé d’enseignement en science politique et essayiste, qui a récemment sorti Stefan George et son Cercle. De la poésie à la révolution conservatrice, à La Nouvelle Librairie.
À l’occasion de la sortie de « L’Antipopulisme ou la nouvelle haine de la démocratie » Antoine Chollet (Textuel), Frédéric Taddeï reçoit dans « Les visiteurs du soir », sur CNews, François Bousquet, Olivier Dard, Barbara Stiegler, Bertrand Joly, pour évoquer un sujet largement occulté la haine du peuple qui se traduit aujourd’hui par une phobie du populisme
Gérald Darmanin, c’est l’extrême centre qui veut faire interdire tout ce qui est à sa droite. Autant dissoudre la France. Il s’y emploie.
Bernard Lugan poursuit la rédaction de ses mémoires. « On savait vivre aux colonies » en constitue le tome II. Un régal d’irrévérence et d’incorrection politique. Retrouvez-le dans ce nouveau numéro d’« Orages de papier ».
L’impayable Sandrine Ruisseau n’a pas seulement l’écologisme punitif, le féminisme aussi. Éric Naulleau vient de se la payer dans un pamphlet réjouissant.
Arnold Gehlen reste à découvrir. La traduction de Morale et hypermorale, aux éditions Krisis (La Nouvelle Librairie) et le dernier numéro de Nouvelle École qui lui est consacré sont l’occasion pour Ego Non de présenter au public francophone l’œuvre du grand Allemand, à la croisée de l’anthropologie philosophique et de l’institutionnalisme. L’hypermorale, c’est une morale qui a dégénéré en moraline universaliste pseudo-consensuelle et en sentimentalisme confortable. Chacun est prié de s’y soumettre, pas Arnold Gehlen.
Après Daria Douguine, tuée sous les yeux de son père, c’est au tour de Zakhar Prilepine, immense écrivain, d’être victime d’un attentat à la voiture piégée dans la région de Nijni Novgorod (agence TASS). Lui aurait survécu, mais apparemment grièvement blessé. Kiev à la manœuvre ? Ancien de la guerre en Tchétchénie, engagé volontaire dans l’armée de la République populaire de Donetsk, national-bolchevique dans l’âme, figure de proue de la jeune garde post-soviétique dont il est l’étendard rouge et noir, Prilepine a toujours mis sa peau sur la table. La rédaction d’Éléments défend son œuvre depuis dix ans. La dernière fois où nous l’avions vu, à Paris, en 2018, nous avions pu réaliser un entretien filmé. Retrouvez-le ici.
Thomas Hennetier recevait dans le Libre journal de la Nouvelle Droite Alain de Benoist à l’occasion de la sortie de Nous et les autres (Le Rocher) et Rodolphe Cart qui s’apprête à publier un Georges Sorel. Le révolutionnaire conservateur (La Nouvelle Librairie). Regards croisés sur l’identité, la violence et le mythe politique.
Aux abois, le pouvoir n’est pas loin de décréter l’état d’urgence contre les casserolades. Autant dire que ça sent le roussi pour lui !
Thomas Hennetier, assisté par Rodolphe Cart, reçoit dans le Libre journal de la Nouvelle Droite Frédéric Rouvillois qui vient de signer un très remarqué (et remarquable) « Le gouvernement des juges. Histoire d’un mythe politique » (Desclée De Brouwer) et Yann Caspar qui publie aux éditions de la Nouvelle Librairie un roboratif « Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules ». Deux mises en perspective.