Le magazine des idées

Slobodan Despot

Articles

Unabomber est mort : de la société industrielle à la société carcérale

Unabomber est mort : de la société industrielle à la société carcérale

Il s’appelle Theodore J. Kaczynski, alias « Unabomber ». C’était le prisonnier le plus célèbre des États-Unis. Il vient de mourir en prison, à l’âge de 81 ans. De 1978 à 1996, il a joué au chat et à la souris avec le FBI et la CIA qui mirent sa tête à prix pour un million de dollars. À son tableau de chasse, trois morts, vingt-neuf blessés et un manifeste : La Société industrielle et son avenir. En 2009, Slobodan Despot, alors directeur des éditions Xenia, expliquait à Éléments (n° 132, juillet 2009) pourquoi il avait choisi d’éditer « Unabomber ».

Yves Pozzo di Borgo et Slobodan Despot, sont les invités d'André Bercoff

Russie-Ukraine, l’autre point de vue

On parle beaucoup de la propagande russe, à bon droit, mais que dire du concert d’unanimité occidental ? La blanche colombe ukrainienne dévorée par l’aigle noir russe ! À voir. Comme toujours, les choses sont moins simples, les enjeux géopolitiques plus complexes. Pour s’en faire une idée, il suffit d’écouter notre collaborateur Slobodan Despot, créateur de l’Antipresse. Il était l’invité d’André Bercoff avec Yves Pozzo di Borgo, ancien sénateur et ancien vice-président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. L’un et l’autre font entendre un autre son de cloche que la petite musique anti-russe habituelle.

Hold-Up, la part infalsifiable

Sorti le 11 novembre en VOD, le documentaire Hold-Up de Pierre Barnérias a soulevé une polémique colossale. Déprogrammé sans explication par son hébergeur Vimeo, il est allé gonfler — en libre accès — l’affluence des plateformes alternatives comme Odysee. Tant le film lui-même que son accueil et son mode de diffusion marquent une rupture essentielle.

COVID 19 : l’Australie remporte le prix «Abou Ghraïb»

Dans l’hystérie hygiéniste déclenchée par le coronavirus, l’Australie et son Premier ministre Dan Andrews (en photo) remportent le prix «Abou Ghraïb» de l’isolement, des traitements brutaux et des consignes absurdes.

USA. Les modèles culturels de Joe Biden

Connaissiez-vous Cardi B? Nous non plus, jusqu’à ce que M. Joe Biden nous en fasse la présentation. Idéalement, il faut regarder leur entretien une première fois sans le

Le Grand entretien de Slobodan Despot

Le 15 juillet Nicolas Vidal de Putsch Media recevait Slobodan Despot, qui aborde la situation en Serbie, le politiquement correct, l’avenir de la presse et le rôle de

Kosovo, la chute du Serpent

Alors que l’administration américaine lance une nouvelle initiative sur le Kosovo, l’inculpation de Hashim Thaçi vient faire capoter le processus. Mais elle rappelle aussi le désastre absolu qu’a été la confiscation, par l’OTAN, de la province sud de la Serbie. Punition tardive d’un bourreau ou règlement de comptes interne au camp occidental?

Un coup d’État technologique

Entretien de Slobodan Despot du 11 mai avec André Bercoff sur Sud Radio, à propos de son dernier numéro d’Antipresse sur le coup d’État technologique.

Biographie : né le 24 juillet 1967 à Sremska Mitrovica. En 1989, Vladimir Dimitrijević, le directeur des éditions L’Âge d’Homme, lui propose de traduire Le Temps du Mal, une vaste trilogie romanesque de l’écrivain serbe Dobrica Ćosić. Il еntamera dès lors une série de traductions pour les éditions L’Âge d’Homme. Il quitte L’Âge d’Homme en 2004 et fonde les éditions Xenia en 2005 avec Claude Laporte. Ami de longue date de l’homme politique, poète et écrivain suisse Oskar Freysinger, il lui a consacré, aux éditions Favre, une biographie personnelle et décontractée, comportant entre autres une confrontation de vues sur la question de l’islam. En 2014, la collection Blanche de Gallimard accueille son premier roman, Le miel.
Livres : Oskar et les Minarets, Lausanne et Paris, éd. Favre,‎ 2010 – Despotica : Modes d’emploi, Vevey, éd. Xenia, 2010. Le Miel, Paris, Gallimard,  2014. Le Rayon Bleu, Gallimard, 2017