
La musique populaire, bastion ethno-différentialiste ?
La musique, langage universel ? Tu parles ! Chaque peuple a développé sa propre personnalité musicale, loin, très loin des musiques du monde.
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La musique, langage universel ? Tu parles ! Chaque peuple a développé sa propre personnalité musicale, loin, très loin des musiques du monde.
Ah, les sites de rencontre ! On croit draguer une femme, mais on tombe sur une transsexuelle. C’est la mésaventure qui est arrivé à Martin. On ne naît pas femme, on le devient, n’est-ce pas ! Simone de Beauvoir ne pouvait pas prévoir !
Assis à l’une des « terrasses éphémères » qui avaient fleuri boulevard Saint-Germain, Quentin était littéralement abasourdi… Après plusieurs minutes de réflexion, il peinait encore à croire à la réalité de ce qu’il avait vu, il n’en revenait toujours pas… En effet, avec un parfait naturel, le serveur du bar en charge de sa table était venu prendre sa commande en portant ostensiblement son masque médical au-dessous du nez… Était-ce de l’inconscience, de la provocation, une façon de marquer un soutien, au moins partiel, aux thèses criminelles de l’extrême droite complotiste ? Quoiqu’il en soit, Quentin était outré, quasiment hors de lui.
Dans « A moy que chault », Xavier Eman tient le feuilleton de notre apocalypse molle. À Paris, son héros, Frédéric slalome entre une manifestation de vegans blafards et un rassemblement du comité « Vérité pour Tralala ».
En direct de l’hôtel de Bourvallais, Xavier Eman relate pour Éléments les premières heures de l’installation d’Éric Dupond-Moretti au ministère de la Justice.
Les multinationales sont en deuil : George Floyd est mort ! C’est à qui soutiendra le plus tapageusement le mouvement « Black Lives Matter » en faisant couler l’argent à flot. Au fond, c’est le nouvel argent black. Mais le petit entrepreneur blanc que le Covid-19 a mis sur la paille n’a droit, lui, à aucune sollicitude. Sois blanc, mais de grâce cache-toi !
« Black Lives Matter », littéralement « La vie des Noirs compte ». On n’entend plus que cela depuis la mort de George Floyd. Un tsunami compassionnel.
Sur injonction du gouvernement, la populace peureusement séquestrée chez elle peut enfin retrouver une certaine liberté de mouvement, toute relative il est vrai, mais suffisante pour remplir sa mission première et fondamentale : aller gratter au turbin.
Comment rompre la monotonie d’un confinement qui s’éternise ? En lisant les « Chroniques d’une fin du monde sans importance » de Xavier Eman et en suivant son personnage arpenter son kilomètre de macadam quotidien sous haute (et aérienne) surveillance policière.
« Les chroniques d’une fin du monde sans importance » vous manquaient ? Xavier Eman reprend du service, coronavirus ou pas. Le confinement tel que vous ne le verrez jamais au journal télévisé…
Alors que la crise sanitaire bat son plein et que personne n’en connaît ni la durée ni l’issue, on voit fleurir, sous la plume de journalistes comme dans les échanges sur les réseaux sociaux, l’idée qu’après celle-ci « plus rien ne sera jamais comme avant ». Cet axiome n’est pas nouveau, il apparaît à chaque catastrophe, à chaque grande tragédie que traverse la Nation, du premier conflit mondial (« la Der des Der ») à la canicule de 2003. Mais si la pandémie du Covid-19 met clairement, et glacialement, en évidence, les impasses mortifères, pour ne pas dire criminelles, du turbo-capitalisme financier qui domine – et détermine – nos existences, en annonce-t-elle pour autant la fin et le passage à une autre société, à un autre rapport au monde ? Rien n’est moins sûr, et les exemples du passé nous invitent à la prudence et à l’humilité…
Connaissez-vous le HCE/fh ? Cette indispensable institution, créée en 2013 sous la présidence de François Hollande et à l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem, est une grande pourvoyeuse de rapports en tous genres. Elle a pour mission « d’identifier les manifestations de sexisme, d’examiner la tolérance sociale à leur égard et de faire des préconisations ». Dans cette optique, le HCE/fh vient de rendre publiques 32 « recommandations » qui font froid dans le dos tant elles dessinent clairement les contours d’une société du soupçon, de la surveillance généralisée et du bourrage de crâne permanent.